Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

On a tenté plusieurs choses, notamment les fameux contrats d'engagement de service public : dès la deuxième année de médecine, le futur médecin s'engage à rester dix ans dans un territoire ; en contrepartie, il sera payé pendant cette période. Or cela ne fonctionne pas : très peu de contrats ont été signés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Restent deux solutions : la régulation, c'est-à-dire les contraintes – mais il est difficile d'imposer des exigences aux médecins, même si cela se fait pour d'autres professions libérales – , ou l'incitation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Et ce n'est pas le plan présenté la semaine dernière par la ministre des solidarités et de la santé, avec les maisons de santé et la télémédecine, qui va tout changer. Enfin, monsieur le ministre, s'il y a 180 médecins pour 100 000 habitants dans votre département de l'Eure, comme le précise l'exposé sommaire de l'amendement, il n'y en a que 98 dans le département voisin d'Eure-et-Loir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...er, monsieur Alauzet : des « cabinets éphémères » pour des malades éphémères ! Il ne faut tout de même pas plaisanter ! La proposition de nos collègues de droite va dans le bon sens, et nous la soutiendrons. Elle peut constituer une réponse à la désertification médicale en milieu rural, qui est un vrai problème. Cela étant, au vu de mon expérience dans ma circonscription, si l'on veut aider des médecins à s'installer, il faut aussi, compte tenu de leurs nouveaux modes de travail et des conditions d'installation en zone rurale, que les agences régionales de santé jouent le jeu et participent. Or les budgets des ARS sont de plus en plus contraints. La réduction des dépenses de santé prévue par le Gouvernement va donc créer une difficulté supplémentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Le débat est analogue à celui que nous avons eu tout à l'heure sur les zones franches. Ceux-là mêmes qui ont mis en place le numerus clausus pour les médecins, ceux-là mêmes qui ont voté des textes tels que la loi Bachelot, qui organise la rareté au sein du service public de santé dans les zones rurales, ceux-là mêmes qui, dans une certaine mesure, rendent l'accès au métier de médecin de plus en plus compliqué nous proposent aujourd'hui un abattement fiscal total pour les médecins qui s'installent. Selon moi, ce sont là des mesures de gribouille. Il f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

J'en appelle à tous les députés élus dans les circonscriptions concernées par ce problème. Tous ceux qui en ont l'expérience, notamment toux ceux qui ont reçu dans leur permanence des personnes âgées qui n'ont plus de médecin référent – car telle est la situation : elles frappent à la porte de cabinets médicaux qui leurs répondent qu'il n'y a plus de place pour elles – , voteront, j'en suis sûr, notre amendement. Je ne prétends pas qu'il résoudra l'ensemble des problèmes, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

… car le problème est en réalité celui du petit nombre de médecins et de leur concentration sur ce qui est devenu le marché de la médecine. Pour notre part, nous proposons le remède suivant : augmenter considérablement le nombre de médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

On nous objecte que cela prendra dix ans, mais c'est, du moins, dans cette direction qu'il faut avancer. J'ajoute que je suis exaspéré par le critère de classe qui empêche un nombre considérable de jeunes gens de mener des études de médecine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

Je sais que vous êtes des surpassionnés des territoires ruraux, chers collègues du groupe Les Républicains, mais la question de la démographie médicale concerne aussi les villes, notamment les villes moyennes. Ce n'est donc pas un débat qui oppose la province et Paris ou le monde rural et le monde urbain. De nombreuses villes manquent elles aussi de médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

Or on ne peut pas dire que les dispositifs existants aient réglé le problème de la démographie médicale. Je tiens également à dire à M. Mélenchon que ce qui compte est, non le nombre de médecins formés, mais leur répartition, et donc l'attractivité des territoires. Ce pas la peine de faire de la quantité pour la quantité : on a augmenté le numerus clausus, et il y a toujours moins de médecins dans les territoires ruraux ou dans certaines zones urbaines.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Nous doublons le nombre de zones éligibles aux aides incitatives destinées aux jeunes médecins, et nous augmentons ces dernières. Nous créons des postes permettant de travailler dans les petits hôpitaux périphériques ruraux et en ville. Nous répondons à la question, tout simplement. Nous ne voterons donc pas cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...s à lire la proposition de loi que j'avais déposée lors de la précédente législature. Je crois pouvoir dire qu'elle avait été soutenue sur tous les bancs, puisque la précédente présidente de la commission des affaires sociales elle-même, membre du groupe socialiste, l'avait soutenue. Elle prévoyait même, monsieur Mélenchon, une réforme complète des études médicales, parce qu'il faut davantage de médecins, et mieux les répartir. Mais arrêtons d'opposer public et privé, car c'est un véritable enjeu de santé publique, qui doit dépasser tous les clivages. Cela fait dix ans que l'on court après la solution : il faut enfin régler ce problème qui ne fait que s'aggraver et qui concerne aussi bien les villes – je pense au 20e arrondissement de Paris – que les compagnes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Le problème de la démographie médicale ne se limite malheureusement pas aux territoires ruraux. Il concerne aussi, par exemple, les quartiers difficiles prioritaires de la politique de la ville. Ce n'est pas avec un amendement de ce type que nous réglerons la question de la désertification médicale. En plus, invoquer un problème d'argent est un mauvais argument : les médecins ne vont pas s'installer dans la campagne ou dans des zones difficiles de banlieue pour des raisons financières. C'est un problème d'attractivité, qui concerne d'ailleurs autant la ville que la campagne. Cet amendement ne résoudra pas la question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Cet amendement tend à clarifier la rédaction des dispositifs d'expérimentation prévus dans le système de santé. Il propose que le décret fixe les modalités selon lesquelles les représentants des professions de santé – médecins, infirmiers ou autres – sont représentés au sein du conseil stratégique et du comité technique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

Je voulais demander l'extension du financement des expérimentations, au-delà de tandems médecins-infirmiers, à des équipes pluridisciplinaires qui sont extrêmement utiles sur nos territoires. J'essaie d'avoir une parole d'or aussi rapide que celle de mon collègue Vercamer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Cet amendement traite du dispositif expérimental concernant la prise en charge et le suivi d'enfants âgées de trois à huit ans chez lesquels le médecin traitant a décelé un risque d'obésité. Ce dispositif semble avoir été oublié dans la liste des expérimentations pouvant être intégrées et éventuellement prolongées dans le nouveau cadre expérimental. Mon amendement propose de l'y inclure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

L'article 36 prévoit l'intégration dans le droit commun tarifaire des actes de télémédecine et de téléconsultation. Pour autant, il est indispensable que cette thématique nouvelle, qui pose la question du lien entre la médecine de ville et l'hôpital, associe d'emblée les professionnels hospitaliers et les fédérations hospitalières représentatives, publiques et privées. C'est dans ce cadre, que nous proposons la création d'une commission de la télémédecine auprès de l'Union nationale ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il s'agit d'associer les professionnels de santé à la pratique de la télémédecine dont on ne peut que se réjouir de l'arrivée, notamment dans les territoires ruraux. Dans l'un de vos deux éminents rapports, monsieur le rapporteur général, vous rappelez que « la télémédecine constitue un important vecteur de l'amélioration de l'accès aux soins, en particulier dans les territoires ruraux ». Vous ne pourrez donc qu'abonder dans mon sens. J'ai relu vos excellents travaux et je cr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Merci beaucoup, monsieur Aviragnet. Avant toute chose, je voudrais dire un mot sur l'article. Enfin, nous allons diffuser massivement la télémédecine dans notre pays. J'avais coutume de dire : la télémédecine existe depuis quinze à vingt ans, la seule chose innovante serait de la financer. Nous en étions à tâtonner avec des modèles expérimentaux très limitants. Les pouvoirs publics considéraient qu'il y avait un risque de dérapage des finances publiques et qu'il valait mieux contenir l'objet plutôt que d'ouvrir la boîte de Pandore. Or, nous ...