Interventions sur "marque"

102 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Bonjour à toutes et à tous. Nous poursuivons nos travaux d'audition par la Commission d'enquête parlementaire, et nous accueillons cet après-midi M. Gwenn van Ooteghem, Directeur des achats marques nationales Intermarché. Je suis accompagné de M. Grégory Besson-Moreau, le Rapporteur de la Commission d'enquête, et des membres de la Commission. Nous allons pouvoir procéder aux échanges et questions. Au préalable, conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vais vous demander de prêter serment, de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Pouvez-vous nous réexpliquer un élément au sujet de la Centrale internationale de négociations ? Intermarché est le distributeur au niveau local. Au niveau international, il y a AgeCore basé à Genève. Il y a aussi – vous me corrigez si je me trompe – Intermarché international qui est basé à Bruxelles. Et vous, vous êtes Directeur des achats marques nationales Intermarché. Où vous situez-vous dans le dispositif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

... si l'on sent que financièrement, tout se passe bien, on va chercher de la déflation. J'aimerais avoir votre point de vue sur cela. Et je voudrais qu'on parle aussi de la partie internationale, puisque l'ensemble de ces 71 entreprises font partie d'AgeCore, et une centaine sont chez Horizon international. Est-ce qu'aujourd'hui il y a un lien entre AgeCore et vous en tant que Directeur des achats marques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois, Député :

... étaient en difficulté car le prix était insuffisant, est-ce qu'il y a eu des tentatives de venir en aide à ces éleveurs de porcs pour essayer d'améliorer leur prix de vente ? Ils étaient aussi dans une situation très délicate. Je veux bien qu'on le fasse pour les industriels, mais il faudrait aussi le faire pour les producteurs eux-mêmes. Ma deuxième question porte sur la MDD et les produits de marque. Je sais que vous vous en occupez. Comment se fait cette répartition à l'intérieur d'Intermarché, est-ce qu'il y a des tendances de fond qui sont impulsées par le groupe, disant que vous allez faire plus de MDD, moins de marques, ou le contraire ? La troisième question est relative aux acheteurs. C'est vrai qu'on a beaucoup parlé de situation délicate. Tous ceux que l'on connaît qui ont fait ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Prenons le cas du roi d'un produit qui dit qu'il ne veut pas de ces services. Vous est-il déjà arrivé d'expliquer à la Direction commerciale française que cela allait être compliqué d'avoir un assortiment plus important par rapport à son concurrent qui est aussi français, qui vend peut-être aussi à des multinationales mais en France ? Si la marque A a signé des services à Genève, et que la marque B est un peu réticente à signer ces services parce qu'elle estime que cela ne lui va pas, cela transpire-t-il sur les négociations au niveau local ? Et forcément il y en a un qui veut participer et donc qui investit au niveau international. Donc, il est logique qu'il ait une place plus proéminente sur les rayons. Vous l'avez dit, les rayons ne son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Ce que le Rapporteur explique, c'est que d'un côté on nous explique que les négociations sont totalement séparées. Et là, vous nous expliquez qu'il y a un rapport permanent entre vous, Directeur des achats marques nationales Intermarché, et la Centrale internationale AgeCore. Cela explique qu'il y a vraiment un lien entre l'achat d'un produit et la négociation de contreparties avec le fournisseur, avec l'industriel qui produit, qui fabrique ce produit. C'était la question de Monsieur le Rapporteur. D'un côté, on nous dit : les discussions sont totalement séparées, ce qui se passe à Genève regarde les adm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

... l'emploi des gens. C'est-à-dire que plus vous allez aller dans cette guerre des prix, moins vous allez permettre à des industriels de vivre, et plus vous allez détruire des emplois en France. Parce que quand vous nous dites que vous soutenez les PME françaises, que vous avez vous-mêmes vos usines en France, c'est très bien, mais vous n'êtes pas le seul. Il y a des grands industriels dans les 71 marques que vous avez et qui sont internationaux, mais qui ont aussi de la production en France, qui s'engagent aussi. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi ce serait valorisé dans des PME, et pas quand ce sont des industriels qui, vous dites, ont des chiffres intéressants, mais qui ont des chiffres surtout consolidés à l'internationale, parce qu'on ne voit pas leurs chiffres au niveau nat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau :

...ous êtes entre un quart et un cinquième de leur chiffre d'affaires, ce qui est colossal. Vous dites : « Tant que l'on a encore de la puissance, nous Intermarché, nous estimons qu'ils ont encore un peu de réserve sous la pédale, parce que l'on a des chiffres sur des indices de comparatif de produits ». D'ailleurs je vous rappelle que cet indice comparatif produit, ce n'est pas un indice comparatif marques. C'est un indice comparatif typologies de produits. L'Allemagne coûte moins cher, parce que l'Allemagne n'a que du hard discounter qui est sur une verticalité puisqu'ils ont intégré leurs produits. Mais on pourrait en discuter pendant des heures. On a déjà eu cette discussion avec la Commission européenne. Donc parce qu'ils en ont encore sous le pied, parce que vous estimez qu'il faut continuer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson :

Vous avez expliqué que vous négociez les volumes et que vous êtes rémunéré en fonction de la négociation, par rapport à un volume ou un chiffre d'affaires. Mais vous vous occupez aussi des marques distributeur pour des produits qui sont plutôt courants, des produits génériques comme les pâtes et le riz. Ce sont des produits qui n'ont pas de forte valeur ajoutée, de sorte que j'imagine que vous les négociez en volume dans vos indicateurs et dans votre contrat. Cela paraît logique, sinon ce ne serait pas très rentable pour vous. Est-ce que vous en discutez en sus des négociations sur les g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Les marques proposent des baisses de prix, avez-vous dit. Pourriez-vous illustrer ce cas de figure ? En effet, nous avons reçu jusqu'à présent beaucoup d'industriels qui nous ont fait part de leurs innovations. Vous avez également indiqué que vous aviez consenti des efforts particuliers sur le prix de certains produits, notamment, suite à la loi EGAlim, sur le blé. De fait, des industriels ont évoqué les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

... très dynamique, dois-je ajouter. La compétence supplémentaire d'animation et de coordination de la politique touristique sur son territoire que lui confère l'article 2 est donc très largement liée à celle en matière de coopération transfrontalière. La politique touristique de l'Alsace prend en compte les initiatives en la matière sur l'ensemble du territoire du Rhin supérieur. L'Alsace, quelle marque, quelle qualité de vie, quel magnifique patrimoine, quel magnifique dépaysement, quelles traditions remarquables !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous pouvons tous convenir que l'Alsace est une très belle région pour le tourisme. Nous proposons la suppression de cet article car la loi permet déjà ce qu'il envisage. Monsieur le rapporteur, les Vosges sont aussi un magnifique département doté d'une marque. Ce n'est pas parce que les conseils départementaux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont écrit ce projet de loi et travaillé avec vous que nous ne pouvons pas les avertir du caractère superfétatoire d'une disposition dont ils peuvent déjà bénéficier comme l'a fait le département des Vosges.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

Vous faites erreur, madame la ministre, quand vous dites que la marque Alsace a été transférée à l'ADIRA. Ce n'est pas cette agence, mais une autre structure qui gère le tourisme. Nous y reviendrons. En outre, ce transfert est une délégation. Autant dire que, quand la collectivité souhaitera reprendre sa marque, elle pourra le faire. Si, pour l'heure, elle accepte de la louer, pendant la discussion, ne perdons pas de vue qu'elle peut la reprendre à tout instant pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Nous ne sommes pas du tout satisfaits. L'Alsace avait créé la marque Alsace, qui me semble identitaire, au sens où elle constitue un identifiant et où elle nous appartient. Cette marque est notre image. Elle ne saurait appartenir à d'autres. On peut sans doute considérer qu'un accord a été passé. Mais, madame la ministre, nous sommes parlementaires. À ce titre, nous avons vocation à nous exprimer. Si les présidents des deux conseils départementaux ont accepté de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Mais nous ne sommes pas tenus par cet accord restrictif. Que diriez-vous, madame la ministre, si la marque France appartenait à la Belgique ou à l'Autriche ? Vous diriez que cette marque est identitaire. J'utilise le même argument à propos de l'Alsace. Je n'ai pas plaidé pour la reconnaissance en tant que tel du peuple alsacien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Je ne suis pas sur cette ligne. Mais je ne peux pas imaginer que, sur la marque, le statu quo puisse être maintenu, même à moyen terme. À mon sens, c'est une faute majeure, inacceptable, impardonnable, que de nous dire qu'on peut en rester là et que la marque Alsace ne sera pas la propriété des Alsaciens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

...e alsacienne… Imaginez-vous que la CEA dépende toujours, par exemple pour les plaques d'immatriculation, de la bonne volonté de la région Grand Est, et que ces éléments n'appartiennent pas à la collectivité concernée ? Nous ne demandons pourtant pas grand-chose ! Vous nous répondez que la région a accepté des compromis. Citez-nous des exemples récents ! Sans doute a-t-elle accepté de concéder la marque, de la louer en quelque sorte, mais il y a toujours un droit de retour en cas de location. La région a-t-elle accepté en retour de transférer une seule parcelle de ses compétences vers la CEA ? Nous sommes au coeur du débat. Acceptez au moins de transférer la propriété de la marque vers la collectivité ! Nous aurions en effet bien du mal à expliquer à nos concitoyens que les Alsaciens ne sont mê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Nous avons dû accepter qu'aux termes de la loi NOTRe, le tourisme soit une compétence partagée entre les communes, les départements et les régions. Or concrètement, à quoi sert la marque Alsace, sinon à permettre à la région Grand Est de faire la promotion des autres territoires qu'elle regroupe ? Dans ces conditions, pourquoi ne pas transférer la propriété de la marque Alsace et du A coeur pour en permettre une animation et une exploitation en vue d'élaborer une vraie stratégie touristique de l'Alsace ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il est curieux qu'on ne soit pas capable d'accéder à ce genre de demandes, en particulier celles qui sont formulées par mes amis alsaciens. La collectivité européenne d'Alsace, par exemple, ne sera pas propriétaire de la marque Alsace, ce qui est un peu étrange. Dans un autre ordre d'idées, La Poste trouve que certains noms d'origine bretonne ne sont pas beaux et qu'il faut les traduire en français, telle la commune de Telgruc. On fait face à une absurdité à peu près totale. On veut réécrire ce qui a été fait par l'histoire. Je vais parler d'un sujet qui va énerver certains. Nous sommes une minorité linguistique et cul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Comme l'a rappelé tout à l'heure notre ami Éric Straumann, il y a plusieurs années déjà, le conseil régional d'Alsace a mené un travail considérable pour développer la marque Alsace. Celle-ci résulte d'un travail collectif énorme, rassemblant de nombreux acteurs du monde économique et du monde professionnel, ainsi que des membres des collectivités territoriales, afin d'élaborer un outil permettant d'optimiser les modalités de promotion de l'Alsace, dans le cadre de ce que l'on appelle communément le marketing territorial. La marque Alsace a très largement été reconnu...