Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

Je félicite à mon tour Mme Véronique Louwagie pour son travail de long cours, qui nourrira, je l'imagine, les futurs travaux de nos collègues Jeanine Dubié et Nicole Trisse, dans le cadre de la mission d'information de la commission des affaires sociales relative à la maladie de Lyme. Je souhaiterais des précisions sur le rôle du médecin référent. Les médecins généralistes n'ayant pas la qualité de référent peuvent-ils faire remonter des données relatives au nombre de cas identifiés, et s'ils n'en ont pas la possibilité, pourquoi existe-t-il une obligation de référencement pour assurer cette mission ? Par ailleurs, de qui dépendrait le référent national évoqué précédemment, et sur quel budget ses dépenses de fonctionnement serai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie, rapporteure spéciale :

...eloppement pédiatrique du produit. Si l'on peut se féliciter de ces travaux, ils ne sont toutefois pas financés par la France, ce que l'on peut regretter. À cet égard, la France devra être vigilante pour que le vaccin puisse être commercialisé en France, et j'estime que l'effort de recherche en matière de vaccination doit être accru dans notre pays. Mme Verdier-Jouclas, vous vous étonnez que les médecins généralistes n'aient pas à déclarer les cas de maladie de Lyme. Je le confirme : les seules personnes tenues de recenser les cas sont les référents, nommés sur la base du volontariat. Dans vingt-neuf départements, nous ne comptabilisons pas plus de deux médecins référents. En d'autres termes, la maladie de Lyme est peu référencée, et les chiffres produits par les départements ne reflètent pas la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

Tant de patients, tant de médecins, tant de scientifiques nous ont accompagnés dans ce parcours législatif. Ils ont chacun mis un peu d'eux-mêmes dans ce texte et je les en remercie. De longs mois après avoir été contaminés, des enfants et des adultes subissent encore des affections cardiaques, articulaires, respiratoires, neurologiques et psychologiques. Ces handicaps sont aggravés par le manque actuel de connaissance et de rec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

...dans une période où le numérique joue un rôle grandissant dans le domaine de la santé. Depuis le début de l'épidémie, les Français se sont tous approprié des outils numériques plus ou moins innovants et très utiles dans la lutte contre le virus. Comme vous l'avez évoqué et décrit, l'application TousAntiCovid permet d'accélérer le traçage des cas contacts. Par ailleurs, le développement de la télémédecine a aussi facilité la continuité de l'accès aux soins pendant le confinement. De notre côté, nous avons agi en faveur de la télémédecine en prolongeant la prise en charge intégrale de la téléconsultation par l'assurance maladie dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021. Plus récemment, le système de prise de rendez-vous pour vacciner les personnes les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...attraper le retard que la France avait pu prendre. J'ai aussi relevé les objectifs à moyen et long terme. J'ai aussi retenu les informations apportées par la CNAM relatives aux mesures dérogatoires destinées à répondre à la crise covid, notamment la téléconsultation et les outils numériques mis en œuvre. Enfin, j'ai aussi apporté une grande attention aux propos tenus par les entreprises de la télémédecine, qui selon moi, amènent à la réflexion. Pour notre part, nous considérons que la technologie et le numérique sont l'avenir de la santé. Aussi, il est probable que nous devions nous efforcer d'être aussi performants que possible sur la question. Le numérique peut augmenter l'offre de soin et la qualité de la réponse médicale pour les patients, et, me semble-t-il, elle peut même l'humaniser. Le s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

...de juin. Ils sont révélateurs de séquelles à long terme qui empêchent la reprise d'une vie normale, le retour au travail et à une vraie vie sociale. Il semblerait que la proportion de malades qui développent le covid long s'élève à 10 % ; une étude anglo-saxonne l'évalue même à 20 %. Nous devons en être conscients, les malades atteints de symptômes persistants sont, depuis des mois, baladés d'un médecin à l'autre, d'un service hospitalier à un autre. Ils ne sont pas reconnus et se heurtent à l'incompréhension de leurs proches, de leur employeur, mais aussi, pour beaucoup, des professionnels de santé eux-mêmes : personne, dans le corps médical, n'avait envisagé l'existence de symptômes persistants. Ces malades attendent et espèrent beaucoup de ce débat. Je vais vous rapporter quelques témoignage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Tout d'abord, je tiens à signaler les progrès réalisés progressivement sur le contact tracing. En effet, en tant que professionnelle de santé, j'ai pu mesurer leur réalité et il me semble important de souligner que cela fonctionne de manière assez satisfaisante. Concernant le parcours de soins et la télémédecine, il a été déclaré que la télémédecine contribuait au respect du parcours de soins, car la téléconsultation était davantage orientée vers le médecin de ville. Nous devons nous en féliciter, mais il faut également admettre que ce n'est pas uniquement le cas. En effet, cela a fonctionné pendant la crise, car les patients se sont naturellement orientés vers leur médecin traitant, mais la question es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Depuis plusieurs années, notre système de santé connaît des mutations, avec notamment l'émergence de projets numériques innovants ayant pour objectif de mieux soigner. L'épidémie de covid‑19 a sans nul doute provoqué un regain d'intérêt pour des solutions de télémédecine apparues comme un outil indispensable dans un contexte de contagiosité, de confinement et même d'isolement. Le succès récent de ce mode de consultation s'explique également par la mobilisation massive et rapide des moyens adéquats pour répondre aux besoins plus urgents. Néanmoins, des freins restent encore à lever. Je pense notamment à l'enjeu du déploiement du très haut débit dans des zones bla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...oqué des partenariats public-privé innovants, une concurrence déloyale public-privé – ce qui me heurte un petit peu – et des approches distinctes entre la sécurité sociale et la DNS sur le rapport aux différents acteurs. Aussi, je m'interroge sur nos capacités propres à déployer ces outils, à développer des solutions du numérique en santé. Je souhaiterais aussi questionner les entreprises de télémédecine sur leurs résultats financiers 2020, sur la répartition de la valeur au sein de leurs entreprises. Il a également été soulevé la question de savoir où commence l'action publique et où s'applique la concurrence. Je serai donc intéressé pour connaître votre point de vue de la DNS et de la sécurité sociale sur le sujet. Évidemment, je comprends la préoccupation d'éviter les logiques commerciales s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

...uté à de nombreuses reprises avec la DNS, ma question porte sur l'interopérabilité des systèmes, plus que jamais prégnante dans le sujet. Nous observons en effet de façon récurrente que de nombreuses plateformes ont été mises en place, SI-DEP et Vaccin Covid notamment, et nous constatons qu'elles ne sont pas unies dans leur accessibilité. Je le constate d'ailleurs au quotidien dans ma pratique de médecin généraliste, entre le logiciel métier et la plateforme amelipro par exemple. L'éternel souci concerne en effet la qualité de la donnée collectée, le fameux shit in, shit out. Aussi, je souhaiterais savoir comment nous pourrions faire progresser le sujet pour obtenir une concordance de ces plateformes. Enfin, concernant la télémédecine, nous avons constaté qu'un certain nombre de consultat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

...ers de nos concitoyens sur l'ensemble du territoire de la République. Que ce soit par la maladie ou par la perte d'un proche, elle a marqué des milliers de Français dans leur chair. Dans ce combat contre le covid-19, nous devons tout d'abord saluer l'engagement de tous nos professionnels de santé. À l'hôpital, dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – EHPAD – ou en médecine de ville, tous se battent pour protéger les plus vulnérables face au virus. Je veux également saluer la mobilisation de toute la population pour freiner au maximum la progression de la pandémie dans tous les territoires. Mes chers collègues, nous le savons : la crise que nous traversons depuis un an provoque des affections graves sur les plans économique, psychologique et social. Notre société ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

La France est encore loin de la médecine 4 P : prédictive, préventive, personnalisée et participative. De nombreux outils numériques permettent d'avoir une vision de ce que pourrait être la santé de demain, avec des patients acteurs de leur santé, avec des objets connectés, avec des professionnels de santé accompagnés par des logiciels dans le diagnostic ou dans le traitement, avec un système de santé plus collaboratif et agile. Certe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

La pandémie de coronavirus a accéléré le recours à la pratique à distance de la téléconsultation. Elle a en effet été multipliée par trois pour les patients et par cinq pour les médecins. Nous sommes ainsi passés de 400 000 téléconsultations annuelles à près d'un million par semaine au plus fort de la crise en mars et avril 2020. Ces éléments nous ont été fournis par un baromètre Odoxa. Si nous pouvons nous féliciter d'avoir trouvé des solutions pour répondre aux conséquences de la crise sanitaire que nous subissons, ces nouvelles techniques posent néanmoins de réelles interrog...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Mesdames et messieurs, je voudrais vous interroger sur le développement de la télémédecine, constaté à deux vitesses dans notre pays. Il y a comme un lien avec l'organisation territoriale de la santé. Il est vrai que la création et le financement des CPTS dépendent notamment des ARS. Nous observons que ces CPTS se mettent plus rapidement et plus facilement en place dans des métropoles, plus difficilement et plus lentement dans des territoires périphériques. Pourtant, les ARS sont en c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

Je souhaite aborder le sujet de la prévention. La crise de la covid a permis des progrès très rapides et très impressionnants en télémédecine. Aussi, en matière de prévention individuelle, comment faire que demain, toutes ces avancées servent à une vraie politique de prévention caractérisée par une prévention individuelle, une information ciblée, des informations et une démarche traçable ? De plus, pour la CNAM, quelle sera la rémunération des actes de prévention ? Nous l'observons en ce moment dans la médecine du travail, avec l'intr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...ès aux soins. Nous le constatons chaque jour puisque dans nos permanences, au regard des difficultés rencontrées par ces mêmes personnes, notamment des personnes âgées pour la prise de rendez-vous en ligne pour la vaccination contre la covid. La téléconsultation est la télé‑expertise sont des atouts et des outils majeurs. Des expérimentations ont été autorisées par les ARS pour développer la télémédecine, mais aussi la téléconsultation au sein des officines. J'en parle d'autant plus aisément que ceci est le cas dans ma circonscription. Les retours sont extrêmement positifs, ce qui s'explique aisément par le fait que les patients connaissent très bien leurs pharmaciens et ont l'habitude de fréquenter régulièrement leurs officines pour les médicaments. Il n'y a donc pas de crainte, pas de défiance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...re pathologie à propos de laquelle il nous reste beaucoup de progrès à faire – c'est un de mes combats, vous le savez. Nous devrons donc réfléchir à un modèle de soin prenant en considération cette incapacité à effectuer seul les tâches de la vie courante. La nécessité de créer un cadre pour traiter les conséquences à long terme du virus amènera également à concentrer les informations pour chaque médecin et donc à créer un parcours identifié et identique pour tous les malades. C'est par la recherche que nous pourrons trouver et révéler les marqueurs du covid long et ainsi limiter l'errance médicale que vivent certains patients, qui ajoute une fatigue psychologique à la fatigue physique des symptômes. Comme le soulignait l'écrivain et philosophe suisse Henri-Frédéric Amiel, « Connaître son mal es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...is lundi, j'ai suivi les attaques qui ont visé trois établissements du centre hospitalier de Villefranche-sur-Saône. Nous avons perdu l'accès à toutes les données, ce qui a occasionné l'annulation de toutes les opérations, l'arrêt du fonctionnement des urgences et des déprogrammations. Ce matin encore, la directrice devait travailler sur son ordinateur personnel, sans aucun accès aux données. Les médecins et le personnel sont condamnés à utiliser le papier et les crayons, comme vingt ans plus tôt. La menace est forte et des rançons sont demandées. Ce risque inquiète fortement tant les patients que les médecins. Aussi, pouvez-vous nous donner un certain nombre de garanties sur la protection des données que nous serons de plus en plus amenées à collecter dans l'intérêt de notre santé ? Il s'agit d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Suite à cette question, j'ai déposé une proposition de loi visant à mettre en place une plateforme où tous les patients concernés pourraient décrire leurs symptômes, ce qui pourrait permettre aux médecins d'en tirer un bilan exploitable. Cette proposition de loi serait profitable à tous, utile notamment dans l'élaboration d'un parcours de soins adapté à ces patients…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Les patients pourraient ainsi être orientés soit vers leur médecin traitant et faire l'objet d'un protocole de prise en charge, soit vers une unité de soins post-covid-19 pour ceux atteints de pathologies plus lourdes. Pour faciliter l'orientation des patients aux pathologies lourdes et persistantes, nous proposons que l'ARS apporte les moyens humains et financiers nécessaires. Ajoutons que les analyses et les soins nécessaires devraient être pris en charge à 1...