Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Tout d'abord, je voudrais saluer le travail considérable effectué par des chercheurs et des médecins pour appréhender et comprendre si rapidement le virus responsable de la covid-19. Il n'en demeure pas moins que le chemin à parcourir est encore long. Depuis le début de l'épidémie, chaque jour semble apporter son lot de découvertes inattendues, parfois déconcertantes. Depuis deux mois, nous voici confrontés à des mutations de ce virus, des variants improprement appelés britanniques, sud-africa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ques, ces complications persistantes renvoient à un constat : plus de 30 % des malades ont encore des symptômes après six semaines, voire après plusieurs mois. Hier, l'OMS s'est penchée sur la question et selon la responsable de la riposte au covid-19, « il faut mieux comprendre la cause pour que nous puissions améliorer la prévention, la gestion et les façons de la soigner ». Sans attendre, des médecins et des chercheurs mettent d'ores et déjà en commun leurs connaissances. Ces recherches sont essentielles à une meilleure appréhension de ces pathologies et au développement de réponses pharmaceutiques. D'ailleurs, la HAS recommande de financer des travaux de recherche pour répondre aux nombreuses questions scientifiques qui demeurent sur ces symptômes et la façon de les traiter. Notre pays compt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Pour ce qui est du suivi des patients, la HAS a recommandé, la semaine dernière, « une approche personnalisée coordonnée par le médecin traitant et une place centrale pour la rééducation, notamment respiratoire ». Ces recommandations impliquent bien sûr d'outiller les médecins traitants pour l'accompagnement de ces patients, mais aussi de reconnaître le covid long comme une affection de longue durée afin de permettre une prise en charge intégrale et de ne pas en faire, là encore, un nouveau terrain d'inégalités. Enfin, s'agissan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...i a fait parvenir un lot de quinze masques FFP2 très protecteurs, d'ailleurs produits en Allemagne, à 27 millions de foyers allemands ? Je le réclame depuis des mois, mais cela n'intéresse pas M. Véran. Pourquoi n'agissez-vous pas dans le sens d'un renforcement de l'immunité collective par une vraie politique de prévention, grâce à la vitamine D, qui a été recommandée par l'Académie nationale de médecine dès le mois de mai ? Ce n'est ni moi ni des médecins comme le docteur Didier Raoult ou le professeur Christian Perronne, que vous détestez, mais l'Académie nationale de médecine elle-même qui le préconise. Rien n'est fait. Six sociétés savantes, soixante-treize experts signataires d'un appel daté du 19 janvier, une étude du CHU d'Angers et des recherches du monde entier prouvent que la carence e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

..., notre fil conducteur est le même que celui des partenaires sociaux qui les a amenés, dans l'accord national interprofessionnel – ANI – , à adopter des dispositifs préventifs tels que l'entretien de mi-carrière. Il s'agit aussi d'agir en amont, le plus tôt possible, et c'est pourquoi nous avons déjà enrichi cet article en commission en instaurant une détection précoce des risques en lien avec le médecin conseil car, en matière de maintien ou de retour dans l'emploi, chaque jour compte, et il faut que l'accompagnement se mette en place très rapidement. Là est vraiment le nerf de la guerre. Ainsi, l'article 18 inscrit dans la loi les examens de reprise et de préreprise réalisés par le médecin du travail dans le cadre d'un arrêt de travail. Il prévoit également un rendez-vous de liaison entre le s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...permettant à l'employeur et au service de prévention et de santé au travail de préparer, dites-vous, le retour du salarié dans l'entreprise. Mais si ce rendez-vous a pour but de fournir des informations en matière de prévention au salarié, il est difficile de comprendre son utilité au vu de la visite médicale déjà existante, d'autant que le salarié peut toujours solliciter un rendez-vous avec la médecine du travail, y compris pendant son arrêt. L'articulation est donc difficile à saisir ; il faudrait, à tout le moins, que la visite médicale précède tout autre rendez-vous, à commencer par le rendez-vous de liaison auquel participera l'employeur. Le risque est que cette discussion tripartie effleure ou aborde des sujets liés à la santé du salarié, sur la base d'informations qui sont donc confident...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

S'il faut être député spécialiste du sujet pour discuter de cet article, nous allons avoir un problème. Faut-il être DRH pour être spécialiste de cette question ? Ce n'est pas mon cas, madame Fabre : de votre point de vue, je dois donc faire partie de vos collègues non spécialistes. Néanmoins, j'ai longtemps été salariée et, à ce titre, j'ai passé des visites auprès de la médecine du travail. On pourrait donc considérer que j'ai une certaine expérience du sujet. Ne divisez pas les députés. Vous me connaissez, je ne suis pas contre quelques taquineries. Permettez-moi donc de vous le dire : si vous aimez écouter les députés spécialistes, quel dommage de n'avoir jamais voté mes amendements relatifs aux aides-soignants ! Soyez rassurés, chers collègues, cet amendement est i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Le rendez-vous de préreprise est un rendez-vous médical qui a lieu avec le médecin du travail et l'employeur ne participe pas à cet échange. Nous souhaitons que les deux rendez-vous soient bien distingués. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

Cet amendement vise à permettre au médecin du travail et aux services de santé au travail de recourir à des dispositifs d'accompagnement autres que techniques, afin qu'ils disposent de l'ensemble des solutions permettant aux salariés concernés par un problème de santé au travail, qu'ils soient ou non en situation de handicap, de se maintenir dans l'emploi. Ces dispositifs incluent l'accès à une formation-reconversion en vue d'un changemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Un mot sur les problèmes que soulève cet article, en particulier la pénurie de médecins du travail, à laquelle il faut remédier avant tout, compte tenu de l'âge avancé des médecins du travail et de la très faible attractivité de cette filière. En outre, le recours à des médecins correspondants n'est au mieux qu'une fausse solution, car la pénurie touche également cette catégorie de médecins de ville. Et la médecine du travail nécessite une formation spécifique. En somme, la mesure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Je crains en effet que cet article ne produise pas l'effet escompté. Vous proposez de faire appel à la médecine de ville alors qu'elle souffre elle aussi d'un manque de médecins. Je regrette que nous ne traitions pas le problème en amont en formant davantage de médecins du travail. J'ai proposé deux amendements en ce sens qui ont, tous les deux, été déclarés irrecevables. Le premier donnait la possibilité aux étudiants de deuxième cycle des études de médecine d'effectuer une partie de leur stage, en alte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Compte tenu de ce qui vient d'être évoqué par mes collègues, j'ai déposé un amendement de suppression de cet article. Médecin du travail est un métier qui requiert de suivre une formation et d'acquérir l'expérience de ce qui se passe dans l'entreprise, de ce qui s'y vit, ainsi que du travail lui-même. Cette volonté de faire appel à des médecins dont ce n'est pas la spécialité constitue précisément une forme de négation de cette spécialité ; elle vient accréditer l'idée qu'il suffirait d'accomplir un certain nombre de f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Cet amendement vise à supprimer l'article 21, qui prévoit la possibilité de recourir à des médecins correspondants, soit des médecins généralistes libéraux, pour contribuer au suivi des travailleurs, autre que le suivi médical renforcé, en réalisant la visite d'information et de prévention. Comme nos collègues Dharréville et Six l'ont rappelé, la médecine du travail est une spécialité : on ne peut y accéder sans suivre une formation. Or la proposition de loi ne précise pas les modalités de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Alors que la proposition de loi fait consensus, le présent article constitue une fausse bonne idée. D'abord, il va fragiliser la spécialité qu'est la médecine du travail en la dévalorisant, une fois de plus, alors qu'elle manque de reconnaissance et qu'il faudrait plutôt renforcer les émoluments des médecins du travail, afin de rendre leur spécialité plus attractive. Ensuite, c'est une fausse bonne idée de donner la main aux médecins de ville qui, s'ils sont médecins à part entière, ne sont absolument pas formés à cette spécialité : ils ont une bonne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Je comprends très bien l'objet de cet article, qui est de répondre à la pénurie de médecins du travail – dont j'ai parlé tout à l'heure – , en ouvrant la possibilité de recourir à des médecins praticiens correspondants pour contribuer au suivi des travailleurs, à l'exclusion du suivi médical renforcé. Cette mesure transpose d'ailleurs l'une des propositions de l'ANI. Cependant, elle ne résoudra pas le problème de démographie médicale : selon l'Ordre des médecins, la carte des déserts ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Pardonnez ce subit bombardement pacifique et médical contre l'article 21. Je suis d'accord avec tout ce que mes collègues viennent de dire. Ainsi je m'oppose à l'introduction, dans l'organisation de la médecine du travail, de médecins correspondants, à savoir de médecins de soins qui ne sont pas des médecins du travail. La médecine du travail se situe au croisement entre une connaissance de l'état de santé précis du salarié, qui nécessite une compétence strictement médicale, et celle du milieu de travail, qui exige le suivi d'une formation en médecine du travail, comprenant des enseignements dans des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean, rapporteure de la commission des affaires sociales :

On parle ici du médecin praticien correspondant dont l'intervention, ainsi que vous l'avez souligné à plusieurs reprises, vise à résoudre des problèmes déjà bien identifiés dans de nombreux rapports, tels que la question évidente du déficit de médecins, le manque de reconnaissance de cette spécialisation, une population vieillissante et, par conséquent, bien entendu, un besoin de renforts. Alors que l'on comptait, en 2...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Delpirou :

Cet amendement vise à s'assurer que le suivi médical individuel adapté, réservé aux personnes handicapées, est bien assuré par un médecin du travail. Si le suivi médical simple peut être assuré par un médecin correspondant, le suivi adapté doit rester l'apanage du médecin du travail. En effet, il est, grâce à sa connaissance globale de l'entreprise, le plus à même de prendre les mesures adaptées et d'accompagner le travailleur handicapé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Pourquoi suis-je défavorable à cet amendement visant à exclure les personnes en situation de handicap du suivi des travailleurs par les médecins praticiens correspondants ? Non seulement parce qu'une telle mesure complexifierait le dispositif que nous souhaitons instaurer, mais aussi parce que je suis convaincue qu'il nous faut changer de paradigme et accepter que les personnes en situation de handicap relèvent avant tout du droit commun. Celles-ci peuvent bien sûr être suivies par les médecins du travail pour des handicaps nécessitant u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Il vise à prévoir que nul ne peut être médecin praticien correspondant pendant plus de cinq ans.