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Ces deux amendements visent à autoriser les opticiens à adapter des corrections et des types de verres correcteurs pour toute prescription initiale en cours de validité sur proposition du médecin et sous forme d'expérimentation. L'amendement n° 1135 vise à instituer une disposition analogue pour les verres progressifs. Cette expérimentation serait extrêmement intéressante, car nous avons plusieurs fois entendu remarquer que la couverture territoriale des orthoptistes et des ophtalmologistes était insuffisante ; ce n'est pas du tout le cas des opticiens qui sont extrêmement nombreux sur n...
On ne peut qu'encourager la coopération entre les médecins et les praticiens paramédicaux. Celle-ci doit avoir de la manière la plus souple possible, afin de s'adapter aux réalités de terrain. Les structures promues par votre majorité n'étant pas si faciles à concrétiser dans les territoires dont la densité de population est faible, il me semble que pour la pertinence et la qualité des soins, qui sont deux objectifs majeurs, il conviendrait de prévoir u...
... d'avoir accès à un généraliste, étant donné qu'ils ne sont souvent pas remplacés à leur départ à la retraite. Nos concitoyens ont de plus en plus de mal à se faire soigner, avec les conséquences que nous connaissons sur la santé publique. Cet amendement vise donc à lutter contre la désertification médicale. Certes, l'augmentation du numerus clausus conduira, dans quelques années, à l'arrivée de médecins généralistes supplémentaires, mais elle ne garantit en rien qu'ils s'installeront là où on a le plus besoin d'eux. Ainsi l'objet de cet amendement est-il d'autoriser les ARS – agences régionales de santé – à agir sur l'installation des généralistes sur le plan géographique, en les conventionnant complètement là où ils manquent et en ne les conventionnant que partiellement là où ils sont le plus ...
Aujourd'hui, 6 millions de nos concitoyens n'ont plus de médecin référent – plus de médecin du tout, disons les choses comme elles sont. L'amendement que je vous propose avec mes collègues du groupe UDI et indépendants vise à ne conventionner des médecins libéraux, lors de leur installation, que dans les territoires qui en ont besoin, à l'instar de ce qui se fait pour les pharmacies. Celles-ci sont en effet régulées : il y a des conditions à respecter pour pou...
Nous sommes actuellement dans une période de pénurie de médecins. De Xavier Bertrand, quand il était ministre de la santé, à Olivier Véran, en passant par Mmes Bachelot, Touraine et Buzyn, depuis quinze ans, nous avons tout essayé ! Nous avons essayé les maisons pluridisciplinaires, le relèvement du numerus clausus, la télémédecine, la défiscalisation, et même les primes à l'installation jusqu'à 50 000 euros. Le mois dernier, dans la circonscription dans laq...
Ce n'est pas moi qui le dit, mais les médecins libéraux que je rencontre. Ils n'y arrivent plus et laissent des patients atteints de maladies très graves sur le bord de la route, car ils ne peuvent les prendre en charge : c'est au-delà de leurs possibilités de travail. C'est ainsi depuis des années et nous ne voyons pas d'autre solution que nous vous proposons ici : tout a été essayé et rien n'a fonctionné convenablement.
Cet amendement, que nous avons déjà défendu par le passé, a été parfaitement présenté par mes collègues. Il s'agit de n'autoriser l'installation d'un médecin dans une zone sur-dense que s'il vient compenser le départ d'un autre médecin qui y était installé. Cela permettrait d'instaurer un peu – un petit peu – de régulation. J'estime que la puissance publique ne peut se satisfaire de la situation actuelle et que nous devons agir pour la santé de toutes et de tous.
Cet amendement va bien sûr dans le même sens que ceux que mes collègues viennent de présenter mais vise à aller encore plus loin, en anticipant l'installation des jeunes médecins libéraux dans les déserts médicaux. Vous le savez, depuis 2017, nous avons successivement voté un grand nombre de lois dans le domaine de la santé, auxquelles s'est récemment ajouté le Ségur de la santé, qui les a complétées avec de belles mesures de nature à encourager les acteurs du secteur. Toutefois, au-delà de cet arsenal de mesures, il nous manque l'élément essentiel que sont les médecins...
...t très régulièrement lors de l'examen des lois de financement de la sécurité sociale (LFSS) ainsi que de certaines propositions de loi, et a également été soulevée lors de la discussion de la loi « santé » de 2019. Comme vous, cher collègue Benoit, je suis bien conscient des difficultés. Vous avez rappelé le nombre de Français concernés : en Charente, ce sont 15 % des habitants qui n'ont plus de médecin traitant, et la situation s'aggrave. Depuis 2017, nous avons lancé bon nombre de chantiers. Vous l'avez dit, le numerus clausus a été augmenté, mais ce n'était pas suffisant : c'est pourquoi nous l'avons ensuite supprimé. Nous avons imposé aux internes en médecine générale de faire des stages en zone sous-dotée, afin de leur faire découvrir ce type d'exercice. Nous avons pérennisé et élargi le c...
...elles. Surtout, nous en parlerons dans quelques semaines lors de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi « 3DS » – projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale –, nous allons faciliter la création de maisons de santé par les collectivités. Il s'avère en effet que les jeunes médecins veulent diversifier leurs modes d'installation. Pour rendre l'activité libérale plus attractive, il convient d'ouvrir des possibilités de salariat. Nous l'avons fait dans le cadre de la loi « santé », qui autorise les établissements de santé à créer des centres de santé, et nous le ferons avec le projet de loi « 3DS », qui permettra donc, si nous la votons, aux collectivités de le faire. Cela a...
Et si cela ne marchait pas, on reviendrait en arrière. Cette mesure n'est pas contre les médecins libéraux, mais nous n'avons pas essayé le conventionnement sélectif.
...vous ! Nous vous demandons simplement d'autoriser les ARS à lancer une expérimentation. Si cela marche, tant mieux, si cela ne fonctionne pas, on y met un terme. Force est de constater que la politique incitative échoue depuis vingt ans : à 60 kilomètres de la capitale de la France, en Île-de-France, région dont le PIB est le plus élevé du pays, il faut huit mois pour avoir un rendez-vous chez un médecin. Je suis désolé, mais pour moi cela ne passe pas, et cela ne passe pas non plus chez mes administrés.
…mille jours, en zone sous-dotée en médecins ne serait pas exorbitant ! Au bout de cette période, il fera ce qu'il voudra. Les professeurs formés dans ce pays n'enseignent pas où ils veulent.
Le travail des professeurs est encadré et régulé. Dans notre pays, des Françaises et des Français, jeunes et moins jeunes, se retrouvent sans solution médicale. Qui rembourse les consultations ? La caisse primaire d'assurance maladie. Nous votons le budget de la sécurité sociale : si ce n'est pas de l'argent public, qu'est-ce donc ? Je veux bien que les médecins soient libéraux. Depuis cinquante ans, beaucoup de parlementaires étaient médecins de profession.
…qui vise à ce que les médecins s'installent là où il y en a besoin, au moins pour un certain temps. L'élection présidentielle arrive : vous pouvez être certains que je ferai partie des députés qui mettront cette question sur la place publique. Les candidats vont venir dans nos circonscriptions pour nous dire qu'ils nous aiment et que nos territoires sont attractifs : il y a des maisons médicales partout en France, mais les mé...
Je respecte infiniment le principe de libre installation des médecins, qui est la contrepartie de la difficulté et du caractère exceptionnel de leurs études. Il faut respecter ce droit car leur métier n'est comparable à aucun autre. Cela dit, je ne peux que constater l'hémorragie médicale qu'a subie mon territoire durant les quatre petites années écoulées depuis le début de mon mandat. Des médecins sont partis à l'autre bout du monde du jour au lendemain, plantan...
Les divergences sur le sujet traversent les groupes politiques : il importe de le souligner parce que nous sommes tous confrontés dans nos circonscriptions à la difficulté d'accéder à un médecin. Il y a également des angoisses dans des bourgs-centres, parfois reconnus « petites villes de demain », car soit il n'y a plus de médecin, soit on ignore si ceux qui restent seront remplacés une fois partis à la retraite. Que faut-il faire ? Nous nous posons cette question avec inquiétude. La mesure proposée par les amendements a trait au conventionnement : les consultations des médecins qui s'i...
Ma circonscription, située dans le Nord de la Martinique, est un désert médical avéré. Le conventionnement sélectif pourrait être une solution car des usagers sont refoulés, les médecins refusant les nouveaux patients. Il faut donc apporter une réponse. Madame la ministre déléguée, vous dites que l'on a tout essayé…
Mais la situation s'est hélas aggravée. Moins de 10 % des jeunes médecins s'installent, là réside le problème principal. J'entends les demandes des collègues car on manque de médecins partout dans les territoires et les besoins d'accès aux soins ne cessent de croître, mais je vous assure du fond du cœur qu'une telle expérimentation ne ferait qu'accentuer la baisse des installations.