Interventions sur "marché"

229 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

...monsieur le rapporteur, chers collègues, si le paquet Mobilité discuté à la Commission européenne présente des avancées utiles pour structurer le secteur routier, comme la volonté d'encadrer l'utilisation des véhicules utilitaires légers, l'instauration d'un principe pollueur-payeur ou la lutte contre les « sociétés boîtes aux lettres », qui est une priorité majeure pour retrouver un équilibre de marché fondé sur une concurrence non faussée, il n'en reste pas moins que certaines mesures ne vont pas encore assez loin ou se révèlent inquiétantes. C'est cela qui nous amène aujourd'hui à réagir en nous prononçant sur la proposition de résolution présentée par notre collègue Damien Pichereau. La France se doit de défendre une concurrence saine et loyale. Nous ne pouvons accepter des régressions par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires européennes, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les députés, cette proposition de résolution européenne relative au paquet Mobilité ne contient aucune surprise. Comme toujours, vous validez la place centrale réservée au sacro-saint marché par les textes européens : du pur libéralisme, sans préoccupation sociale ni écologique ! Pour la forme, vous pinaillez à la marge et saluez les quelques mesures trop tardives et trop timides sans remettre en cause le fond de ce paquet Mobilité qui repose sur deux piliers essentiels. Le premier : favoriser le transport routier et sa croissance, élément nécessaire à la concurrence sociale entre É...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...ant à réglementer le transport routier au sein de l'Union. Ce texte va avoir de lourdes conséquences sur l'avenir du secteur routier, mais aussi sur la vie quotidienne de plus de 2 millions de travailleurs et de 500 000 entreprises dans toute l'Europe, en particulier dans les territoires ruraux. Vous le savez, chers collègues, les entreprises françaises de transport routier sont attaquées sur le marché du transport national et régional. Les PME françaises obéissent en effet à des normes sociales et environnementales lourdes…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Les États d'Europe de l'Est dominent le marché du transport international, et les entreprises de l'Europe des douze doivent leur existence à ce qui constitue leur activité principale, à savoir le transport routier national. Nous connaissons beaucoup de familles vivant du transport routier et nous savons la concurrence déloyale causée par les transporteurs d'Europe de l'Est. Ce projet de résolution européenne est une bonne initiative et je ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Aliot :

... C'est ainsi qu'un grand transporteur français, passé sous pavillon américain grâce à la bienveillance des autorités européennes, avait monté une filiale en Pologne et faisait encore récemment dormir ses employés dans leur camion, en leur offrant royalement 40 euros d'indemnité journalière et en mettant à disposition deux lavabos et trois douches pour 500 chauffeurs dans un local ressemblant à un marché aux esclaves. Avec le trucage des temps de repos et des semaines entières sans rentrer chez soi, la profession de chauffeur poids lourd s'est considérablement précarisée à cause du dumping social croissant organisé par les textes de la Commission européenne, qui a un monopole sur 90 % de la législation des transports routiers. De nombreux reportages ont alerté les Français sur les abus dont se ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton :

...e. Il ne s'agit pas seulement, pour la représentation nationale, d'appeler les dirigeants et les élus européens au respect de grands principes fondamentaux. Il s'agit d'exprimer, avec la plus grande force et la plus grande précision, la position des députés de la nation, afin de renforcer celle du Gouvernement au sein des instances européennes. Le transport routier est un secteur emblématique du marché intérieur européen, et la France se situe à un carrefour en Europe – il suffit de regarder les plaques d'immatriculation des camions sur nos routes pour s'en rendre compte. Pourtant, la réglementation applicable est complexe, avec des règles présentant de grandes différences d'un État membre à un autre. Cela a bien souvent pour conséquence un transfert des activités économiques dans des pays ayan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

.... Selon Mme Karima Delli, présidente de la commission des transports du Parlement européen, « les propositions de la Commission sont de la plus haute importance car elles font écho à deux défis majeurs en Europe : la réduction de la pollution et le dumping social qui déchire le continent d'est en ouest ». Le groupe Les Républicains considère qu'il est indispensable d'arrêter la fragmentation du marché du transport routier des marchandises en Europe afin d'établir des conditions égales de concurrence. Si nous reconnaissons certaines avancées dans ce premier paquet Mobilité, comme l'encadrement des véhicules utilitaires légers et la lutte contre les sociétés « boîtes aux lettres », les deux problèmes du cabotage et du détachement des travailleurs restent entiers. Dès lors, notre groupe est déte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

...tion que nous voulons défendre aujourd'hui. Il s'agit, enfin, de renforcer l'encadrement du cabotage. Parce que le cabotage répond tant à un besoin économique qu'à une exigence environnementale, il convient d'en maintenir la possibilité mais pas à n'importe quelles conditions. Nous nous opposons à certaines propositions de la Commission européenne qui pourraient conduire à la cannibalisation des marchés intérieurs par les États membres situés géographiquement au coeur de l'Europe. Ainsi pensons-nous qu'il conviendrait de réduire la période de cabotage à trois jours et d'établir une période de carence entre deux périodes de cabotage. Le groupe Les Républicains soutient cette proposition de résolution car elle est conforme à nos priorités afin de parvenir à des conditions d'égalité de concurrenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

...cerne un sujet qui touche au quotidien de nos concitoyens. Chaque jour, des millions d'Européens prennent la route pour assurer un transport routier de marchandises au sein de notre espace de libre circulation. Chacun d'entre nous bénéficie du travail des transporteurs routiers dans sa vie quotidienne. Notre responsabilité est d'assurer que leurs conditions sociales ne se dégradent pas à cause du marché unique, mais que, au contraire, elles s'améliorent et s'alignent par le haut. La mobilité est au coeur d'enjeux économiques, sociaux et environnementaux déterminants pour l'avenir de l'Europe. Le secteur des transports représente 11 millions d'emplois et près de 550 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an en Europe. Mais il représente aussi 21 % des émissions de gaz à effet de serre et pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...eulent plus ! Malheureusement, ils se tournent alors trop souvent vers l'extrême droite, comme c'est le cas dans plusieurs pays européens. Nous nous efforcerons, pour notre part, de promouvoir une autre issue, mais c'est vous qui êtes responsables de cette situation, en dépeignant une Europe absolument irréelle, car l'Europe ne protège pas. Elle est libérale et n'impose qu'une seule loi, celle du marché, au détriment de l'intérêt général.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

L'alinéa 28 souligne la fragilité, voire la dégradation du marché européen du transport routier de marchandises « en raison de l'absence d'harmonisation économique et sociale ». Nous suggérons d'ajouter que « cette absence d'harmonisation est l'une des principales causes de défiance des citoyens européens envers l'Union européenne et l'une des principales menaces pesant sur un projet européen ». En effet, il convient d'insister sur le fait que la concurrence dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

L'alinéa 32 dispose qu'au sein du marché intérieur, la concurrence doit être loyale – nous venons d'en parler – et les conditions équitables pour les opérateurs. Après cet alinéa, nous suggérons d'insérer l'alinéa suivant : « Considérant que l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la France, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège et la Suède ont signé le 31 janvier 2017, à la suite d'une initiative française, une "alliance du r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont, rapporteure de la commission des affaires étrangères :

...ble Union européenne-États-Unis en compte plus de 830 millions. Ensuite, ces nouveaux adhérents, membres de l'Espace économique européen, appliquent déjà l'ensemble de la réglementation européenne afférente au secteur du transport aérien et, plus généralement, des standards sociaux et environnementaux élevés. Enfin, leurs compagnies aériennes n'ont pas attendu le présent accord pour investir le marché euro-américain quand elles le souhaitaient. Norwegian, entreprise leader sur le marché des vols long-courrier à bas coûts, a ainsi contourné l'obstacle en créant des filiales dans l'Union européenne, en Irlande et au Royaume-Uni. Celles-ci lui ont permis d'obtenir la licence européenne de transporteur aérien et de développer un réseau de liaisons transatlantiques au départ de plusieurs États memb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...our planet great again » signifiait concrètement l'ouverture de bureaux des pleurs ! En poursuivant l'objectif de l'établissement d'une concurrence parfaite, cet accord participe d'une dérégulation totale. Dès le préambule, l'accord rappelle ainsi son objectif premier qui est de « promouvoir un système de transport aérien international fondé sur la concurrence entre transporteurs aériens, sur un marché soumis à un minimum d'intervention et de régulation étatiques ». Nous pensons au contraire que cette affaire est trop sérieuse pour que l'État en soit écarté. L'État doit évidemment intervenir et même être le principal acteur de la gestion du trafic aérien et de la protection de l'environnement. L'ouverture à la concurrence et la dérégulation totale voulues par ce texte sont parfaitement déraiso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Première citation : les États-Unis et l'Union européenne sont désireux de « promouvoir un système de transport aérien international fondé sur la concurrence entre transporteurs aériens, sur un marché soumis à un minimum d'intervention et de régulation étatiques ». Deuxième citation : les mêmes acteurs reconnaissent que « les aides d'État peuvent fausser la concurrence entre transporteurs aériens et compromettre la réalisation des objectifs fondamentaux » de l'accord. Troisième citation : les parties signataires ont l'intention de « créer un précédent de portée mondiale pour exploiter pleine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch :

...tablir un espace aérien sans frontière avec l'Union européenne qui se substituerait aux accords bilatéraux de l'ensemble des États membres. Il faudra attendre 2007, après quatre années de négociations, pour que soit signé, les 25 et 30 avril, l'accord aérien transatlantique, mais à la condition que des négociations en vue d'une seconde étape soient menées pour poursuivre l'ouverture de l'accès au marché, clause qui aboutira à la signature d'un protocole le 24 juin 2010. Mais, dès la conclusion de l'accord « ciel ouvert » en 2007, l'Islande et la Norvège ont souhaité en bénéficier, contrairement, par exemple, à la Suisse, qui, tout en étant dans une situation comparable de non-adhésion à l'Union européenne, continue de mener sa propre politique aérienne internationale sur la base d'accords bilat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...lent une volonté d'expansion économique de la part de chacune des parties. Pour rappel, les États-Unis et l'Union européenne avaient signé, en 2007, un accord dit « ciel ouvert » qui a conduit à la reconnaissance par les États-Unis de la « nationalité européenne » de nos compagnies aériennes. Par ce biais, le nombre de vols n'est plus soumis à des restrictions, les prix sont fixés en fonction du marché et les compagnies peuvent signer des accords de coopération. Cet accord, qui s'est substitué aux anciens accords bilatéraux entre les pays européens et les États-Unis, a permis de libéraliser le transport aérien transatlantique entre l'Union et les États-Unis. Dès 2007, l'Islande et la Norvège ont fait part de leur intention d'adhérer à l'accord « ciel ouvert ». Par la suite, en novembre 2010, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

... rejoint l'espace Schengen, dont elle applique la convention depuis 2001. Toutes deux sont membres de l'Association européenne de libre-échange et de l'Espace économique européen. En cette dernière qualité, Islande et Norvège appliquent l'ensemble de la réglementation européenne afférente au secteur du transport aérien. Les transporteurs aériens de ces deux pays sont considérés, à l'égard du seul marché intérieur, comme des transporteurs européens et bénéficient donc des mêmes droits. En outre, ces deux pays sont également signataires de l'accord multilatéral sur la création d'un espace aérien commun européen conclu en 2006, qui met en place un vaste marché couvrant le territoire des États membres de l'Union européenne, des États des Balkans occidentaux, de l'Islande et de la Norvège. Le prése...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...a été ouverte d'étendre cet accord à des pays tiers. L'Islande et la Norvège ont fait connaître leur intérêt dès 2007. Comme le rappelle l'étude d'impact, la Norvège et l'Islande constituaient des candidats logiques et attendus à l'intégration de cet accord. Les deux pays appliquent l'ensemble des règles communautaires au transport aérien. Leurs transporteurs aériens sont considérés au regard du marché intérieur, auquel ils ont un accès sans restriction, comme des entreprises de transport aérien de l'Union européenne. Ils sont également partie de l'accord multilatéral sur la création d'un espace aérien commun européen, conclu en 2006, qui met en place un vaste marché couvrant le territoire des États membres de l'Union européenne, des États des Balkans occidentaux, de l'Islande et de la Norvège....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai, rapporteure de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...spèces et le paiement du bien ou du service. Pour les commerçants, le cashback est une occasion à saisir, parce qu'il est optionnel et facteur d'attractivité. En tout état de cause, le moment est venu de l'encadrer, car il est autorisé depuis 2009. J'en viens au dernier point de mon intervention. La DSP 2 et l'ordonnance de transposition concilient efficacement les objectifs de modernisation du marché des services de paiement et de protection des consommateurs. Leur champ d'application s'arrête cependant aux comptes de paiement : les autres types de compte, comme les comptes d'épargne, ne sont pas concernés par la directive. Je suis convaincue qu'une discussion devra s'engager pour que soit également régulé l'accès aux données des comptes autres que les comptes de paiement. Actuellement, plus...