Interventions sur "ménage"

261 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...us invite à un questionnement sur notre système économique, sur les fragilités qu'il induit et sur les conséquences qu'il peut avoir sur les travailleurs concernés et sur leur quotidien. J'ai lu, au chapitre III du rapport, que cette proposition de loi visait à rompre la spirale infernale de la sous-traitance et à assurer des conditions de travail et de rémunération dignes aux femmes et hommes de ménage. Vous voulez provoquer une prise de conscience des conditions de vie de ces personnes, et aller plus loin que l'émotion suscitée par l'évocation de leur sort, en nous conduisant à réfléchir au mode de fonctionnement de notre économie. Vous abordez avec ce texte un sujet très important, celui de l'externalisation des fonctions support mise en œuvre afin de faire baisser les coûts de main d'œuvre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Comme à son habitude, François Ruffin a décrit avec minutie et sensibilité ce qu'est la vie quotidienne de celles que nous ne croisons pas, parce que tout est organisé pour que nous ne voyions jamais les personnes qui font le ménage et vident les poubelles dans nos bureaux : dans la plupart des entreprises et des administrations, on leur demande de commencer à travailler à 6 heures du matin, pour que tout soit terminé quand nous arrivons à 8 heures. Cela me rappelle un article de Rutger Bregman consacré à la grève des éboueurs de New York en février 1968. Dans les premiers jours de cette grève, alors que des dizaines de ton...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

... 118 % entre le 1er mars et le 10 avril, contre 92,6 % à Paris – une différence s'expliquant en partie par le fait que 12 % des actifs de ce département ont dû continuer à prendre les transports en commun. La protection des travailleurs précaires est donc également un enjeu sanitaire. La proposition de loi pose, à juste titre, la question de la précarisation du métier des femmes et des hommes de ménage, notamment à cause de la sous-traitance, qui les éloigne des dispositions avantageuses dont bénéficient les employés des entreprises demandeuses de services. L'encadrement de la sous-traitance doit donc être amélioré. Notre groupe attend des précisions sur la mise en application des dispositions proposées et portera un regard exigeant sur la réponse du Gouvernement, car le sujet mérite la plus gr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Cette proposition de loi vise à encadrer la sous-traitance des personnels de ménage, qui sont en majorité des femmes, en instaurant une égalité de droits avec les salariés des entreprises donneuses d'ordre – pour le comité d'entreprise et les chèques-vacances, par exemple – et surtout les mêmes taux horaires, primes et ancienneté. L'objectif poursuivi est que le recours à une société extérieure ne se traduise plus par un dumping social. La proposition vise également à surpayer d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Je suis heureuse de prendre la parole au nom du groupe Agir ensemble. La situation de celles et ceux que l'on appelle pudiquement des agents de propreté, quand il s'agit en réalité de femmes de ménage, est non pas un simple dossier à traiter mais un enjeu de dignité. On parle de femmes mal payées, peu considérées, majoritairement peu qualifiées, qui travaillent dans l'ombre, sans se plaindre – à tel point qu'elles sont souvent invisibles –, à temps partiel, pour des salaires en dessous du SMIC. Sans mauvais procès, il faut rendre justice au groupe La France insoumise d'aborder ce sujet. Ces j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Vous proposez une revalorisation du statut des femmes de ménage, en modifiant le code du travail. C'est une belle intention, car il faut s'attaquer à un véritable problème : le travail de femmes, mais aussi d'hommes, dans ce métier comme dans d'autres, à des horaires décalés, la nuit, dans des conditions difficiles, au détriment de la vie familiale, personnelle, ou de la santé, et avec des salaires très bas, ce que l'on ne peut que déplorer. Peu d'hommes post...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin, rapporteur :

...on générale de l'administration et de la fonction publique a ensuite été missionnée, mais que le processus s'est enrayé car les organismes n'ont pas pu fusionner. Il n'y a rien de concret ! On m'invite à la prudence – c'est un de mes principaux traits... Pour donner 5 milliards à Renault ou 8 milliards à l'industrie aéronautique, il n'y a pas de prudence, mais s'il s'agit de donner aux femmes de ménage, il faut faire preuve de beaucoup de mesure, de patience et de prudence. Il me semble que ces femmes ont été très patientes au cours des dernières décennies. Je crains qu'elles ne doivent encore le rester, mais ce n'est pas parce que les gens ne se révoltent pas ou qu'ils n'ont pas de possibilité de pression auprès des ministères ou de l'Élysée, qu'il ne faut pas changer leurs conditions d'existe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Personne n'a le monopole de la défense des agents de propreté – je défends cette appellation, plutôt que « femmes de ménage », et soutiendrai un amendement en ce sens. Il y a urgence à agir pour ces femmes, exploitées par de grands groupes hôteliers, et parfois en grève. Sur le fond, la proposition de M. Ruffin va dans le bon sens. Tout en laissant le temps aux entreprises de s'organiser, il faut, sans attendre, soutenir ces femmes, en grève, oubliées depuis trop longtemps. Mme Schiappa avait fait une déclaration pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin, rapporteur :

Quelle que soit la passion qui m'anime, peu m'importe que le texte adopté ne soit pas le mien. Mon souci est qu'il y ait du progrès pour les femmes de ménage, le plus rapidement possible. Je suis convaincu qu'il peut exister des convergences sur le but, mais les moyens mis en œuvre pour l'atteindre sont très insuffisants. L'amendement vise à préciser que les dispositions légales, conventionnelles ou résultant de l'usage applicable aux salariés de l'entreprise utilisatrice ne sont applicables aux salariés des entreprises extérieures que « lorsqu'elles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin, rapporteur :

Si une femme de ménage ou un agent d'entretien intervient un certain nombre d'heures à Sud Radio, la convention des entreprises de presse s'appliquera à raison du nombre d'heures travaillées. De ce fait, la personne aura la garantie d'un treizième mois sur la part du temps de travail consacré au ménage. Si elle fait le ménage à l'université, le soir, elle recevra de manière proportionnée les avantages liés au statut d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin, rapporteur :

...ties minimales, la durée de travail, la lutte contre le travail illégal relèvent de la partie législative, du code du travail, donc de notre responsabilité. On a là une sous-syndicalisation évidente, des salariés hyper dominés, qui cumulent les fragilités et, point essentiel, qui ne peuvent pas intervenir auprès du donneur d'ordres. Si vous voulez modifier les conditions de travail des femmes de ménage de l'Assemblée nationale, c'est non pas la négociation entre le patron du groupe Europ Net et les salariés qui importe, mais celle entre le donneur d'ordre et le sous-traitant, dans laquelle les syndicats de l'Assemblée nationale n'ont pas la responsabilité d'intervenir. Je ne dis pas cela pour pointer la situation à l'Assemblée nationale : c'est la même partout. Renvoyer aux négociations collec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Même si je comprends son intention, cet amendement pèche par naïveté et manque de réalisme. Pour des raisons de disponibilité des bureaux, les prestations doivent être effectuées dans des tranches horaires qui posent problème aux femmes de ménage, c'est ainsi. Par ailleurs, un donneur d'ordre pourra toujours motiver son refus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Je soutiens cet amendement et tant mieux si c'est aussi le cas de la majorité parlementaire car la situation des personnels et des femmes de ménage est particulièrement difficile après les perturbations liées au mouvement contre votre projet sur les retraites et suite à l'épidémie de covid-19, comme vous devez le savoir si vous avez l'occasion de les croiser et de discuter avec eux. L'exigence d'exemplarité ne doit pas être seulement symbolique mais réelle et concrète : à l'Assemblée nationale, les meilleures conditions de travail et de rém...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Mon amendement vise également à changer le titre. Le groupe Écologie Démocratie Solidarité considère que la formule « femmes de ménage » a une connotation sexiste et qu'elle doit être remplacée par « Agentes et agents de propreté ». La reconnaissance du travail de ces femmes et de leur utilité sociale passe certes par un plus grand nombre de droits sociaux, par des salaires plus élevés, mais aussi par une forme de reconnaissance symbolique. La formule « Agentes et agents de propreté » nous semble plus respectueuse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

Certes, ce métier est très largement féminisé et cela soulève un certain nombre de problèmes spécifiques, mais maintenir la formule « femmes de ménage » revient non seulement à accepter cette situation mais à la généraliser. Comment voulez-vous que des hommes aient envie d'être qualifiés de « femmes de ménage » ? Cela revient à conforter l'inégalité et à stigmatiser un métier. Je suis donc assez favorable à l'amendement de M. Chiche remplaçant cette formule par « agentes et agents de propreté ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...rait de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 6,13 millions de tonnes équivalent CO2 chaque année, soit 12,5 % des émissions du secteur du logement, et celles de dioxyde de soufre de près de 10 100 tonnes, soit une baisse de 48 % des émissions du secteur. C'est dire si la rénovation énergétique du parc de logements représente un enjeu majeur, alors que le taux d'effort énergétique des ménages, c'est-à-dire la part de la facture énergétique dans leur budget, est en constante augmentation depuis vingt ans. Ce taux est en moyenne de 5,6 % aujourd'hui. En 2017, les Français ont consacré 1 683 euros en moyenne au chauffage de leur logement, moyenne qui atteint 2 230 euros pour les ménages se chauffant au fioul. Alors que les ménages les plus modestes ont tendance à occuper les logements ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud, rapporteur de la commission des affaires économiques :

La prime pour le climat, je l'ai dit aussi, est universelle, et c'est sa grande différence avec le crédit d'impôt pour la transition énergétique – CITE. Elle s'adresse en effet à tous les propriétaires, bailleurs ou occupants, dès lors que leur logement est occupé à titre de résidence principale. Elle s'adresse à tous les ménages, quel que soit leur niveau de revenus et la zone géographique dans laquelle ils se trouvent, moyennant une dimension sociale majeure puisque le niveau de ces revenus déterminera celui de la part subventionnable, échelonnée en trois tranches de 20 %, 30 % et 40 %, avec une bonification de 10 % en zone C, c'est-à-dire en zone détendue, afin d'y prendre en compte les effets du coût des travaux sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...du jour réservé, les enjeux liés à la rénovation des logements d'habitation, qui sont à la fois considérables et urgents. Nous nous accordons tous à reconnaître le poids du secteur dans la consommation d'énergie et l'émission de gaz à effets de serre. Nous savons également que la rénovation énergétique emporte une dimension sociale évidente : ceux qui occupent ces passoires énergétiques sont les ménages modestes. N'occultons pas non plus une dimension économique manifeste : ces chantiers sont des sources d'emplois non délocalisables et ils contribuent à faire baisser la facture énergétique de notre pays tout en améliorant le pouvoir d'achat de nos concitoyens. Cela étant, l'urgence climatique et les impératifs socio-économiques semblent ne pas suffire à motiver une accélération qui permettrait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Pour ce faire, il annonçait une remise à plat complète des aides à la rénovation énergétique auxquelles il reproche d'être d'une effroyable complexité et de profiter aux ménages les plus riches. Vous l'avez confirmé, madame la secrétaire d'État, dans votre propos liminaire. La présente proposition de loi répond donc aux injonctions du Premier ministre et semble en mesure d'atteindre l'objectif à moyen et long terme : l'élimination des passoires thermiques en dix ans et la neutralité carbone du parc de logements à l'horizon de 2050. C'est pourquoi le groupe Libertés et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ts que vous refusez, pour la plupart, de prendre en compte. Il existe un espace de convergence possible entre la fin du mois et la fin du monde, mais cette convergence exige des moyens. Le logement, qui absorbe 43 % de notre consommation d'énergie finale, en témoigne de manière exemplaire. Nous faisons face à une réalité sociale manifeste : le logement représente le premier poste de dépenses des ménages. Ce que l'on appelle le taux d'effort énergétique des ménages, c'est-à-dire la part de la facture d'énergie du logement dans leur budget, est en constante augmentation depuis vingt ans et représente en moyenne 5,6 %. Sur 36,3 millions de logements, plus de 7,4 millions sont considérés comme des passoires énergétiques. Le mal-logement énergétique, cette précarité du quotidien, a un coût, et tout...