Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... l'unanimité lors de la première lecture du texte, puisque je m'y étais opposée. Je vais vous redire pourquoi. Les sages-femmes ne peuvent actuellement pratiquer qu'une IVG médicamenteuse, jusqu'à huit semaines de grossesse, et non une IVG chirurgicale, jusqu'à douze semaines. La seconde peut demander une anesthésie ; c'est l'une des raisons objectives qui l'ont jusqu'à présent fait réserver aux médecins. Vous me paraissez tous d'accord pour adopter ce soir cette mesure d'expérimentation, mais, par définition, une sage-femme n'est pas un médecin : sa mission première consiste à aider aux accouchements, aux naissances, à donner la vie, non à réaliser une IVG et encore moins une IVG chirurgicale, qui, je le répète, ne correspond pas à la même pratique médicale qu'une IVG médicamenteuse. Ce n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je ne vois donc pas pourquoi on s'inquiéterait que la même sage-femme soit seule pour réaliser une IVG instrumentale, alors que, tous les jours de l'année, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je le répète, elles donnent toutes seules naissance aux enfants, sans la présence d'un médecin. Que vous le vouliez ou non, ce sont les mêmes gestes qu'elles pratiquent, in utero, sans la présence d'un médecin. Les sages-femmes pratiquent même déjà des actes instrumentaux : elles peuvent recoudre une patiente et le font très bien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il vise à renforcer le droit à l'information du patient, afin que celui-ci soit assuré d'avoir une connaissance complète des risques encourus et qu'il puisse prendre sa décision le plus consciemment et librement possible. La précision apportée contribuerait d'ailleurs également à protéger le médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

..., vous en conviendrez, paraît tout à fait illusoire. Seul un contrôle systématique du juge judiciaire peut garantir les droits de la défense et des libertés de ces personnes. Pour satisfaire aux exigences du Conseil constitutionnel, il conviendrait de rendre la saisine du juge des libertés et de la détention automatique dès lors qu'une mesure de renouvellement de la contention est décidée par le médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il vise à garantir la traçabilité des transmissions opérées par les médecins dans le cadre des prorogations des mesures de contention ou d'isolement, afin de protéger la sécurité juridique de ces prorogations et l'exercice professionnel des médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Par cet amendement, nous proposons de réévaluer de 30 % la rémunération des médecins de l'éducation nationale. En matière de santé, considérée dans ses dimensions physique, psychique, sociale et environnementale, l'école exerce des responsabilités importantes ; elle concourt ainsi à favoriser la réussite scolaire et la réduction des inégalités sociales et territoriales dans le domaine de la santé. Cependant, depuis trop longtemps, la médecine scolaire est en crise. L'Académie d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

Il vise à simplifier le budget de l'État en mettant dans la même catégorie des professionnels de santé scolaire qui se trouvent actuellement dans des programmes distincts. Cette mesure est recommandée par la communication de la Cour des comptes à la commission des finances de l'Assemblée, publiée en avril 2020, portant sur les médecins et personnels de santé scolaires. Outre la simplification du cadre budgétaire, elle permettrait de gagner en cohérence – car cette séparation est injustifiée – , de revaloriser le statut des psychologues scolaires et de préciser leurs missions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Puisque nous entrons dans le tunnel de la médecine scolaire, je m'attarderai un peu au début, tout en m'efforçant d'aller vite. Dans mon rapport spécial, j'appelle de mes voeux une réforme rapide de l'organisation et des carrières de la santé scolaire. La DGESCO, la direction générale de l'enseignement scolaire, a d'ailleurs entamé des travaux à ce sujet ; or elle indique que le transfert des crédits du titre 2 des psychologues scolaires des pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ployés dans les RASED – les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté. Comme vous l'avez rappelé, leur rôle est important, en particulier auprès des enfants les plus fragiles, pour accompagner l'équipe enseignante. À titre personnel, je ne suis pas favorable à cet amendement, qui n'a pas été défendu en commission, car nous examinons une série d'amendements dont les uns concernent les médecins scolaires, les autres les psychologues scolaires, alors que la Cour des comptes préconise une réforme globale de la santé scolaire. Par conséquent, l'avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Mon collègue Alexis Corbière a posé tout à l'heure une question exhaustive ; le ministre lui a répondu, mais nous attendons également les propositions qui seront apportées par le Grenelle de l'éducation. C'est un marronnier ! Mais il n'y a pas que la médecine scolaire, et je voudrais rappeler quelques chiffres relatifs à la médecine du travail : un médecin pour 16 000 personnels, c'est bien loin de l'obligation réglementaire, qui impose un médecin pour 2 500 personnels. La médecine du travail de l'éducation nationale est donc également un problème, en particulier en pleine pandémie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Il découle de la mission relative au harcèlement scolaire à laquelle, vous le savez, monsieur le ministre, j'ai travaillé durant six mois. Lors de cette mission, j'ai constaté le besoin de réinvestir en faveur de la médecine scolaire dans notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Évidemment, les médecins scolaires sont également l'un des moyens de lutter contre le harcèlement scolaire. Vous avez instauré un programme qui fonctionne bien, dont nous reparlerons tout à l'heure à l'occasion de la défense de deux autres amendements. Il faut désormais l'intensifier et le massifier. Cet amendement tend donc à augmenter de 15 millions d'euros les crédits alloués à la médecine scolaire, ce qui lui perme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

...les sur les mineurs. En effet, rappelons que l'éducation nationale est la porte d'entrée permettant d'identifier et de transmettre le plus de signalements de violences sexuelles sur les mineurs. Pas moins de 12 000 personnes oeuvrent ainsi quotidiennement pour prévenir et identifier ces violences graves et profondes, et accompagner nos enfants dans leur traitement. Assistants sociaux, infirmiers, médecins, psychologues aussi parfois, le personnel de l'éducation nationale est formé pour intervenir et agir comme une interface avec l'équipe éducative. Leur mission est essentielle, car elle permet de détecter, signaler et mettre un terme aux situations de danger pour nos enfants. Selon un rapport publié par le ministère de l'éducation nationale en 2017, 7,6 % des collégiennes et 4,5 % des collégiens ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Vous proposez d'augmenter le nombre de postes de médecins scolaires. L'amendement n'ayant pas été examiné en commission, j'émettrai, à titre personnel, un avis défavorable. Le problème n'est pas tant le nombre de postes mis à disposition, mais surtout leur attractivité. Par ailleurs, je vous rappelle que l'on traverse une période de crise sanitaire et que l'on manque de médecins généralistes un peu partout, rendant plus compliqué encore le recrutement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Identique à celui de ma collègue Marie Tamarelle-Verhaeghe, il vise à améliorer la situation de la médecine scolaire, en crise depuis de nombreuses années. En France, nous manquons d'infirmières et de médecins scolaires, qui, trop peu nombreux, ne peuvent mener à bien leurs missions de suivi des élèves et de promotion de la santé. Je ne développerai ici que l'exemple des élèves atteints de maladies chroniques, désormais accueillis – ou non, d'ailleurs – dans les établissements scolaires sans qu'un mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Après l'annonce du Président de la République sur l'importance de la santé et des mesures sanitaires, en particulier de la prévention pour nos jeunes, le sujet abordé par cet amendement est plus que jamais à l'ordre du jour. Le manque d'attractivité du métier de médecin de santé publique à l'éducation nationale, que Mme la rapporteure spéciale rappelait tout à l'heure, est une priorité. Or celle-ci est défendue ici par soixante-six députés, venant de tous les bancs. Voilà plus de dix ans que la santé scolaire est en crise. La démographie médicale est catastrophique : nous avons perdu 20 % de médecins en cinq ans, pour seulement 57 % de postes occupés environ, so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous avons déjà eu ce débat en commission. Je crois que nous ne faisons pas tout à fait la même lecture du rapport de la Cour des comptes. Comme j'ai eu l'occasion de le dire, la faible attractivité des métiers de médecin et d'infirmier scolaires explique en partie seulement la difficulté à pourvoir et maintenir les personnels en poste. Dans son rapport relatif aux médecins et personnels de santé scolaire, remis au Parlement en mai 2020, la Cour des comptes nuance toutefois la question des revalorisations : elle précise que celles-ci – dont je conviens qu'elles sont budgétairement modestes – doivent s'inscrire dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Selon nous, la revalorisation à hauteur de 30 % de la rémunération des médecins scolaires va dans le bon sens. Les amendements ont certes été rejetés en commission mais le groupe Les Républicains les soutient en séance publique. En effet, non seulement cette proposition s'inscrit dans la continuité des recommandations de la Cour des comptes, de l'Académie de médecine et du Haut Conseil de la santé publique, mais elle est également très attendue par les professionnels conce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...été adoptés. Néanmoins, il faut poser une première pierre. Cet amendement ne concerne pas uniquement une profession, c'est un amendement d'avenir : il s'agit de prendre acte du besoin de compétences particulières pour construire cette rénovation de la prévention. Par ailleurs, monsieur le ministre, pour ce qui est de la formation désormais proposée à l'université pour cette spécialité qu'est la médecine scolaire, je précise qu'aucun étudiant ne s'est inscrit dans cette filière cette année, ce qui montre bien que cette profession souffre d'un manque de reconnaissance. Or, disons-le franchement, la reconnaissance passe par la revalorisation salariale ; dans la période de crise que nous traversons, cette revalorisation constituerait un signe fort très attendu, montrant qu'à l'éducation nationale, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Nous sommes tous attachés à la prévention scolaire et à la présence de ces médecins qui nous ont parfois soutenus et accompagnés à des moments clés de nos parcours respectifs ; c'est pourquoi nous sommes tous d'accord pour renforcer la médecine scolaire. Cela dit, nous venons de voter un transfert de crédits de 15 millions d'euros, et je souhaite souligner deux autres points. Premièrement, quelques jours après l'ouverture du Grenelle de l'éducation, …