Interventions sur "médical"

430 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ace Santé, un patient peut refuser à un professionnel de santé l'accès à ses données. N'est‑ce pas une limite ? Si quelqu'un arrive aux urgences inconscient, le médecin n'aura pas accès à l'ensemble de ses données de santé. C'est l'efficience qui est en jeu ici. Il devrait y avoir des modes dégradés pour avoir accès à ces données. La protection des données est un autre point central. En biologie médicale, des milliards de données ont été détournées depuis deux ans. Des tentatives similaires ont été observées sur le SI‑DEP. Quelles sont les protections mises en place ? Vous avez souligné que l'interopérabilité est le réacteur du système. Au‑delà du financement des logiciels, différencions le hard et le soft. Pour le hard, parfois, une absence de compatibilité avec les logici...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...ui le maîtrisent parfaitement, et sur lesquels ils ne sont pas sollicités, au travers d'applications ou d'enseignements en ligne sur l'éducation à la santé. Le Ségur numérique représente un investissement de 2 milliards d'euros consacrés à la modernisation des logiciels des médecins, entre autres. Cependant, il ne vise pour l'instant pas les logiciels des paramédicaux et de certaines professions médicales. Les kinésithérapeutes, les infirmiers, les chirurgiens‑dentistes, les sages‑femmes, notamment, ne touchent que le forfait d'aide à la modernisation et à l'informatisation du cabinet professionnel, plafonné à 590 euros par an, alors que les médecins bénéficient du forfait structure qui passera à 10 325 euros en 2023. Lui‑même est cumulable avec d'autres forfaits. Pourquoi, alors que les moyens ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

...ministérielle, ainsi que du public et du privé. Je souhaite vous interroger sur l'utilisation des outils du numérique en santé comme objets de lutte contre le développement des déserts médicaux, soit l'utilisation du numérique pour pallier la distance qui sépare le patient du médecin, même si rien ne saurait remplacer le contact physique. Huit millions de nos concitoyens vivraient dans un désert médical. Ils pâtiraient d'une offre de soins très dégradée, provoquant un renoncement aux soins, à rebours de tous les engagements de la République sur la protection de la santé des Français. Il est admis que cette situation risque de prospérer ou en tout cas de perdurer jusqu'à ce que de nouveaux médecins soient formés. Que faire dans cet intervalle ? Nous considérons qu'il faut mettre toutes les soluti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...r les patients. Elle est entièrement gratuite pour les patients et s'appuie sur un dictionnaire de littératie en santé. PILMIXPRO en est le pendant pour les professionnels de santé. Comment cette application simple, rapide et efficace pourrait‑elle se faire connaître au plus grand nombre ? PILMIX informe le patient sur ses médicaments, sans qu'il doive transférer ses informations dans le dossier médical. Le catalogue Mon Espace Santé référence des solutions. Le processus de référencement impose l'interopérabilité aux solutions, alors comment référencer les solutions qui informent les patients et qui n'ont par nature pas besoin d'être interopérables ? Le centre hospitalier de Lunéville porte une seconde innovation, le dispositif MEDISIS, visant à développer un parcours innovant dédié à la prise ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

...questions. Ma question porte sur le développement de la télémédecine dans nos territoires, notamment dans ceux où l'accès aux soins semble de plus en plus compliqué, représentant parfois une véritable épreuve pour nos concitoyens. C'est le cas dans mon département francilien, la Seine‑et‑Marne, qui se situe selon l'ordre des médecins au 97e rang sur 101 départements en matière de désertification médicale. Le ratio est en moyenne de moins de 6 généralistes pour 10 000 habitants de Seine‑et‑Marne. Face à ce constat, le gouvernement a mené plusieurs actions concrètes pour pallier ce phénomène, dont plusieurs mesures visant à développer la télémédecine d'autant plus que pendant la crise sanitaire, celle‑ci a facilité en partie la continuité de l'accès aux soins. Nous avons notamment prolongé jusqu'à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

...l, attendu de longue date et qui améliorera le parcours de soins, la coordination entre les professionnels de santé et la prise en charge pour l'ensemble des citoyens français. Certains acteurs pourraient être insuffisamment pris en compte. Je pense aux acteurs de la santé au travail. Dans la loi pour renforcer la prévention en santé au travail, nous avons voté le fait que les données du dossier médical de santé au travail puissent, avec l'accord du salarié, être intégrées dans le DMP. Pourriez‑vous nous dire quelques mots sur l'état d'avancement de ce travail ? Les centres de soins infirmiers sont des structures associatives mobilisant des infirmiers salariés, dont le statut relève du sanitaire et du champ médicosocial. Ces infirmiers ont souvent le sentiment de rester hors du prisme des autor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

...aurer un subtil équilibre, dont vous vous émancipez. Or je ne suis pas convaincue que l'allongement du délai légal de recours à l'avortement soit ce qu'attendent les femmes concernées. Sans revenir sur les arguments que j'ai déjà maintes fois développés, je rappellerai seulement que la pratique de l'avortement à quatorze semaines n'est pas la même qu'à douze semaines et qu'elle nécessite un acte médical totalement différent. C'est d'ailleurs ce qui ressort des auditions organisées par la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes dans le cadre de la mission d'information sur l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Permettez‑moi de citer un passage du rapport d'information : « Un certain nombre de problèmes pratiques liés à la mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...la foulée. Concrètement, le médecin ne dit pas : « Passez dans la pièce à côté, je vais vous aspirer. » Il y a toujours un délai. En cas d'IVG chirurgicale, la patiente doit consulter un anesthésiste et faire un bilan, ce qui prend plusieurs jours. En cas d'IVG médicamenteuse, un rendez-vous est pris pour l'administration du RU‑486 quelques jours plus tard. Le temps qui s'écoule dans ce processus médical laisse de facto un délai de réflexion à la patiente, qui peut changer d'avis, ce qui se produit d'ailleurs régulièrement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Mmes les rapporteures mettent en avant le frein que constituerait ce délai de réflexion pour l'accès à un droit. Or il ressort de notre débat que le parcours médical prévoit un certain nombre d'étapes et de procédures à respecter, si bien que, dans la pratique, ce délai est respecté de fait. Je ne vois donc pas l'utilité de le supprimer. Au fond, l'article 1er ter n'apporte pas grand-chose...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel, rapporteure :

À ce stade, l'entretien psychologique a déjà été réalisé : le médecin perçoit donc l'état de sa patiente. M. Bazin et Mme Chapelier ont souligné que l'organisation médicale impliquait un délai entre la consultation du médecin et la réalisation de l'acte. Si l'on y ajoute le délai de deux jours prévu à l'article L. 2212-5 du code de la santé publique, cela rallonge encore la prise en charge de la patiente ! Nous souhaitons que la décision soit prise par la femme, et par personne d'autre. Ce n'est pas plus compliqué que cela.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Il revient bien sûr à la femme de prendre une telle décision, en son âme et conscience. C'est en tout cas ce que nous recherchons, tous et toutes. Si nous ne maintenons pas ce délai dans la loi, même le corps médical ne prendra pas le temps de la réflexion. Dès que la femme aura terminé sa consultation, elle sera embarquée dans l'enchaînement des examens médicaux. Vous dites que ce n'est pas de la précipitation, mais je crains que nous ne laissions pas à des personnes déjà fragiles psychologiquement suffisamment de temps pour réfléchir avant de se lancer dans tout le processus médical.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Je rejoins la position des rapporteures. L'IVG n'est pas un acte anodin, banal, mais le fruit d'une réflexion personnelle de la femme, d'un travail fait avec elle‑même dans des conditions souvent difficiles. J'entends dire que le corps médical ne prendra pas le temps de la réflexion ; or cette réflexion appartient exclusivement à la patiente qui, même aidée, doit prendre sa décision en toute liberté. Ce choix, toujours difficile, revient à la femme, et non à celles et ceux qui l'accompagnent, y compris sur le plan psychologique. Refuser le maintien du délai de réflexion, c'est une façon de dire cela avec force.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

L'amendement propose de rétablir la rédaction initiale, qui supprime la double clause de conscience. Les médecins opposés à cette suppression prétendent redouter de devoir effectuer des avortements contre leur gré. Or, avec la clause de conscience générale, qui s'applique à tout acte médical, les médecins peuvent refuser, en toute légalité, de pratiquer une IVG. La double clause s'applique non seulement à l'avortement, mais aussi à la recherche sur l'embryon et les cellules-souches, ainsi qu'à la stérilisation à visée contraceptive, tous domaines dans lesquels la réflexion éthique est très profonde. Cependant, l'avortement étant devenu un droit, en France – ce qui est heureux –, la d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Le code de déontologie médicale dispose que les médecins ne sont jamais obligés de prodiguer des soins à un malade, sauf dans les cas d'urgence. Et, n'en déplaise à M. Bazin, cela n'est pas près de changer, car les soins ne peuvent être délivrés que dans un climat de confiance entre le patient et son médecin. Si ce dernier estime que cette condition, indispensable à l'exercice médical, n'est pas remplie, il doit adresser son p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...urité qu'ils réclament. La prise en compte de leur demande aidera certains d'entre eux à pratiquer les actes d'IVG. Par ailleurs, combien de femmes connaissent l'existence de la double clause de conscience et en pâtissent ? A-t-on des chiffres ? Je ne suis pas sûr que l'enjeu soit là. Je crois au contraire que la double clause de conscience ne peut que favoriser l'accès des femmes à la procédure médicale de l'IVG.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

...dans le cadre de nos sociétés progressistes. Il ne faut donc pas se placer dans une perspective éthique mais du point de vue de la possibilité pour les femmes de disposer pleinement de leur corps. Enfin, la clause de conscience générale constitue déjà une sécurité juridique pour les médecins puisqu'elle leur permet de ne pas pratiquer une IVG. La double clause de conscience fait de l'IVG un acte médical spécifique. Or, en 2022, un tiers des femmes ont déjà eu recours à l'IVG. Près de cinquante ans après le vote de loi Veil, il est temps d'adopter une vision un peu plus moderniste du doit à l'avortement. C'est la raison pour laquelle je suis favorable à l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

Il y a une ambiguïté voire une contradiction dans ce qui vient d'être dit. Chacun en convient, l'IVG n'est pas un acte anodin, il est particulièrement marquant pour la femme qui le subit. Or l'amendement fait de l'IVG un acte médical comme les autres pour lequel la clause de conscience générale suffit. J'ai du mal à comprendre pourquoi vous tenez à supprimer la double clause qui reconnaît la spécificité de cet acte traumatisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel, rapporteure :

En outre, la rédaction proposée est alignée sur celle que notre assemblée a adoptée sur l'interruption médicale de grossesse. Il serait incohérent d'en choisir une autre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure :

Merci beaucoup pour ces premiers éléments. Je vous propose de répondre comme vous le souhaiterez aux questions suivantes. Pourriez-vous revenir sur les problèmes posés par les extractions médicales en ce qui concerne le secret médical ? La carence de professionnels de soin en milieu pénitentiaire reflète-t-elle celle des professionnels de soin en général ou relève-t-elle d'autres facteurs pénalisants ? Vous paraissez soucieux des problématiques liées à la sortie. Cependant, il semble que la détention permette de faire davantage accéder aux soins des personnes qui en étaient écartées. Qu...