Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

. L'amendement AS215 vise à élargir le champ potentiel des actes praticables par les personnels non médicaux à certains actes assistés par la technologie. Il s'agit de tirer profit du développement de la télémédecine. Cet amendement est frappé au coin du bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Avis défavorable. Les coopérations doivent être placées sous la responsabilité d'un médecin. J'estime, moi aussi, que les nouvelles technologies représentent une réelle opportunité pour faire évoluer les professions de santé, et mon amendement précédemment adopté en tient compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Nos auditions et nos débats ont démontré qu'il importe de supprimer la notion de référentiel. Les sages-femmes pourront prescrire des arrêts de travail sans limitation de durée, comme les chirurgiens-dentistes et les médecins. Il s'agit d'une disposition de bon sens et d'équité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Mon amendement vise à faciliter le travail des sages‑femmes et la prise en charge des femmes enceintes en donnant aux premières la possibilité de renouveler un arrêt de travail initial prescrit par un médecin dans le cadre du suivi de grossesse ou lors de la période postnatale. Cela évitera des dépenses supplémentaires liées à la consultation d'un médecin pour le simple renouvellement d'un arrêt de travail, ainsi que des déplacements parfois compliqués dans les territoires ruraux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...mposées. L'amendement AS266 de la rapporteure, que la commission vient d'adopter, autorise déjà les sages-femmes à prescrire des arrêts de travail au-delà de quinze jours. Mon amendement vise à préciser qu'elles peuvent prolonger ces arrêts de travail afin de pouvoir suivre leurs patientes tout au long de leur parcours, en particulier dans le cadre d'une grossesse, au lieu de les renvoyer vers un médecin. Par cet amendement, nous reconnaissons le travail essentiel des sages-femmes, nous améliorons la prise en charge de la santé des femmes et nous évitons à la collectivité un certain nombre de coûts potentiels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

... droits des femmes, qui préconise de permettre aux sages-femmes de pratiquer des IVG par voie chirurgicale jusqu'à la dixième semaine de grossesse. Hier soir, dans le cadre du PLFSS, nous avons voté une expérimentation allant dans ce sens ; nous souhaitons ici pérenniser cette disposition en l'introduisant définitivement dans la loi. Cette avancée, très attendue, permettra de pallier le manque de médecins et donc de réduire les inégalités d'accès à l'IVG sur le territoire. N'ayant pas pu m'exprimer sur mon amendement AS87, que l'adoption de votre amendement AS266 a fait tomber, je tiens à vous féliciter, madame la rapporteure, d'avoir entendu la demande des sages-femmes en supprimant la durée plafond des arrêts de travail qu'elles ont le droit de prescrire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...d'une femme enceinte les examens et bilans strictement nécessaires à la prévention et au dépistage, dans des conditions définies par arrêté. Cette mesure améliorera la prise en charge globale car, lorsqu'une sage-femme prescrit quelque chose à une femme enceinte, elle explique souvent à son partenaire qu'il a besoin de passer, lui aussi, des examens ou des bilans, et elle le renvoie alors vers un médecin généraliste. Or certains ne vont pas au bout de la démarche, entraînant une perte de prise en charge et une diminution de la qualité des soins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

Avis défavorable, car les actes de télémédecine correspondent à l'une des grandes orientations de la négociation conventionnelle en cours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Il s'agit de donner aux femmes enceintes la possibilité de déclarer à l'assurance maladie le nom de leur sage-femme référente. Cette mesure s'inscrit dans une volonté de renforcer le lien et la coordination entre la médecine de ville et l'hôpital, en créant des parcours coordonnés pour les femmes enceintes, car la périnatalité est souvent oubliée dans l'exercice coordonné.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

Cet amendement, qui correspond à une demande de longue date des sages-femmes, vise à créer un statut de sage-femme référente sur le modèle du médecin traitant, que nous connaissons bien et qui a fait ses preuves. Cela permettrait d'améliorer la coordination et la continuité des soins dont chaque femme peut bénéficier lors d'une grossesse. Nous savons tous ici que les sages-femmes, qui exercent de nombreuses compétences médicales auprès des femmes et des nouveau-nés, ont vocation à être des acteurs médicaux de premier recours auprès des femmes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Le statut de médecin traitant ou de médecin référent a été créé pour lutter contre le nomadisme médical. Sauf erreur de ma part, les femmes enceintes ne changent pas de sage-femme au cours de leur grossesse. Le conseil de l'ordre et les syndicats de sages-femmes sont-ils favorables à cette mesure ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

La multiplication des référents coordonnateurs apporterait-elle une plus-value à la femme enceinte ? M. Door a expliqué que le statut de médecin référent a été créé pour éviter le nomadisme. Si l'on prend en considération sa fonction de coordination, ce médecin ne semble pas devoir être exclu de l'accompagnement d'une femme pendant sa grossesse et après l'accouchement. Nous parlons d'ailleurs d'un accompagnement limité dans le temps : après la réalisation éventuelle d'un programme d'accompagnement du retour à domicile ou d'un programme éq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour :

Cet amendement vise à combler un vide juridique dans le parcours et les possibilités offertes aux étudiants et étudiantes sages-femmes. L'objectif est d'aligner leurs droits sur ceux des étudiants en médecine et des infirmiers en leur permettant de bénéficier d'équivalences d'aide-soignant dès la validation de leur deuxième année d'études, et d'auxiliaire de puériculture dès la validation de leur troisième année d'études. Cette mesure permettrait d'apporter une aide essentielle aux services de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie durant la crise et les périodes de congés estivaux, de donner à tous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon :

...d, en outre, à porter à trois ans le délai de renouvellement des orthèses plantaires : le délai pendant lequel l'orthopédiste-orthésiste peut renouveler et adapter une prescription d'orthèses plantaires varie selon l'âge ou l'état de santé du patient ; en cas de modification significative de l'appareillage, l'orthopédiste-orthésiste doit systématiquement adresser un compte rendu d'intervention au médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Je propose la création à titre expérimental d'une consultation infirmière d'évaluation et d'orientation. La loi doit reconnaître que les infirmières peuvent faire partie intégrante des soignants de premier recours, au même titre que les médecins : elles jouent un rôle essentiel dans la continuité des soins et à la sortie de l'hôpital, ainsi que dans les territoires qui manquent de médecins. Leurs tarifs sont dérisoires et cette création serait de bon augure pour elles. De même, dans le cadre des négociations conventionnelles, j'avais été à l'initiative, avec Mme Buzyn et M. Revel, de la création de la consultation infirmière de téléméde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

L'amendement vise à permettre aux masseurs-kinésithérapeutes de prescrire, sauf indication contraire du médecin, les produits de santé nécessaires à l'exercice de leur profession et non plus seulement des dispositifs médicaux. L'objectif est surtout de rendre effective la possibilité qui leur est déjà offerte de prescrire, par exemple, des substituts nicotiniques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure :

L'article permet d'assurer la cohérence entre le projet médical du groupement et la création de postes proposée par la CME, c'est-à-dire par les médecins, pour faire progresser le GHT et, parfois, évoluer le poste de praticien hospitalier. Cela correspond à une demande de certains praticiens hospitaliers. Il ne s'agit que d'une expérimentation. Vous proposez le statu quo, ou presque. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...ovation médicale. Rappelons que le secteur emploie près de 85 000 personnes en France et que c'est l'un de ceux qui, en Europe, déposent le plus de brevets. La crise du covid nous a démontré l'importance de la souveraineté en matière de santé ; voici une nouvelle occasion d'agir pour en faire une réalité. Les États-Unis et la Chine ont déjà compris l'importance de tels enjeux pour l'avenir de la médecine ; évitons de nous faire distancer en la matière ! Maintenir l'article, c'est permettre à des dispositifs d'avant-garde de sauver des patients et de leur éviter des opérations chirurgicales lourdes et invasives dont les conséquences sont bien plus onéreuses pour la sécurité sociale que le présent dispositif : chocs opératoire, nombre de nuits à l'hôpital, risques de complications voire, aujourd'h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...r chaque passage aux urgences non suivi d'une hospitalisation. Cette mesure ne nous semble pas justifiée dans la période actuelle, alors que la crise que nous traversons entraînera immanquablement une augmentation du nombre de pauvres en France. Nous rappelons d'autre part que, si les urgences sont engorgées aujourd'hui, c'est principalement à cause de la fin de l'obligation de garde imposée aux médecins de ville. Il ne nous semble donc pas pertinent d'y répondre par une semi-privatisation des urgences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...es, les contrats responsables, la complémentaire santé solidaire ou l'AME, l'aide médicale de l'État. Certains, sur ces bancs – ce n'est pas votre cas, monsieur Aviragnet – , ont prétendu que nous voulions créer un reste à charge et faire payer les gens qui se rendent aux urgences. Ce ne sont là que des contre-vérités. J'ajoute que je ne suis pas tout à fait d'accord pour voir dans la fin de la médecine de garde l'origine du problème des urgences. Tout d'abord, les gardes de médecine générale existent toujours, pas partout il est vrai. Surtout, les problèmes rencontrés dans les services d'urgences ne sont pas liés aux horaires de permanence des soins mais tiennent essentiellement à la difficulté d'avoir recours à des généralistes en journée. C'est une réalité. Nous essayons, à travers les nombr...