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Vous avez que dans certaines interprofessions, il existait des blocages sur les indicateurs, et que ce n'était pas forcément la grande distribution qui en était responsable. J'aimerais savoir qui bloque ? Je vous rappelle que vous avez prêté serment, et il est important pour nous d'aller vraiment au fond des choses. Vous avez parlé des marques de distributeurs et de votre relation directe avec elles. Comment arrivez-vous à défendre les producteurs et leurs coûts de revient ? Car l'objectif d'une marque de distributeur est de créer des produits d'appel, donc des produits moins chers que des marques bio. D'autres représentants de filières bio nous ont expliqué se battre contre les marques de distributeur bio. Vous semblez plutôt ouverts...
Dans le secteur conventionnel, la grande distribution se plaît à dupliquer dans ses marques de distributeur (MDD) les produits les plus appréciés de marques tierces. Elle sollicite des producteurs à cet effet. Dans le secteur du bio, qui produit les marques de distributeur, et à quelles conditions ? Par ailleurs, comment percevez-vous le gigantisme induit par la structuration de centrales d'achat aux niveaux national et européen ? Cette structuration ouvre-t-elle la porte à des produi...
Lorsqu'une enseigne met une denrée alimentaire à disposition des consommateurs sous la forme d'une MDD, c'est avant tout dans l'optique de tirer les prix vers le bas et de capter de la marge. Les marques de distributeur et le bio sont-ils compatibles ?
Permettez-moi de vous adresser une question de néophyte. Dans ma région est commercialisé du lait sous la marque « Juste et Vendéen ». Les producteurs qui la portent refusent d'avoir des intermédiaires et valorisent leur démarche éthique. Des approches similaires apparaissent pour d'autres produits. En tant que transformateurs, n'auriez-vous pas intérêt à vous positionner comme une filière de qualité qui défend sa logique jusqu'au bout et refuse, par éthique, des pratiques qui seraient défavorables à ses pr...
Monsieur Lévêque, vous occupez une fonction de direction chez Triballat Noyal. Cette entreprise travaille-t-elle pour les MDD ou uniquement pour des produits en marque propre ?
Devons-nous bien comprendre que si vous refusez de produire des MDD pour une enseigne de grande distribution, celle-ci menace de ne pas vendre ou de déréférencer vos propres marques ?
Le bio étant rare et demandé – ce qui vous place en position de force–, n'auriez-vous pas intérêt à vous concentrer sur une stratégie de marque ?
Ma question s'adresse cette fois au président de Synabio et non plus au directeur de Triballat Noyal. Votre organisation regroupe 110 entreprises réparties sur 200 sites industriels et représentant 600 marques. Vos adhérents font-ils l'objet de menaces régulières de déréférencement s'ils refusent de produire des MDD ? Comment se contextualisent ces menaces ? Je rappelle que vous êtes ici devant la représentation nationale, et que vous pouvez encourir des sanctions pénales pour des propos mensongers.
Avec sa marque « VRAI », l'entreprise Triballat Noyal jouit d'une forte image dans le bio, construite dès le milieu des années 1990.
Triballat a mené un long combat avec Danone, qui commercialisait sous l'appellation « bio » un produit qui n'en était pas. Vous avez donc une expérience et une assise en matière de bio qui vous permet d'afficher une image solide. Je découvre aujourd'hui avec étonnement que vous vendez aussi sous marque de distributeur. Avec l'assise qui est la vôtre, comment est-il possible que vous n'arriviez pas à vous faire respecter davantage, que ce soit par des voies contractuelles ou judiciaires ?
Dans un contexte où vous êtes contraints de produire pour des MDD, à des prix inférieurs à ceux de vos marques, parvenez-vous à garder de la transparence sur les tarifs vis-à-vis de vos producteurs ? Arrivez-vous à leur garantir des prix d'achat qui leur permettent de subsister ? Qu'a mis en place votre organisation pour assurer une transparence des prix et un équilibre des rémunérations ?
...qué la haute valeur environnementale, la haute valeur nutritionnelle mais aussi, précisément, la haute valeur sociétale. Nous retrouvons là le fil conducteur de votre syndicat et des entreprises qu'il regroupe. La dynamique de l'agriculture biologique synthétise les volets sociétal, éthique et environnemental. C'est pourquoi je m'interroge sur la comptabilité de cette démarche vertueuse avec les marques de distributeur.
Mes chers collègues, nous recevons à présent, et sous la forme d'une table ronde, les représentants de quatre parmi les grands groupes présents dans la distribution en France. Pour le groupe Leclerc, M. Frédéric Gheeraert, directeur de la Scamark qui produit les marques des distributeurs du groupe, M. Stéphan Arino, directeur de la qualité et du développement durable et M. Alexandre Tuaillon, chargé de mission auprès du président. Pour le groupe Carrefour, M. Hervé Gomichon, directeur de la qualité et du développement durable, M. Lionel Desence, directeur des affaires scientifiques, réglementaires et de nutrition, et M. Éric Adam, directeur des affaires publiq...
Je vous remercie pour toutes ces explications qui nous réconfortent. Vous le savez, nous avons une crainte s'agissant de la grande distribution, les industriels se défaussant sur cette dernière. Je reviendrai d'abord sur les procédures de contrôle que vous effectuez. Si j'ai bien compris, vous les effectuez essentiellement sur vos marques de distributeurs, mais vous devez également en réaliser sur les produits des autres marques que vous vendez. Comment les mettez-vous en oeuvre ? Jusqu'où pouvez-vous aller ? Nous avons auditionné les laboratoires qui nous ont dit que la distribution devait contrôler les produits qu'elle vend ; tout le monde se renvoie la balle. Quelle est votre expertise sur les contrôles des produits de vos fo...
...it-ce pas une première étape dans la philosophie globale d'achat des consommateurs ? M. Gomichon indiquait par ailleurs que tous ses produits étaient sans pesticides. Avez-vous les mêmes exigences avec vos producteurs étrangers ? Enfin, concernant l'évolution de la MDD dans les rayons, comment envisagez-vous l'évolution de ce modèle dans vos magasins ? Y aurait-il de plus en plus de produits de marques de distributeurs dans les rayons, lesquels disposent d'une meilleure traçabilité ?
...é. Mais la France demeure l'un de ses principaux marchés. Findus est, en effet, un des grands noms de l'alimentaire dans les rayons de la grande et de la moyenne distribution. Même si les « lasagnes à la viande de cheval » ne sont pas l'objet principal de cette audition, il n'est pas possible de ne pas évoquer cette affaire qui date d'il y a cinq ans et qui a d'ailleurs impliqué d'autres grandes marques, comme Picard, Carrefour ou encore Cora. Il s'agissait d'une fraude à l'échelle européenne et non d'un scandale sanitaire. Findus a été à la fois acteur et victime de cette fraude. Acteur, parce l'entreprise a sous-traité une partie de sa production à des opérateurs peu fiables, qui s'approvisionnaient auprès de courtiers en viandes malhonnêtes. C'est à cette époque que le grand public a découv...
Faites-vous l'objet de pressions de la part de lobbies ? En d'autres termes, des organisations non gouvernementales (ONG), des entreprises ou des particuliers vous obligent-ils, par une campagne négative de lobbying, contre votre marque, et alors que le produit est autorisé, à communiquer pour soulager la pression ?
Tout à l'heure, vous avez dit que vous étiez présents dans différents pays, sous d'autres marques. Quand vous produisez en France, vous suivez la réglementation française. Quand vous produisez dans un autre pays, suivez-vous sa réglementation, sachant que la France est plutôt « championne » en matière de règles assez strictes ? Pouvez-vous nous confirmer que dans les autres pays, sous la marque Iglo ou une autre marque, vous avez les mêmes exigences que celles que vous avez sur le territoir...
...ion des alertes alimentaires vous paraît-il suffisant ? Comment pourrait-il être amélioré ? Quel est l'état d'avancement des travaux du Conseil national de la consommation relatifs à l'amélioration des procédures de retrait rappel ? Quelles formations aux procédures de retrait-rappel envisager ? Ne pourrait-on retenir comme solution à une crise de cette sorte le blocage de tous les produits d'une marque aussitôt qu'une alerte est lancée, quitte à remettre en vente progressivement les lots non contaminés ? Enfin, quelles pistes proposez-vous pour éviter la reproduction de telles crises ?
...s à la source de la contamination. Le problème tient à ce que des produits rappelés ont été revendus. Quelle est votre opinion sur l'hypothèse d'un déréférencement global temporaire ? Vos collègues ont jugé cette option compliquée à mettre en oeuvre, sinon dangereuse, car ce n'est pas légal, quand on retire de la vente un lot de produits, de retirer dans la foulée l'intégralité des produits de la marque. Cela permettrait pourtant de répondre à beaucoup de problèmes. D'autre part, où affichez-vous les messages d'alertes ? Est-ce à l'entrée du magasin, là où les portes sont toujours ouvertes ? Ne pourrait-on imaginer que l'affichage soit fait à l'endroit où les produits qui devraient normalement être en vente ne le sont plus – et si on a retiré l'intégralité du produit, l'histoire est plus facile ...