Interventions sur "martinique"

218 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Je peux vous certifier que lorsque le ministre des solidarités et de la santé, M. Véran, est venu en Martinique, il a parlé de croyances magico-religieuses. Je peux vous assurer que si j'avais eu quelques rudiments de vaudou, il ne serait peut-être pas sorti vivant de la Martinique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...sur dix sont en taule et 57 % des logements sont surpeuplés. À La Réunion, sur laquelle porte l'amendement n° 26, la ressource en eau est abondante, mais souffre d'un très grave problème de qualité : 46 % des usagers réunionnais sont alimentés par des réseaux qui ne garantissent pas une sécurité sanitaire suffisante et 5 % ont accès à une eau présentant des risques sanitaires avérés. Quant à la Martinique, dont traite l'amendement n° 27, en plus de l'empoisonnement au chlordécone, des restrictions et de coupures d'eau tournantes font le quotidien des habitants. Tout à l'heure, le président Mélenchon a dit qu'il fallait rénover d'urgence les réseaux d'eau et d'assainissement. Il a raison ! En France, la consommation annuelle de 18,5 millions d'habitants part en fuites, ce qui non seulement constit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

or je maintiens que beaucoup de personnes ont été sauvées dans de nombreux départements et de nombreux pays grâce à ce médicament : pourquoi n'est-ce pas possible à la Guadeloupe ? Troisième question : au 15 septembre, compte tenu du nombre de non-vaccinés parmi les soignants à la Guadeloupe et en Martinique, allez-vous suspendre des infirmières, des aides-soignantes, des médecins ? Allez-vous, oui ou non, appliquer la loi ? J'aimerais avoir des réponses précises ; cela honorerait la représentation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...y avez pas mis les moyens pour y répondre. Voilà pourquoi nous avons déposé cet amendement d'appel, visant à vous interpeller sur cette question. Nous poursuivrons ce débat lors de l'examen du PLFSS, même si votre refus de vous interroger sur la raison d'un tel niveau de tension, alors que la crise a créé un état d'urgence sanitaire et impose de réfléchir aux politiques à mener, est aberrant. En Martinique et en Guadeloupe, les soignants ont été les premiers à se mobiliser dans la rue, s'opposant au passe sanitaire et disant leur rejet de la politique menée ces dernières années. Alors qu'ils devraient être les chevilles ouvrières de la campagne de vaccination et de la mise en œuvre de la politique de santé, nombre d'entre d'eux font preuve d'une absolue méfiance, voire d'une opposition, à ce que vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur :

...se de 16 % la semaine dernière. Si des raisons structurelles rendent ces territoires particulièrement vulnérables à l'épidémie, ainsi que l'a rappelé le Conseil scientifique dans son avis du 29 août, la situation s'explique aussi, malheureusement, par une progression plus lente qu'ailleurs de la vaccination. La prorogation de l'état d'urgence sanitaire en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, doit s'accompagner de la poursuite indispensable des efforts exceptionnels déployés en faveur de ces territoires. La solidarité nationale a permis une mobilisation sans précédent des personnels de santé. Quatre rotations ont été effectuées depuis le 10 août au profit des Antilles et de la Polynésie française, permettant le renfort de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, président de la délégation aux outre-mer :

...mment oublier les scènes qui structurent notre quotidien, ces morgues bondées, les adieux express, le tri des patients, les décès à domicile, la souffrance psychologique ? Les membres de la délégation, réunis jeudi 2 septembre, n'ont donc pu qu'approuver, sur le principe, la volonté du Gouvernement et du ministre des outre-mer de proroger l'état d'urgence sanitaire en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin et en Polynésie française, avec des prérogatives conservatoires pour les territoires de Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Wallis-et-Futuna et de la Nouvelle-Calédonie. Il est néanmoins de ma responsabilité, en tant que président de la délégation – à la composition hétéroclite –, de me faire le porte-voix des outre-mer, le porte-parole de le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

...'urgence sanitaire dans les territoires d'outre-mer jusqu'au 15 novembre prochain. Composé d'un article unique, le texte répond à des enjeux spécifiques à l'outre-mer. Ces territoires connaissent de réelles difficultés, depuis le début de l'été, sur le plan sanitaire. À la différence de la métropole, ils ont connu un rebond épidémique particulièrement aigu, notamment en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et en Polynésie française. Du fait de la diffusion importante du virus, du faible taux de vaccination de la population et de la forte pression pesant sur les hôpitaux, le nombre de décès est en constante augmentation. En Martinique, 103 personnes sont encore dans un état critique et le taux d'occupation des lits est de 96 %. Depuis le début du mois d'août, 1 600 personnels de santé métropolitains...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

...lité, sur la base d'informations que j'ai obtenues de nos collègues ultramarins, contraints de rester sur place en raison de la crise sanitaire. Je vous prie donc de bien vouloir excuser leur absence. Cette crise, particulièrement préoccupante, fragilise les territoires ultramarins, même si elle diffère de l'un à l'autre. À la date du 29 août, le taux d'incidence était de 456 en Guyane, 646 à la Martinique et 1 070 en Guadeloupe, contre 179 à l'échelle nationale ; il a même franchi les 3 000 en Polynésie française. La situation est catastrophique aux Antilles, où le pic épidémique a été atteint il y a quelques semaines et où le plateau est élevé depuis plusieurs jours, ainsi qu'en Polynésie française, où elle continue de se dégrader fortement. La Réunion connaît, en revanche, une amélioration, avec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...ncères et solidaires à nos frères et sœurs ultramarins ainsi qu'à tous les professionnels de santé qui s'épuisent pour prendre soin des nôtres. Dans un éternel recommencement, nous nous retrouvons pour prolonger l'état d'urgence sanitaire dans notre territoire national, du moins ses parties ultramarines. Le texte concerne les territoires déjà soumis à ce régime, comme la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Polynésie, La Réunion, Saint-Barthélemy et Saint-Martin, mais il anticipe aussi la déclaration de l'état d'urgence sanitaire, jusqu'au 15 novembre, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et à Wallis-et-Futuna. L'État justifie cette décision par l'insuffisance de la couverture vaccinale dans ces territoires. À qui la faute ? C'est bien ce gouvernement et Emmanuel Macron,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Dans la même logique, l'amendement CL3 a pour objet d'appeler votre attention sur la situation sociale de La Réunion et de la Martinique. Il est avéré qu'une situation sociale dégradée et un fort taux de pauvreté favorisent la propagation de la covid-19. Par ailleurs, on ne peut pas priver éternellement de liberté les populations de ces territoires. Il faut préserver le vivre ensemble, les liens sociaux et familiaux et garantir la poursuite de l'activité. Parce que ces territoires sont caractérisés par un chômage de masse et durab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...at dans le département, du directeur général de l'agence régionale de santé, d'élus, de personnalités qualifiées et de citoyens tirés au sort. La composition et les attributions de ce comité seraient déterminées par décret en Conseil d'État. La mission de ce comité citoyen de transparence serait de suivre la crise sanitaire dans chaque territoire ultramarin. De tels comités ont déjà été créés en Martinique et en Guyane, notamment à l'initiative de notre ancien collègue Gabriel Serville. En Guyane, ce comité citoyen est chargé d'examiner la situation épidémiologique et son incidence sur les établissements de santé, les projets de mesures de freinage et d'allègement, le niveau de respect de ces mesures et leur effet sur la situation épidémiologique et la vie quotidienne des Guyanais ; de constater le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur :

Il est beaucoup plus opportun de laisser aux territoires le choix de leur organisation, lorsqu'ils le souhaitent, en fonction de leurs spécificités et selon des modalités qu'ils déterminent. Je suis un peu dubitatif s'agissant du tirage au sort. Du reste, la Martinique, que vous citez, n'y a pas recouru et le comité est composé de sept personnalités. Laissons donc les territoires s'organiser. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, président :

...rt aux institutions et notamment à l'institution policière. Nous traitons des discriminations susceptibles de porter atteinte à la promesse républicaine d'égalité. Dans cette perspective, nous portons aux questions relatives à l'outre-mer et aux relations entre l'outre-mer et la République une attention fondamentale. Dans le cadre de notre mission, Mme la rapporteure a effectué un déplacement en Martinique. Nous avons également auditionné M. Jean-François Colombet, préfet de Mayotte. Nous considérons que le ministère des outre-mer est à la croisée des problématiques que je viens d'évoquer, notamment celles de l'éducation, de la sensibilisation, du travail de mémoire et des préjugés et actes racistes en outre-mer et dans l'Hexagone. Votre regard, monsieur Quimbert, nous sera précieux dans le cadre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure :

Effectivement, j'ai eu la possibilité d'effectuer quelques journées d'auditions très riches à la Martinique il y a quelques semaines. Cela m'a montré que l'éloignement géographique d'un Hexagone – et non « métropole », ce terme est très mal perçu à la Martinique –, un centre de décisions éloigné, une histoire coloniale de l'esclavage et des services publics qui ne sont pas à la hauteur des attentes des Martiniquais laissaient entendre à certains activistes martiniquais que nous étions encore dans un Ét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure :

Concernant la représentation des outre-mer à la télévision, le CSA pourrait probablement la prendre en compte dans ses objectifs pour l'augmenter. Vous avez évoqué l'obésité. J'ai été choquée de voir que, encore aujourd'hui, les sodas sont plus sucrés en Martinique qu'en métropole. Il existe un sujet d'égalité dans la santé, sur lequel nous devons être plus offensifs. S'agissant de la vision pour l'avenir, le préfet de Mayotte évoquait la nécessité de renforcer les structures et les établissements de l'éducation nationale pour « garder les élites » sur le territoire. Selon moi, il n'y aurait rien de pire que, malgré sa croissance économique actuelle, Mayot...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

Mes chers collègues, nous recevons aujourd'hui M. Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, afin qu'il nous aide à appréhender les effets de la crise sanitaire sur les enfants et la jeunesse dans ces territoires, compte tenu de leur spécificité et de leur diversité. Monsieur le ministre, pourriez-vous tout d'abord nous indiquer brièvement comment ceux-ci l'ont traversée ? À ce jour, seule la Martinique – où les enfants n'ont pas eu école entre janvier et septembre, soit neuf mois sans classe ! – est, depuis le 30 octobre, soumise au reconfinement. La Polynésie refuse quant à elle le confinement et la Nouvelle-Calédonie a fermé ses frontières jusqu'en mars 2021. Quels ont été les effets de la crise sur la scolarité des enfants ? Quid de la continuité pédagogique et de l'accès au numériqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet, rapporteure :

...outils numériques. Quels enseignements en tirez-vous pour le fonctionnement normal de nos administrations et de nos ministères ? Ne faudrait-il pas engager de nouvelles coopérations afin de leur permettre d'agir de façon très rapide, très spécifique et très efficace auprès de la population ? Les outils numériques servent à assurer la continuité pédagogique. Plusieurs recteurs, notamment celui de Martinique, nous ont alertés sur l'importance du décrochage scolaire, qui risque de s'aggraver. À plus long terme, s'il fallait de nouveau fermer les écoles, avons-nous suffisamment doté les enfants des équipements nécessaires pour assurer la continuité pédagogique ? À propos des étudiants, le recteur de Martinique nous a indiqué que certains d'entre eux ont tiré les leçons de l'expérience très négative qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

Certes. M. Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer. Je me permets d'y insister car c'est un des aspects du combat culturel que j'essaie de mener en tant que ministre des Outre-mer – bien que je ne sois pas ultramarin. À la Martinique, par exemple, qui subit les mêmes règles de confinement que Paris, mais avec des températures supérieures et des précipitations particulièrement violentes, l'ambiance est plus triste qu'à Nouméa, où les jeunes peuvent aller à la plage de la baie des citrons après les cours. En Guyane, l'épidémie étant plutôt régulée, on jouit d'une liberté bien plus importante qu'en Île-de-France. De même à La Ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

...s parents d'élève, nous recevons trois recteurs d'académie : M. Daniel Auverlot, recteur de l'académie de Créteil, qui recouvre les départements de la Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis, et du Val-de-Marne ; M. Mostafa Fourar, recteur de l'académie de Toulouse, qui compte huit départements, et recteur de l'académie de Guadeloupe jusqu'en juillet 2020 ; M. Pascal Jan, recteur de l'académie de Martinique. Je vous remercie d'être présents tous les trois. Nous souhaiterions vous entendre sur la façon dont vous avez tenté d'organiser la continuité pédagogique, sur les difficultés que vous avez rencontrées, et sur votre estimation des élèves décrocheurs. Observez-vous des disparités entre les différents territoires de votre académie ou entre les niveaux de scolarité ? Comment les expliquez-vous ? Q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

...s mesures de lutte contre le décrochage scolaire qui pourraient être mises en œuvre ? Concernant les élèves en situation de handicap, comment a été organisé le confinement de ces élèves et comment s'est déroulée leur rentrée ? Rencontrez-vous des difficultés particulières, dans l'accompagnement en classe ou dans l'insertion ? Au sujet des enfants maltraités, je rejoins Monsieur le recteur de la Martinique. J'ai lu une étude du centre Hubertine Auclert de l'Observatoire des violences faites aux femmes qui note une augmentation des violences faites aux enfants. Ce constat est-il partagé par les rectorats autres que le rectorat de l'académie de Martinique ? Une prise en charge particulière a-t-elle été mise en place pour ces enfants ? Comment prévenir ces violences ?