Interventions sur "métier"

353 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

L'alinéa 38 de l'article 15 prévoit que les orientations en matière de formation professionnelle initiale et continue visent à identifier l'émergence de nouvelles filières et de nouveaux métiers dans le domaine de la transition écologique et énergétique, mais ne fait aucunement mention du numérique, ce qui constitue un manque cruel, auquel mon amendement propose de remédier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure pour le titre premier :

Le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel est très attendu par nos concitoyens et je vous remercie, madame la ministre, de nous le présenter. Face aux transformations majeures que connaît notre pays concernant, notamment, l'évolution des métiers et l'organisation du travail, nous nous sommes collectivement fixés comme objectif d'agir en priorité pour les plus vulnérables, les publics les moins qualifiés, les jeunes décrocheurs, les demandeurs d'emploi de longue durée – c'est l'un des axes forts de ce projet. Vous proposez avec cette réforme des dispositifs intéressants et ambitieux et c'est la raison pour laquelle je souhaite connaître...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché, rapporteur pour le titre II :

...évolutions fondamentales. On compte toujours 80 % de salariés en contrats à durée indéterminée (CDI), 10 % de travailleurs indépendants et 10 % de personnes sous contrats de travail dits atypiques. Alors que dans les années 1970 le nombre de travailleurs indépendants tendait à baisser, il augmente aujourd'hui, cette catégorie accueillant de surcroît de nouveaux profils sociologiques, éloignés des métiers classiques qui la composaient alors – professions libérales, commerçants et artisans –, avec des personnes sans patrimoine et qui cherchent à développer leur propre activité, mais qui sont mal appréhendées par notre modèle social et donc plus exposées à la précarité. On assiste également à un développement des contrats courts, des contrats de moins d'un mois notamment, qui représentent un phéno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...lèves et aux étudiants, mais aussi à leurs parents, et être organisées en coordination avec les psychologues de l'éducation nationale et les enseignants qui ont été formés à cet effet. Par ailleurs, nous avons estimé que l'État devrait être explicitement chargé d'accompagner les élèves dans leur orientation, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Il ne suffit pas de délivrer une information sur les métiers et les formations : il faut aussi un accompagnement dans la définition du projet de poursuite d'études ou du projet professionnel. Pour l'exercice de leur mission d'information, les régions pourront s'appuyer sur les délégations régionales de l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (DRONISEP). Même si cette question sort du champ législatif, il serait par ailleur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

...ettre en place en France. Nous mettons beaucoup d'argent dans le système actuel. Or c'est un système injuste, car il forme surtout les cadres des grandes entreprises, mais beaucoup moins les ouvriers des TPE ou des PME. Or, vous l'avez très bien dit, 60 % des emplois de 2030 n'existent pas à l'heure actuelle. Nous allons donc devoir tous nous former tout au long de notre vie soit parce que notre métier évolue, soit parce qu'il nous faudra apprendre un autre métier. À cette fin, vous créez deux dispositifs très puissants : la péréquation et le CPF en euros, lequel a suscité de nombreux débats. Il s'agit pourtant, selon nous, d'une réponse forte aux besoins qu'a chacun de construire son employabilité tout au long de sa vie. Ce projet traduit bien notre message politique : à chaque âge, à chaque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

Madame la ministre, j'aimerais attirer votre attention sur le vieillissement de la population, et sur ses impacts en matière de gestion des compétences. Ce phénomène va provoquer une augmentation du besoin en main-d'oeuvre. Il faudra faire évoluer certains métiers et renforcer leur attractivité. On sait, par exemple, que le métier d'aide-soignant perd en attractivité : dans plusieurs régions, le nombre des candidats aux concours accuse une baisse d'au moins 30 %. Ce vieillissement de la population aura également des impacts sur les aidants, les personnes qui accompagnent leurs proches et sont amenés à interrompre leur parcours professionnel. Après cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

...n adaptée, un accompagnement au plus près d'un public souvent fragilisé. Et je me fais le relais de l'inquiétude des centres d'orientation et d'information (CIO) et notamment des psychologues de l'éducation nationale (PSYEN) que j'ai rencontrés, inquiets pour leur avenir. La meilleure façon de réussir son apprentissage passe par le préapprentissage au collège, avec la découverte des familles des métiers. C'est pourquoi, à l'heure où nous connaissons une reprise de l'emploi, à l'heure où nous réduisons les inégalités, je salue l'initiative du Président de la République qui, hier, a annoncé garantir 30 000 stages dont 15 000 en entreprise aux collégiens de troisième issus des quartiers prioritaires. Quelles réponses, quels moyens apportez-vous, madame la ministre, au sein des collèges pour que s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

S'agissant des écoles de production, j'abonde dans le sens de mes collègues, au risque de donner le sentiment de faire partie d'un lobby de députés. (Sourires.) À l'Institut catholique d'arts et métiers (ICAM), les jeunes en décrochage côtoient des ingénieurs, et leur réussite suscite des vocations jusque dans les quartiers, lorsqu'on apprend que l'un ou l'autre a pu rentrer chez Airbus, par exemple. Ce type de formation a donc la cote auprès de jeunes de quinze ans et plus, pour lesquels nous manquons cruellement de solutions. C'est pourquoi je m'inquiète de l'avenir des écoles de production d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior, rapporteure pour avis :

...s particulièrement, aux changements rapides de la nature même des emplois aujourd'hui occupés par nos concitoyens. Le défi est de taille : dans les dix prochaines années, 50 % des emplois existant actuellement auront changé, 10 % à 20 % des emplois seront complètement nouveaux et une part équivalente est susceptible de disparaître. Armer les actifs pour leur permettre de s'adapter à ces nouveaux métiers et à ces nouveaux types de carrières constitue une priorité. Le PDG de La Poste, M. Wahl, vient de nous en donner la démonstration : lorsque les métiers changent, l'enjeu principal devient la formation. Pour ce faire, le projet de loi qui nous est aujourd'hui soumis s'articule autour d'un triptyque qui allie la volonté d'investir massivement dans les compétences et la formation professionnelle,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Bothorel :

...s chances de se poursuivre positivement, en particulier pour les apprentis mineurs, les premiers niveaux de qualification et les plus petites entreprises. Les missions exercées par les chambres consulaires sont essentielles pour le bon développement de l'apprentissage – j'ai notamment à l'esprit le centre de formation des apprentis (CFA) de Ploufragan, dont je salue le président, Louis Noël. Les métiers concernés vont des plus atypiques, comme ceux d'opérateur-projectionniste et d'assistant technique en instruments de musique, aux plus traditionnels – ceux de la cuisine et de l'automobile, par exemple. Mon amendement vise à inscrire ces missions dans la loi. Il faut maintenir une compétence d'organisation générale, en complément d'un recentrage des CFA sur leur dimension pédagogique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Bothorel :

Comme tout bon apprenti, je vais remettre l'ouvrage sur le métier. (Sourires).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...pendant quatre mois, des personnes en reconversion professionnelle. Cette école a parfois du mal à trouver les financements nécessaires, car les intéressés n'en bénéficient pas toujours. Il y a un deuxième problème, que l'amendement permet de traiter mais sur lequel j'aimerais néanmoins avoir quelques précisions : au bout de quatre mois, on n'a pas assuré une reconversion complète vers un nouveau métier. Il faut donc qu'il y ait des stages dans des entreprises. Or, à l'heure actuelle, on ne peut pas bénéficier d'un stage si l'on n'est pas étudiant, ce qui fragilise la reconversion professionnelle. Il faut naturellement encadrer la durée des stages afin d'éviter d'éventuels abus. Par ailleurs, est-il vraiment nécessaire de se limiter aux seules régions volontaires ? Il faut éviter qu'il y ait des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

Mon amendement vise à supprimer l'obligation faite aux apprentis d'obtenir l'autorisation du directeur du dernier CFA qu'ils ont fréquenté s'ils souhaitent conclure un troisième contrat d'apprentissage de même niveau. Ils seront donc libres de signer le nombre de contrats qu'ils jugent nécessaire pour apprendre au mieux leur métier et, s'ils en éprouvent le besoin, pour accumuler les expériences et les savoir-faire dans diverses entreprises, à l'instar de ce qui se pratique dans le cadre du compagnonnage. Nous donnerons ainsi davantage de souplesse aux parcours de formation, ce qui permettra de réaliser les projets professionnels dans les meilleures conditions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior, rapporteure pour avis :

Il ne me paraît pas judicieux d'accumuler les contrats de même niveau : l'apprentissage doit permettre une progression. Votre amendement, qui vise surtout à répondre à une problématique d'orientation, me semble partiellement satisfait dans la mesure où nous allons créer une « prépa-apprentissage » destinée à favoriser la découverte des métiers. Les jeunes concernés auront le statut de stagiaire de la formation professionnelle : il y aura une rémunération, une protection sociale et un cadre garantissant la sécurisation juridique des CFA. Le contrat d'apprentissage est, et doit demeurer, un contrat de travail et non un dispositif permettant aux jeunes de tester des formations à différents métiers. Il y a aussi le risque qu'une accumulat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian :

Le niveau de technicité requis peut être plus élevé dans certains métiers que dans d'autres. Je pense en particulier à différents métiers d'artisanat d'art qui sont particulièrement techniques : avoir un seul ou deux contrats d'apprentissage derrière soi peut être un peu juste. On peut s'interroger sur la limitation du nombre de contrats et de la durée de l'apprentissage compte tenu du besoin de se perfectionner ou d'aller un cran plus haut dans certains domaines. Cel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Huppé :

En ce qui concerne les métiers d'art, un solier m'a récemment appris qu'il faut vingt ans d'expérience dans ce domaine : on ne va pas accumuler des contrats d'apprentissage sur une telle durée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure :

...t pas absentes puisque, au contraire, elles gardent dans le dispositif une place essentielle – légitime et souhaitable. Je compte donc pleinement sur l'énergie et l'engagement de tous pour que le développement économique du territoire – compétence des régions – entre en forte synergie avec l'offre de formation initiale et continue afin de créer des écosystèmes vertueux. À ce titre, les campus des métiers, les pôles d'excellence tels que l'aérocampus de Latresne ou le pôle cuir de Thiviers, répondent à la fois aux besoins des entreprises et à celui des territoires en proposant des formations d'excellence, de proximité et constituent des modèles à suivre. Je souhaite savoir dans quelle mesure vous partagez cette vision, dans quelle mesure vous contribuerez à la défendre ? Pour le reste, comme vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...es, là où elles sont inexistantes ? Comment 400 branches feraient-elles mieux que nos treize régions, proches des réalités du terrain grâce à leurs élus et à leurs services ? Avec le type de financement prévu, les CFA seront exposés à la conjoncture et aux crises économiques, il faut oser le dire. Je terminerai en évoquant l'orientation, essentielle. Elle doit être plus efficace et valoriser les métiers. Or le texte ne remédie pas à l'émiettement des acteurs de l'information. Vous l'avez souligné, monsieur le président : il faut donner toute leur place à la famille, aux proches, aux établissements scolaires, en matière d'orientation et d'information, si l'on veut parfaire la connaissance des métiers et que les jeunes sachent au mieux ce que pourra être leur avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Nous avons bien entendu vos remarques, monsieur le président. Une des questions évoquées, et non des moindres, est celle de la péréquation nécessaire pour assurer une équité entre les territoires. Il faut préserver certains métiers et donc leur apprentissage. Le Gouvernement a bien prévu de confier aux régions une mission de péréquation mais, compte tenu des variables d'ajustement à prendre en compte, nous devrons nous montrer vigilants quant aux moyens affectés à sa réalisation. Vous nous alertez par ailleurs sur l'orientation. De fait, au cours de la plupart des auditions et rencontres que nous avons organisées, nous av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

...illions, faisant d'autres choix dans le cadre de ses compétences décentralisées. C'est aussi cela, la réalité des régions. Monsieur le président, moi qui vous connais bien et qui ai lu tous vos livres, je me demande comment vous pouvez défendre une position aussi anti-libérale et faire aussi peu confiance aux entreprises et autant confiance à votre administration pour définir l'apprentissage des métiers de demain.