Interventions sur "marque"

102 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Votre coopérative propose ses offres de services à cent cinq marques internationales, qui, par définition, diffusent leurs produits et ont des activités partout dans le monde. Quelle est donc la valeur ajoutée que peut leur offrir Coopernic ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

...eurs pour faire votre travail et démultiplier vos conditions de vente. Vous avez évoqué la question de la confidentialité de vos accords. Quelles sont vos relations avec les différentes structures, notamment avec le groupe Leclerc en France, qui est aussi présent en Belgique ; avec qui travaillez-vous ? Au sujet de votre second axe stratégique, vous avez mentionné les entreprises qui créent des marques de distributeur (MDD). Comment les choses se passent-elles avec elles ? Car il ne s'agit pas de marques internationales ni de groupes internationaux, mais la plupart du temps de PME, qui en général n'ont ni la volonté ni la capacité d'aller à l'international.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

C'est ce que je vous demande : évoquer les relations avec marques internationales, à savoir la coordination des négociations et le fait de veiller à leur exécution ; ensuite les négociations avec les marques distributeurs. Le premier sujet concerne 105 entreprises multinationales, et le deuxième, concerne les marques distributeurs (MDD). Je vous invite à être clair, net et précis !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Selon vous quel pourcentage de l'activité de ces centaines d'entreprises de marques distributeur représente leur business à l'international, lorsqu'elles y sont parvenues ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

J'ai en main l'organigramme de Leclerc. Nous n'avons pas cité la Scamark, qui est l'équivalent de Galec pour les marques de distributeur (MDD). J'ai du mal à vous croire, je dirais même que je ne vous crois pas, monsieur Henry, quand vous nous dites que les gens d'Eurelec ne parlent pas aux gens de la Scabel. Il s'agit d'ailleurs du problème de notre commission d'enquête, depuis quelques mois : quelle que soit l'enseigne, l'organisation est complètement cloisonnée. Bien sûr, juridiquement, je suis convaincu que c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...es commandes ». Alors pourquoi, quand nous recevons les industriels, ils se présentent tous avec des arrêts de commandes ? Il y en a bien un qui appuie, à un moment donné, sur le bouton. Monsieur Petit, vous venez de nous dire : « Je ne suis pas là pour arrêter les commandes, mais pour informer » ! Mais quand vous informez la Scabel, Galec ou Scaso, un courrier part et on arrête de commander la marque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...il, puisque vous avez plusieurs types d'interlocuteurs, plusieurs types de fournisseurs. Vous avez vos fournisseurs locaux, ceux qui vous vendent des bonnes pommes de terre et vous souhaitez les structurer sous une enseigne. Vous pouvez avoir un fournisseur de bovins. Bref, des fournisseurs locaux. Vous avez quelques PME locales, des entreprises de taille intermédiaire (ETI) territoriales, et des marques nationales (MN) qui sont pilotées par des entreprises multinationales. Le Rapporteur demande la part précise de chiffre d'affaires qui est organisée, qui est contractualisée, négociée avec chacune de ces catégories de fournisseurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...que vous avez avec les industriels. Je peux comprendre, vous avez besoin de ces produits-là. Vos consommateurs, vos acheteurs ont besoin de ces produits-là. Je ne remets pas du tout cela en question. Je dis juste que quand il y a une difficulté de négociation avec Coopernic ou Coopelec, à un moment donné – c'est ce qu'on nous a expliqué – il y a un appel, on vous dit qu'il y a un problème avec la marque « X », qu'on a du mal à avoir des services. Vu que ce sont des équipes différentes dans toutes ces entreprises industrielles, il y a l'équipe internationale, puis il y a les équipes avec les comptes-clés E. Leclerc au local. Quand vous recevez cet appel, vous dites au complet local qu'il y a une difficulté dans la négociation en amont qui fait qu'aujourd'hui c'est compliqué. Là, je m'adresse à v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...votre performance. C'est sur la déflation. Comme le disait très bien le Président, à l'unanimité tous se sont plaints de la qualité des négociations. Nous avons aussi les chiffres de la déflation, du « flat » ou de l'inflation des autres pays. La France est la championne sur la déflation. Y compris dans les pays du Nord où le prix est encore plus élevé, tout simplement parce qu'ils préfèrent les marques, encore plus que les Français. Alors que les Allemands n'achètent pas de marques, d'où cette échelle à 102 sur le rapport de la Commission européenne. Je ne suis d'ailleurs pas du tout d'accord avec l'analyse qui peut en être faite. Voilà la philosophie de cette Commission. Nous ne tuons personne. Nous essayons de faire en sorte que la roue tourne dans le bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Monsieur le directeur exécutif, pouvez-vous nous expliquer en quelques mots la relation entre Lidl France et la maison-mère Lidl ? Qui dirige qui ? Êtes-vous libre ou décide-t-elle pour vous des marques nationales ou même des produits de marques de distributeur (MDD) dans les magasins français ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Pour préciser les choses par rapport à la MDD et ces marques nationales, ce sont la plupart du temps les mêmes usines qui fabriquent les produits. Il ne devrait pas y avoir de liaison étant donné qu'il n'y a qu'un seul produit mais peut-il arriver qu'une même usine produise des marques nationales et des MDD chez vous ou s'agit-il uniquement de MDD faites à façon chez un industriel lambda ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Quel pourcentage les 11 % de produits de marques nationales représentent-ils par rapport à votre chiffre d'affaires français ? J'ai lu que votre chiffre d'affaires mondial avoisine les 100 milliards d'euros, soit plus que Carrefour au niveau européen. À l'instar de vos concurrents centralisés ou indépendants, avez-vous une philosophie de services à l'international ? Vendez-vous du data sharing aux marques nationales, des outils promotionnels ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...llemagne, 114 en Belgique et 99 au Portugal, la France ayant donc le panier moyen le plus élevé de la zone euro. Connaissez-vous cette source et est-ce d'après vous dû au fait qu'en Allemagne, les consommateurs se dirigent beaucoup plus sur ce que vous appelez désormais les soft-discounters ? Par rapport à la façon de consommer, on nous explique régulièrement que les Français sont attachés à leur marque et un peu moins aux produits MDD. Dans les pays du nord de l'Europe, on est très attaché à la marque et on consomme très peu de MDD et plus on va dans le sud (ou en Allemagne), plus on opte pour de la MDD. Vous qui avez justement cette casquette et qui connaissez bien, je pense, le marché allemand avec la maison-mère, pouvez-vous nous donner votre point de vue ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Vous distribuez 89 % de marques distributeurs. Lorsque vous négociez, vous le faites avec les fabricants de marques distributeurs. Sur une crème dessert par exemple, vous négociez votre crème dessert, une crème dessert spécifique distribuée par les magasins Lidl avec du lait et des oeufs de telle origine, etc. La marque distributeur ne fabrique pas de manière continue sur les mêmes chaînes une marque distributeur pour une ense...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Depuis ces 18 années, sentez-vous une évolution du consommateur dans son comportement d'achat et malgré tout, malgré l'exemple que vous avez cité tout à l'heure concernant le baril de lessive, sentez-vous qu'il est moins attaché aux marques qu'il y a 20 ans ? On peut comprendre que le consommateur français était attaché aux marques étant donné que la France est le pays même de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Nous avons les meilleurs producteurs agricoles et certainement les meilleurs industriels de la filière agroalimentaire. Quand vous êtes arrivé sur le marché français, c'était comme hard-discounter. À titre personnel, lor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Pour bien comprendre, vous nous dites que pour 2018, sur les 11 % de marques nationales négociées, vous avez atteint une inflation de 3,5 % au global du chiffre d'affaires ou des références. Vous nous avez parlé tout à l'heure du tarif en nous disant « Rassurez-vous, il y a quand même de la déflation », je ne sais pas si cela me rassure, et en nous expliquant que vous vendiez des services. Imaginons un industriel qui vient avec un produit « X » et vous envoie au mois d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Votre théorie, si on peut l'appeler ainsi, plutôt que de relever le seuil de revente à perte, consiste à mettre en oeuvre et réussir la négociation tripartite, c'est-à-dire faire en sorte que la négociation du commerçant que vous êtes avec les industriels tienne compte des réalités du maillon amont. À une époque, vous avez déclaré que les industriels, les grandes marques, n'étaient pas favorables à cette négociation tripartite. Confirmez-vous cela aujourd'hui ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Bonjour à toutes et à tous. Nous continuons donc nos travaux d'audition, et nous recevons ce matin M. le Directeur général de Carrefour World Trade – plus communément appelée CWT – en la personne de M. Éric Dubouchet, et M. Sylvain Ferry, Directeur « marques nationales groupe ». Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vais vous demander à l'un et à l'autre de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Monsieur Dubouchet, veuillez lever la main droite et dire « Je le jure ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...ndre. C'est normal, c'est une négociation, il y en a toujours un qui n'est pas content. Même si à la fin tout le monde doit l'être. C'est le principe du business. Mais effectivement, il y a parfois un peu le pied sur le frein au niveau France, parce qu'on est en train de finaliser une négociation. C'est peu compliqué. Il y a des échanges entre le Directeur « marchandises » et vous, le Directeur « marques nationales », et vous Monsieur le Directeur général. C'est ce que nous essayons de comprendre. Il faut que l'on avance tous dans le même sens. Est-ce que c'est ce que je dois comprendre aujourd'hui ?