Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Il est identique aux précédents. De deux choses l'une : soit l'on retire du texte la mention du suivi médical ; soit l'on écrit que ce suivi médical est lié exclusivement au traitement du Covid-19. En tout cas, l'expression « suivi médical », sans plus de précision, est trop large. Comme l'a indiqué M. Peu, la rédaction actuelle inquiète l'ordre des médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...aux parlementaires, comme à l'ensemble de la population, sur le nombre de décès observés quotidiennement ou hebdomadairement. Cette communication est assurée, et nous l'entendons, concernant les décès dans les hôpitaux, les EHPAD et les établissements médico-sociaux. Toutefois, nous sommes de plus en plus souvent interrogés sur le nombre de décès en lien avec le Covid-19 survenus à domicile. Des médecins nous ont alertés : en tant que sentinelles, ils ont l'habitude de communiquer sur l'évolution de l'épidémie de grippe ; ils estiment qu'il serait utile de connaître ce chiffre. Il est peut-être trop difficile d'en assurer une publication quotidienne, mais ne pourrions-nous pas disposer d'un point d'étape sur ce sujet ? En effet, quand la crise sera finie – bientôt, je l'espère – , nous aurons à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Je vous remercie : c'est la première fois que j'ai l'occasion d'obtenir une réponse de votre part sur ce sujet, et je voudrais que vous complétiez mon information. Les médecins me disent qu'ils savent pertinemment que certains malades, qu'ils ont reçus, sont décédés du Covid-19. Ne pouvons-nous envisager que durant la période d'urgence, ces mêmes médecins puissent alerter la Caisse d'assurance maladie quand cela advient, de sorte que nous ayons une vision bien plus complète ? Les chiffres ne sont pas négligeables ; on évoque 9 000 décès à domicile liés au Covid. Ce son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Vous nous dites qu'il s'agit de les prévenir, ce qui est sans doute très bien. Pourtant, quand je regarde les objectifs fixés dans le texte, je me dis que nous avons tous un médecin traitant capable de les remplir, qu'il s'agisse d'identifier et d'orienter des personnes infectées ou d'identifier des personnes présentant un risque. Nous avons tous un médecin en possession de notre dossier médical et capable – j'ose l'espérer – de nous orienter de manière idoine pour nous permettre de nous soigner. Enfin, vous créez là, dans la précipitation, des dispositifs cruciaux. Vous di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...e », c'est-à-dire au dispositif du secret médical : les premiers mots de l'article 6 sont préoccupants. Très attachés au secret professionnel, nous craignons de voir naître un vaste système fondé sur la rupture de ce principe. Ne pourrait-on se passer des fameuses brigades, qui feront intrusion dans la vie privée des gens et ne seront pas tenues au secret médical ? Par ailleurs, se confier à son médecin, ce n'est pas la même chose qu'être appelé par un agent privé qui vous prévient que vous avez été en contact avec telle ou telle personne et que vous devriez vous faire tester. Ce genre d'informations, c'est de mon médecin que j'ai envie de les entendre. Malgré l'urgence et la grande anxiété que vous devez, monsieur le ministre, éprouver au quotidien, je me demande s'il n'aurait pas été possible...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Provendier :

...à ce qu'envisage l'article 6, à préserver le respect du secret médical lors de la mise en oeuvre d'un système d'information ad hoc au service de la lutte contre l'épidémie de Covid-19. En effet, si la situation sanitaire requiert des mesures spécifiques et de nouveaux outils, elle ne doit pas être l'occasion de mettre à mal des principes fondamentaux de l'éthique médicale. L'Académie nationale de médecine comme la Commission nationale consultative des droits de l'homme ont d'ailleurs alerté le législateur sur ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

... autres. On est en train non pas d'ajouter seulement une colonne mais de rendre tout cet ensemble dynamique, par des liens internes. C'est ce dont il faut discuter parce que c'est discutable, en raison d'une grande dangerosité pour les libertés publiques. Il faut s'assurer non seulement qu'il y ait une ou plusieurs digues autour du fichier, mais aussi à l'intérieur de lui. En effet, quand des non-médecins auront accès à ce fichier, cela mettra à mal le secret médical.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...er et savoir où ils sont et qui ils ont vu ! Le projet prend une tout autre dimension ! Nous ne sommes pas d'accord. Nous sommes certes absolument convaincus qu'il est essentiel, dans la situation actuelle, de dépister les malades et ceux qui les entourent. C'est d'ailleurs ce qui se fait actuellement – on m'a parlé, il y a trois jours, du cas d'une personne proche d'un malade du Covid auquel le médecin avait fait une ordonnance pour qu'elle se fasse tester – , et c'est essentiel. Mais cette démarche doit être fondée sur le principe du volontariat, dont nous pensons qu'il est beaucoup plus efficace que je ne sais quel fichier permettant de tracer tous les Français ayant été en contact avec n'importe qui. Je vais vous dire quelle est l'évolution logique du tracking que vous avez imaginé : il n'y...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques :

Le déploiement de l'EMR a permis de compenser en partie le manque de moyens humains, mais les médecins, infirmiers et auxiliaires sanitaires dans les différentes unités auraient pu renforcer le personnel hospitalier civil. Cette collaboration serait plus aisée si plus de conventions étaient conclues avec les hôpitaux civils. Le recrutement des médecins est difficile, mais nous sommes en pointe s'agissant de la délégation de compétences, et nous disposons d'infirmiers très qualifiés grâce aux cen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... exerçons un métier passionnant mais la passion est en train de devenir désillusion. » Vous resterez dans l'histoire, madame la ministre, comme celle qui a refusé d'écouter les revendications des soignants en grève depuis bientôt un an, une mobilisation inédite. Celle qui envoie la police réquisitionner les soignants chez eux, celle qui refuse d'entendre la souffrance, au point que près de 1 200 médecins menacent de démissionner de leurs fonctions administratives, du jamais vu dans l'histoire de France, au point que des urgentistes s'injectent de l'insuline devant votre ministère en menaçant de se suicider pour vous faire entendre raison, au point que des soignants déversent des cotons-tiges devant ce même ministère pour soigner votre surdité. Vous resterez dans l'histoire comme la ministre d'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Madame la ministre, fin janvier, 1 200 médecins menaçaient de démissionner. Cette semaine, le mouvement se poursuit, à Rennes, Marseille, Paris, Caen et j'en passe. Plus de 300 praticiens hospitaliers ont quitté leurs fonctions administratives et d'encadrement ! Ils rejoignent ainsi les milliers de personnels hospitaliers qui défilaient dans les rues à la mi-novembre. Que réclament-ils ? Un budget hospitalier qui suive l'évolution naturelle d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...gré la présentation de votre plan d'urgence, Madame la ministre, vos contradictions vont ont menée dans une impasse. Si vous avez beaucoup déclaré, en effet, vous avez oublié d'écouter. Vous n'écoutez pas ce directeur du SAMU de Seine-Saint-Denis vous dire que l'hôpital public est en train de s'écrouler, qu'après trente ans de métier, il ne reconnaît plus l'hôpital public. Vous n'écoutez pas ce médecin au CHU de Rennes qui vous dit qu'il quitte avec plaisir ce poste de responsabilité pour ne plus être responsable d'un système qui ne fonctionne pas. Vous n'écoutez pas ces infirmières de l'hôpital pédiatrique Robert Debré vous dire qu'elles ne tiendront pas longtemps en travaillant treize heures par jour, sans pause. J'ai honte de constater qu'au sein de la cinquième puissance mondiale, les infi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... La formation pour devenir assistant en gérontologie était prévue pour durer deux mois. Il ne faudrait pas la réduire à deux journées car elle est importante ! Le collectif Inter-Hôpitaux, le printemps de la psychiatrie, le collectif Inter-Urgences, l'ensemble des syndicats de la fonction publique hospitalière, Sud, CGT, FO, CFE-CGC, UNSA, CFDT, les organisations de praticiens hospitaliers, les médecins urgentistes seront tous en grève et dans la rue, le 14 février. Vous dites les avoir reçus il y a dix jours et vous promettez de les recevoir à nouveau. Cela étant dit, si ce que vous faites depuis deux ans et demi fonctionnait, pourquoi toutes les professions de l'hôpital public seraient-elles dans la rue ? Pourquoi le seraient-elles de nouveau le 14 février prochain, à l'appel de toutes les o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Un fort mouvement social se développe dans le pays sur la question des retraites alors même que se poursuit la mobilisation du personnel hospitalier, dont la préoccupation reste très vive. Les médecins se sont également fait entendre : récemment, 1 200 d'entre eux ont démissionné de leurs fonctions administratives. La crise de l'hôpital continue. Ce qui me préoccupe le plus, c'est la première revendication exprimée par les personnels, qui est d'avoir des collègues supplémentaires, d'être plus nombreux à travailler. Elle appelle, à mon avis, une impulsion publique forte. La question principale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

...urs compétences, après une formation adéquate, pour pratiquer des actes médicaux légers. Du reste, trois Français sur quatre seraient prêts à recevoir un traitement médical par un infirmier dans le cadre des soins courants et 82 % seraient prêts à se voir prescrire une radio ou une analyse médicale de la part d'un infirmier formé à ces prescriptions. La délégation de certaines tâches légères des médecins aux infirmiers est donc attendue par la majorité de nos concitoyens. Pourtant, alors par exemple qu'un infirmier ou qu'une infirmière est aujourd'hui apte à vacciner un patient, la prescription de ce vaccin relève toujours d'un médecin. Je salue le fait, madame la ministre, que vous soyez favorable à la délégation de certaines tâches aux infirmiers. Je me réjouis que plusieurs milliers d'infirm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTyphanie Degois :

Madame la ministre, alors que le personnel hospitalier de la Savoie est mobilisé depuis le printemps dernier pour réclamer de meilleures conditions de travail, je souhaiterais vous interroger sur les mesures prises en faveur des services de médecine d'urgence, tout en vous alertant sur la nécessité de renforcer les effectifs dans ce département, qui accueille de nombreux touristes en cette période de l'année. En effet, alors que, cet hiver, la population passe, en Savoie, de 450 000 habitants à plus d'1 million, les services de santé fonctionnent quasiment à moyens constants. Aux urgences, deux postes supplémentaires ont été ouverts pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cabaré :

Madame la ministre, depuis quelques mois, un mouvement inhabituel, puisqu'il concerne tous les secteurs, de l'aide-soignant au professeur en médecine, s'est engagé au sein des hôpitaux publics. Ce mouvement met l'accent sur le manque de moyens des hôpitaux publics, malgré les multiples adaptations qui leur ont permis d'atteindre un grand niveau d'efficacité. Je suis élu à Toulouse : vous connaissez bien l'hôpital Purpan. Ce manque de moyens, s'agissant non seulement des effectifs mais également du matériel de soin, semble en partie lié au d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

L'hôpital public est en crise. Dans les Alpes-Maritimes, le personnel que j'ai reçu à ma permanence m'a fait part de son angoisse, de sa colère et de sa détresse. Les médecins démissionnent, les internes sont épuisés ; les infirmières, les sages-femmes, les aides-soignantes, les brancardiers, les agents de service hospitalier travaillent dans des conditions inadmissibles. Ils ont toujours plus de patients à soigner et de moins en moins de temps à leur consacrer. Le symptôme est profond, il remonte à plusieurs années. L'hôpital public manque cruellement d'organisation...