Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

La désertification médicale des milieux ruraux s'accentue et concerne l'ensemble du secteur médical : absence de médecins généralistes, fermeture de laboratoires d'analyses médicales, raréfaction des spécialistes, fermeture et perte de valeur des pharmacies… Même les kinésithérapeutes ne prennent plus de nouveaux patients ! Je ne représente pourtant pas un territoire déprimé, bien au contraire : sa population augmente et sa densité est assez forte. L'hôpital public cristallise ces inquiétudes. Les 200 millions d'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Et je les comprends ! Je pousse donc un cri d'alarme. Nos concitoyens estiment que les animaux sont mieux soignés que nous ! On trouve en effet des vétérinaires qui se déplacent, y compris la nuit et le week-end, alors qu'il n'y a plus de médecins !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

... connaissent leurs premières difficultés. Il s'agit donc d'une urgence nationale et, surtout, d'une préoccupation majeure pour nos concitoyens. En effet, la santé et, en particulier, l'accès aux soins sont l'une des causes principales de la souffrance qui existe dans les territoires, et du sentiment d'abandon qui s'y exprime. Chaque jour, les habitants nous demandent d'agir pour y faire venir des médecins. Les élus locaux ont joué plus que leur rôle et assumé leurs responsabilités : la création des maisons de santé a été facilitée par les communautés de communes et les régions…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...gement personnel des professionnels de santé profondément attachés à leurs territoires, qui a permis de répondre ponctuellement aux difficultés d'accès aux soins. Malgré cela, la situation continue de se dégrader sur le terrain. Il faut changer de logiciel pour répondre à l'exaspération des Français, madame la ministre. Cela passe, selon moi, par l'instauration d'un conventionnement sélectif des médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Cette mesure, consistant à déconventionner les médecins qui s'installent en zones sur-denses, permettrait de concilier la liberté d'installation des médecins avec le principe constitutionnel d'égal accès aux soins. Ma question sera donc claire, madame la ministre : le Gouvernement auquel vous appartenez sera-t-il celui qui aura le courage politique d'apporter – enfin ! – une réponse à la hauteur de la fracture médicale en instaurant le conventionnem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Madame la ministre, vous avez souvent prôné le développement de la télémédecine pour lutter contre la désertification médicale. Dès 2017, nous vous avons alertée à ce sujet sur nos bancs. Je disais alors : « Le recours à la télémédecine est un peu trop souvent décrit comme la solution miracle aux déserts médicaux ». Je citerai également notre collègue Quattenens : « Les innovations techniques ne sont pas la solution à tous nos problèmes d'organisation. [… ] [La télémédecin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Dans nos campagnes, dans nos banlieues, les délais pour être soigné sont parfois scandaleusement longs, et la situation ne fait qu'empirer. Le département de l'Orne, par exemple, pourrait perdre la moitié de ses médecins généralistes au cours des quatre prochaines années. Cette désertification médicale, qui engorge nos services d'urgences, amène en outre de nombreux Français à renoncer aux soins. Qu'il s'agisse des médecins généralistes ou des médecins spécialistes, notamment les ophtalmologistes, les pédiatres et les gynécologues, l'accès aux soins se détériore. Dans ce contexte de crise majeure, il semble tot...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

De nombreuses mesures visant à faire reculer les déserts médicaux ont été mises en oeuvre : primes ou bourses octroyées aux étudiants en médecine et aux jeunes diplômés, mise à disposition de cabinets médicaux et de logements, intégration professionnelle du conjoint. Pour l'heure, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Quant aux maisons de santé, on dit chez moi à leur sujet que les communes investissent pour construire des cages, mais qu'aucun zoo ne vient les peupler. Les maisons de santé présentent un problème de fonctionnement. De...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

La Guyane est le plus grand désert médical de France. Elle compte près de deux fois moins de médecins généralistes et trois fois moins de médecins spécialistes par habitant que la métropole. Encore ces chiffres ne reflètent-ils pas la réalité du terrain, car l'écrasante majorité des praticiens est concentrée dans l'agglomération de Cayenne, le reste du territoire faisant figure de désert médical dans le désert médical ! Pour 300 000 habitants, nous ne disposons même pas d'un embryon de centre h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

...tre précisée par voie réglementaire, afin d'encadrer strictement la possibilité ouverte aux pharmaciens, la sécurité du patient étant la condition sine qua non pour pérenniser cette pratique. Pouvez-vous, madame la ministre, nous apporter des précisions sur le calendrier d'application de cette mesure, sur les conditions de formation préalable des pharmaciens et sur les modalités d'information du médecin traitant nécessaires à la bonne application de cette mesure attendue pour libérer du temps médical et améliorer l'accès aux soins des Français ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Au travers du plan « ma santé 2022 », vous portez courageusement le projet d'une transformation ambitieuse de notre système de santé – tant pour la médecine de ville que pour l'hôpital – , permettant d'organiser une coordination optimale des soins pour la médecine libérale et la gradation des soins pour l'hôpital. Est-il souhaitable de traiter des cas rares et complexes dans tous les établissements de santé, alors que des cas simples ne le seront pas en raison d'une démographie médicale trop faible ? En effet, la volonté de garantir des soins de qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...r nos concitoyens, se trouve fortement fragilisée par la désertification et l'hôpital en subit également l'onde de choc, ainsi que le montrent l'engorgement des services d'urgences et, parfois, l'incapacité à maintenir ouverts des services pendant des périodes de congés. Je pense, dans mon département, au centre de soins non programmé de Valognes dans le Cotentin, où le départ en retraite de deux médecins généralistes, il y a quelques jours, rend délicate la prise en charge de nombreux patients, en attendant l'ouverture, fin 2020, d'un pôle de santé libéral et ambulatoire. Les hôpitaux de proximité permettent, dans un territoire, d'associer groupement hospitalier territorial et médecine de ville pour une meilleure coordination des soins, notamment grâce aux dispositions prévues dans le plan « ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Vous avez partiellement répondu à ma question qui rejoignait celle de M. Chassaigne sur la médecine salariée et le déploiement des médecins à activité mixte. Où en est-on ? Vous avez cité le chiffre de 150 postes sur les 400 qui étaient prévus. Dans mon département, qui reste attractif grâce aux sites magnifiques du pays du Verdon, quatre postes ont été ouverts. Je me pose donc la question de la publicité donnée à ces postes dans les facultés : comment s'y prend-t-on pour inciter les étudiant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRamlati Ali :

...rtification médicale. Elles ont, certes, été déployées sur tout le territoire national, mais avec certaines disparités. Je pense particulièrement aux outre-mer. En matière de désertification médicale, on observe en outre-mer une densité très inférieure à la moyenne nationale. Deux territoires sont particulièrement affectés : la Guyane et Mayotte. En effet, alors que l'hexagone compte environ 437 médecins, généralistes ou spécialistes, pour 100 000 habitants, la Guyane n'en compte que 256 et Mayotte 78. Les mesures proposées pour renforcer l'offre de soins de ville – telles que le doublement, d'ici à 2022, du nombre de maisons pluridisciplinaires et de centres de santé, ou la généralisation de la télémédecine – rencontrent des freins structurels en outre-mer, et singulièrement en Guyane et à May...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

En 2020, dans notre pays, 148 cantons se trouvent sans médecin généraliste libéral. Ce constat alarmant est le symptôme d'une désertification médicale doublée d'une métropolisation de l'offre de soins. Nous en sommes ainsi arrivés à la situation suivante : nous ne formons pas assez de médecins et ceux-ci ne s'installent pas là où nous avons besoin d'eux. Cette réalité est encore aggravée par les fermetures de maternités, de services d'urgence et d'autres sp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

... la demande que j'avais formulée, avec les élus du département et de la ville, vous lui avez accordé en décembre une aide exceptionnelle de 5 millions d'euros, qui constitue – et je vous en remercie – une bouffée d'oxygène pour la trésorerie de l'hôpital. Les défis structurels sont cependant immenses. L'Yonne se caractérise, comme d'autres départements, par une densité médicale très faible : 284 médecins pour 100 000 habitants. Au moins trente postes de médecins sont vacants à l'hôpital d'Auxerre, qui doit souvent recourir à l'intérim. Nous avons surtout des indices de morbidité très préoccupants, dont un nombre de cancers, d'AVC, de diabètes et d'infarctus particulièrement inquiétant. Je sais bien qu'au plan administratif, sous votre autorité, l'hôpital est engagé dans un plan de restructurati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...aux de proximité. Je pense, par exemple, non seulement au plan Oise santé du conseil départemental de l'Oise, mais aussi et surtout à toutes les communes qui créent des pôles de santé ou qui réhabilitent des locaux, au prix d'investissements très lourds, qui pèsent parfois très fortement sur les finances communales. Or, une fois les travaux achevés, un problème préoccupant demeure : l'absence de médecins souhaitant s'y installer. Ce problème de recrutement est récurrent dans de nombreuses communes. C'est le cas, dans ma circonscription, de Bury. Dans ce contexte, j'avais, lors de l'examen de la dernière loi santé, déposé un amendement qui proposait d'intégrer au troisième cycle de la scolarité des étudiants en médecine un stage obligatoire dans les territoires sous-dotés. Bien qu'imparfait sans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Nous le savons, la désertification médicale est un problème malheureusement bien installé dans de nombreuses communes, notamment dans les communes rurales. L'accès aux soins est rendu toujours plus difficile par la fermeture progressive de cabinets de médecins. Lors de l'examen de la dernière loi santé, diverses solutions ont été proposées afin de lutter contre cette désertification, comme la mise en place d'un stage obligatoire de six mois en milieu rural pour les étudiants en médecine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Or, cette obligation n'a pas enchanté les protagonistes, qui se sont fortement opposés à cette proposition. Vous le savez, la répartition des maisons de santé sur notre territoire est inégale pour différentes raisons. Dans certaines régions attractives, ce sont les praticiens eux-mêmes – médecins, pharmaciens ou encore infirmières – qui décident de se regrouper pour créer un parcours de santé, tandis que d'autres territoires peinent à conserver les médecins et à en accueillir de nouveaux, car la région est considérée comme peu attractive. C'est dans ces derniers que le rôle des collectivités locales et des élus est très important. En effet, grâce à une collaboration entre référents de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Loiseau :

L'un des grands axes de la stratégie « ma santé 2022 », lancée en 2018, est la réduction des inégalités d'accès aux soins. Dans certains territoires, beaucoup de Français rencontrent des difficultés pour consulter un médecin généraliste, ce qui peut mener à un encombrement inutile des services d'urgences, qui doivent être réservés à des pathologies plus graves. Il en va de même pour les spécialistes : les délais d'attente sont très souvent de plusieurs mois. L'une des réponses apportées par le plan « ma santé 2022 » au défi de la désertification médicale est la mutualisation des compétences et le regroupement des pr...