Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

... l'Assemblée nationale. Il nous semble important que le Gouvernement puisse remettre un rapport sur la mise en place des auxiliaires médicaux en pratiques avancées et les protocoles de coopération. La pratique avancée a été ouverte par la loi santé de 2016 et vise un double objectif : améliorer l'accès aux soins ainsi que la qualité des parcours des patients en réduisant la charge de travail des médecins sur les pathologies ciblées. Elle favorise également la diversification de l'exercice des professionnels paramédicaux et débouche sur le développement des compétences vers un haut niveau de maîtrise. Trois domaines sont concernés : les pathologies chroniques stabilisées ; l'oncologie et l'hémato-oncologie ; la maladie rénale chronique et la dialyse. Ainsi, ce rapport, solution de repli suite ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Cet amendement vise à rétablir l'article que nous portions en première lecture avec nos collègues Cyrille Isaac-Sibille et Agnès Firmin Le Bodo et qui a été supprimé par le Sénat. Il s'agit d'inscrire au niveau législatif la coopération entre médecins, infirmiers, psychologues et assistants de service social de l'éducation nationale, au même titre que la coopération indispensable entre professionnels de santé pour le bien des citoyens, mise en évidence précédemment. Alors que ces quatre corps de métier font preuve, comme bien d'autres professionnels de santé, d'une implication de tous les instants dans la crise sanitaire, la défense de cet a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Mon amendement vise à rétablir une disposition qui a été supprimée au Sénat. Elle autorise les sages-femmes à adresser une patiente à un médecin spécialiste. Cette mesure permettrait de mieux reconnaître le rôle des sages-femmes dans le cadre du parcours de soins coordonnées, de réaliser des économies de temps, voire financières, au bénéfice des patientes suivies pour une grossesse ou dans le cadre de leur suivi gynécologique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chiche :

Mon amendement prévoit de rétablir l'article supprimé au Sénat qui prévoyait la possibilité d'offrir aux patientes qui en ont besoin de recourir à un médecin spécialiste et de bénéficier du même remboursement, peu importe que la consultation spécifique lui ait été prescrite par son médecin ou par sa sage-femme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

L'amendement AS73 vise à reconnaître le rôle des sages‑femmes dans le cadre du parcours de soins coordonnés en leur permettant d'adresser leurs patients à un médecin spécialiste, sans pour autant que ces mêmes patientes soient pénalisées financièrement. Cette mesure, outre qu'elle constitue une amélioration dans le parcours de soins des femmes, représente une source d'économie substantielle pour la sécurité sociale, en évitant les doubles consultations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Cet amendement supprime l'article 2 sexies adopté au Sénat, qui ouvre la possibilité pour les infirmiers et les médecins généralistes de délivrer des autotests VIH. Or il nous paraît prématuré. La question de l'accès au dépistage sera traitée dans le cadre de la prochaine feuille de route de la stratégie nationale de santé sexuelle, dont les travaux vont commencer très prochainement. Elle permettra de consulter l'ensemble des acteurs concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Cet amendement supprime l'article 2 septies adopté au Sénat qui sera prochainement satisfait en grande partie, puisqu'une décision du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé devrait intervenir pour permettre la primo-prescription des PrEP par les médecins généralistes. Comme précédemment, cet article me paraît prématuré puisqu'une feuille de route de stratégie nationale de la santé sexuelle doit intervenir prochainement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Cet amendement précise la rédaction de l'article 2 nonies adopté au Sénat. Il prévoit qu'un décret fixera les conditions dans lesquelles le compte rendu du bilan réalisé par l'orthophoniste est transmis au médecin traitant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Les biologistes sont des médecins, ce sont eux qui font les prélèvements : ils sont tout à fait aptes à vacciner. Pourquoi détricoter systématiquement ce qu'a fait le Sénat et vouloir supprimer cet article, après avoir supprimé le précédent ? Les biologistes pourraient avoir un rôle utile dans la vaccination, dans le contexte actuel et au‑delà.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Je ne suis pas favorable, je l'ai dit, à ce que l'on autorise les laboratoires d'analyses de biologie médicale à vacciner. Votre amendement pose en outre de vrais problèmes de mise en œuvre, puisque vous demandez que ces actes de vaccination ne soient réalisés qu'en présence d'un médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Il s'agit de compléter l'article 4 quinquies, introduit par le Sénat, afin de permettre aux médecins hospitaliers évoluant au sein d'un établissement de santé privé d'intérêt collectif (ESPIC) d'exercer également une activité libérale. Une telle disposition permettrait de revaloriser leurs émoluments. Avec le Ségur de la santé, on a fait beaucoup pour l'hôpital public, mais pas grand-chose pour les établissements privés à but non lucratif. Ce matin, à l'occasion de la présentation de son plan ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

...e » comme structure interne des pôles d'activité des centres hospitaliers et universitaires, ainsi que l'appellation de « chef de service ». Il paraît toutefois essentiel que la nomination des chefs de service dans les centres hospitaliers universitaires (CHU) respecte la place de l'université et prévoie une désignation conjointe avec le directeur de l'unité de formation et de recherche (UFR) de médecine. Or la rédaction actuelle de l'article exclut le directeur de l'UFR lorsqu'il s'agit de nommer lesdits chefs de service en médecine, en odontologie et en pharmacie dans les centres hospitaliers et universitaires. Je tiens à rappeler que les services en centres hospitaliers et universitaires sont souvent dirigés par des enseignants hospitalo-universitaires, que les services relèvent presque touj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Par définition, un centre hospitalo-universitaire est à la fois un centre hospitalier, avec des médecins, et un centre universitaire, avec des professeurs. Nous nous félicitons de la réintroduction des notions de « service » et de « chef de service », mais il paraît essentiel que les universitaires soient consultés pour la nomination des chefs de service : il y va du respect de la faculté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Je suis défavorable à ces sous-amendements. Nous parlons de l'échelon du chef de service. Même dans les CHU, les chefs de service ont pour mission d'organiser le service. Il est vrai que cet amendement est issu de la Conférence des doyens des facultés de médecine, mais les syndicats des étudiants, pour leur part, n'y sont pas favorables. Il nous semble que des praticiens hospitaliers peuvent tout à fait être nommés chefs de service, à côté de professeurs universitaires, dans les CHU. Ajouter une troisième entité universitaire sur cet échelon de chef de service ne me semble pas aller dans le sens que nous souhaitons, celui d'un partage des tâches, à même ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Ce sujet est majeur. La Conférence des doyens des facultés de médecine explique qu'il serait préférable, pour les CHU, de revenir aux dispositions antérieures. Lorsque des praticiens hospitaliers chefs de service sont aussi universitaires, ils sont au quotidien sur le terrain, tout en menant des travaux de recherche, qui sont essentiels. C'est ainsi que cela se passe. Tel a été mon vécu ! Moi aussi j'ai usé mes fonds de culotte sur les bancs des facultés, auprès de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

...vanche, je ne souhaite pas que nous retirions la possibilité offerte aux établissements de pouvoir fusionner la CME et la CSIRMT. Je suis attaché à cette fusion, pour les établissements volontaires. Cette demande, présentée lors du « Ségur », émanait de petits établissements et visait à permettre à tous les personnels de pouvoir échanger au sein de la même instance. Retirer ces cloisons entre les médecins et les paramédicaux est un progrès notable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale :

...e ces avancées n'estompe cependant pas le bilan globalement décevant du plan. Il y a bien sûr le bilan très décevant de la recherche, dont j'ai déjà parlé. Il y a aussi le bilan de l'épidémiologie qui suscite beaucoup de scepticisme. Les modalités d'établissement des données officielles me laissent effectivement perplexe. Une grande part d'entre elles repose sur le réseau Sentinelles, réseau de médecins et de pédiatres volontaires dont la présence dans nos territoires suscite des interrogations. Par exemple, en 2018, dans mon département de l'Orne, un seul médecin généraliste appartenant au réseau Sentinelles était en fonction et a « remonté » les cas de maladie de Lyme qu'il a observés – cet exemple n'est pas isolé. Selon le bilan annuel du réseau Sentinelles, en 2018, 29 des 96 départements m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Trisse :

... Des amendements avaient effectivement été déposés dans le sens d'un plus grand soutien de la recherche, j'en ai présenté également, avec Jeanine Dubié et Vincent Descoeur. Alors qu'ils émanaient de plusieurs groupes politiques, cette démarche n'a pas été couronnée de succès. La question est celle de la recherche fondamentale, mais également de la recherche clinique. Que se passe-t-il lorsque le médecin ne parvient pas à dépister la maladie ? Il convient de développer la recherche sur la manière dont on dépiste la maladie. En outre, peut-être faudrait-il soutenir davantage la recherche portant sur la thérapeutique car la cause de cette maladie reste nébuleuse. Par ailleurs, d'après les témoignages que j'ai recueillis, un effort de recherche à l'échelle européenne semble nécessaire car une reche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

...elle a presque cinquante ans et a été décrite en 1977 dans la ville de Lyme, située dans l'État américain du Connecticut, mais, en termes de biologie évolutionniste, elle existe depuis 60 000 ans. En ce qui concerne les parcours, il ne me paraît pas possible de dissocier la prise en charge et l'évaluation du financement. Une grande ambition est annoncée, notamment quant aux soins gradués avec la médecine générale, puis les centres de compétences spécialisés et enfin les centres de référence nationaux chargés notamment des formes complexes et de la recherche. Avez-vous évalué ce maillage, par rapport à la prise en charge de la souffrance des patients, de leur errance diagnostique et de l'homogénéisation des pratiques, en particulier des tests ? Les dispositifs sérologiques ou encore les Wester...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale :

..., tout comme l'éducation nationale et les collectivités territoriales. Pour renforcer la démocratie sanitaire, il faut permettre aux associations de patients de jouer leur rôle. Je salue l'engagement de Mme Dalloz dans la lutte contre la maladie de Lyme. Nous ne pouvons que nous réjouir que le sujet soit aujourd'hui amplement évoqué. Vous évoquiez, chère collègue, le désarroi des patients et des médecins face au diagnostic, avec la coexistence de plusieurs écoles. Pour avancer, comme dans d'autres domaines, il faut, j'y reviens, améliorer nos connaissances, ce qui ne peut passer que par la recherche. Et, au delà de la mobilisation de fonds pour la recherche, il faut une animation de la recherche par un pilote pour créer un véritable effet d'entraînement, un mécanisme de cohorte, et permettre à l...