Interventions sur "masque"

1018 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

La pénurie de masques aura été au cœur des interrogations de nos concitoyens et des soignants, qu'ils soient dans le secteur public ou libéral. Les médecins de ville, au départ, se sont trouvés confrontés à une difficulté de disposer d'équipements de protection, alors qu'ils étaient potentiellement en contact avec des personnes contaminées et des personnes vulnérables. Je vous demanderai, ainsi qu'à la directrice gén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Ayant occupé des fonctions locales pendant une vingtaine d'années avant de devenir député, j'ai du mal à comprendre comment, au fil des épidémies successives, la difficulté d'approvisionnement en masques ou en tests n'a jamais surgi dans le débat public. J'y vois une marge incontestable de progression dans la relation entre l'administration centrale, l'administration déconcentrée, les élus nationaux et les élus locaux, mais j'aimerais connaître votre avis sur ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...les (ORSAN), mais elle existe depuis quelques années : en quoi l'avez-vous rénovée ? Sur le plan de la veille sanitaire, quelle est votre appréciation sur la fusion des agences sanitaires ? Je vous remercie d'être extrêmement précis sur ce que vous avez fait, parce que nous nous demandons tous si nous étions prêts à la veille de l'épidémie et si nous le serons dans quelques mois. La question des masques est vraiment très importante pour les Français. Y a-t-il eu un changement de doctrine en 2018 consistant à avoir un stock non plus d'un milliard de masques, mais de 115 millions, que vous feriez tourner ? De quelle manière cette nouvelle doctrine, coconstruite avec le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, a-t-elle été établie ? A-t-elle été validée par des instances poli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Ma remarque allait dans le même sens, car je n'ai pas parfaitement compris la réponse que vous venez d'apporter à Boris Vallaud : s'il n'y a pas eu d'évolution dans la doctrine, et alors qu'un comité d'experts émet auprès de Santé publique France une recommandation portant sur un milliard de masques, pourquoi en reste-t-on à 100 millions, avec une seule commande en 2018 ou 2019 ? Selon vous, quel est le nombre de masques nécessaires en période de crise ? Il nous a été dit, au cours de la mission que nous avons menée, qu'il fallait compter 40 millions de masques par semaine pour les soignants et 500 millions pour la population. Ces deux chiffres sont très supérieurs aux stocks dont nous dis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

À ma connaissance, c'est en 2013, à la suite de la commission d'enquête que j'avais présidée et dont Jean-Pierre Door était le rapporteur qu'on change de doctrine : ce n'est plus l'État qui a la charge de stocker les masques, mais les différents employeurs et administrations susceptibles de les utiliser. Les différents stocks devaient faire l'objet de contrôles réguliers : lorsque vous êtes nommé directeur général de la santé en 2018, avez-vous ordonné des contrôles ou avez-vous eu connaissance de ces contrôles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...recteur général de la Santé depuis 2018 : quelles sont les décisions que le pouvoir politique n'a pas pris pour bien préparer le pays et quel était réellement notre niveau d'impréparation ? Nous devons cette vérité aux 30 000 morts qu'a provoqués la maladie ; il y va de la confiance dans notre système de santé publique. Nous avons le sentiment que les choses se sont faites avec lenteur, pour les masques – même si votre première décision a été d'en commander 100 millions – comme pour les tests : pourquoi l'Allemagne a-t-elle été beaucoup plus rapide ? pourquoi les machines susceptibles de faire des tests sérologiques ont-elles été bloquées en Chine ? pourquoi Pasteur a-t-il traîné, tandis que d'autres fabricants de réactifs pouvaient nous en livrer, comme c'était le cas ailleurs en Europe et dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Monsieur le directeur général, nous avons besoin de réponses précises, et sans doute devrons-nous vous formuler, après cette audition, des questions écrites pour en savoir plus. Vous nous dites ainsi que les tests sont arrivés très rapidement, mais nous avons besoin de davantage d'éléments pour en juger. Marisol Touraine a déclaré le 7 mai dans Le Monde que 600 millions de masques avaient disparu : comment réagissez-vous à cette formule ? Pourquoi, selon vous, les stocks ont-ils été si mal gérés ? Pourquoi y a-t-il eu ces destructions massives et comment se fait-il qu'il n'y ait pas eu davantage de roulement ? Ne payons-nous pas la disparition de l'EPRUS dans la mauvaise gestion des commandes, qui s'est quand même traduite par des réquisitions, sur le tarmac des aéroport...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Nous avons besoin d'être très précis et votre réponse n'a pas répondu à mes attentes sur la diminution du stock en 2018 et 2019 ? Chronologiquement, nous avons trois dates clés. Le 26 septembre 2018, le professeur Stahl dit à Santé publique France qu'il faut un milliard de masques, et l'agence adresse une note à la DGS. Le 3 octobre, une note de Santé publique France vous apprend que, sur les 600 millions de masques existants, 60 % ne peuvent plus être utilisés. Le 30 octobre, vous réagissez en ordonnant une commande à Santé publique France, car celle-ci est chargée de l'exécution et passe les marchés : 50 millions de masques, avec une option pour 50 millions supplémentai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Donc, entre le 30 octobre 2018 et le 30 janvier 2020, il n'y a pas eu de commandes, alors qu'il aurait fallu arriver à un milliard de masques ? Subissez-vous un arbitrage ? Qu'est-ce qui explique cette absence de commandes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Je voudrais revenir à mon tour sur cette question des masques, car elle a beaucoup ému nos concitoyens, qui ont besoin de comprendre. Vous avez cité beaucoup de chiffres. Pourriez-vous, s'il vous plaît, préciser chaque fois de quel type de masques vous parlez ? Il est vraiment très important de faire la distinction entre les trois catégories : s'agit-il de masques chirurgicaux, grand public ou FFP2 ? Pourriez-vous nous expliquer, et j'en viens là à l'orga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...tout craindre, mais on doit tout préparer. » Vous avez pris vos fonctions en janvier 2018 : quelles actions avez-vous conduites pour pallier cette situation, notamment en termes de moyens matériels ? Par ailleurs, en septembre 2016, et c'était encore le cas neuf mois plus tard, au moment où Marisol Touraine quittait le ministère, les réserves d'État abritaient très précisément de 714 millions de masques chirurgicaux. Parmi ceux-ci, 616 millions remontaient pour l'essentiel aux années 2005 et 2006, sans date de péremption, les 98 millions restants ayant été acquis entre 2014 et 2016. Or, en mars 2020, il ne restait plus, malheureusement, qu'un stock de 117 millions : les 98 millions acquis entre 2014 et 2016 et 19 millions ayant échappé à la destruction. En moins de trois ans, les stocks ont été...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...llègue Jean-Christophe Lagarde et moi-même avons étudié sa situation, dans le cadre de la commission d'enquête sur la grippe H1N1. Nous avions alors constaté que cet établissement était en ordre de marche, qu'il constituait un véritable bouclier sanitaire contre les pandémies. Tout était prêt dès 2011. Le directeur de l'EPRUS de l'époque, Thierry Coudert, l'a confirmé : il y avait 600 millions de masques FFP2, 1 milliard de masques chirurgicaux et quelques milliers de respirateurs. S'agissant de ces derniers, je n'ai toujours pas obtenu de réponse. Un peu plus de 1 000, sur les 6 000 recommandés, avaient été achetés par l'Union des groupements d'achats publics (UGAP), pour 6 millions d'euros environ. Par ailleurs, 6 000 lits de réanimation devaient être ouverts en plus des 5 000 existants. Mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ie prend les devants, et confine à partir du 23 février. Le président Macron, lui, annonce le confinement seulement le 16 mars. La France prend donc beaucoup de retard ; entre-temps, de nombreuses personnes sont contaminées. Nos concitoyens paniquent et ne disposent d'aucune protection. Le 26 février, vous déclariez pourtant que Santé publique France disposait de stocks stratégiques importants de masques chirurgicaux et que vous n'aviez pas d'inquiétude sur ce point. Vous ajoutiez qu'il n'y avait pas à redouter de pénurie, que ce n'était pas un sujet. Cependant, entre la mi-mars et la mi-avril, rares sont les personnes, dans le grand public – mais aussi parmi le personnel médical – à pouvoir s'en procurer. Le 29 février, vous déclariez que le masque n'était pas la bonne réponse pour le grand pub...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...é votre rôle dans la réorientation de la stratégie en parlant du plan ORSAN REB, qui vise notamment à s'adapter aux risques épidémiologiques, successeur du plan ORSAN EPI-VAC, qui comportait lui aussi des dispositions relatives aux épidémies et pandémies. Pouvez-vous nous expliquer ce que le plan ORSAN REB a apporté de plus ? En parcourant le plan ORSAN EPI-VAC, je n'ai rien trouvé concernant les masques ; dans le plan ORSAN REB, on trouve quelques éléments sur les stocks de masques FFP2 pour les établissements. Vous étiez conseiller à la sécurité sanitaire : faut-il comprendre que les masques n'apparaissaient pas dans ces plans comme un des pans de la sécurité sanitaire ? Ma troisième question porte sur la différence, en matière de port du masque, entre le grand public et les soignants. Pourqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Si je vous ai bien écouté, entre le 30 octobre 2018 et les premiers jours de janvier 2020, aucun masque n'a été commandé… Vous avez donné l'alerte le 10 janvier. Le 21 janvier, la ministre de la santé disait que les risques de propagation de l'épidémie étaient faibles. Les visites ont été interdites dans les EHPAD le 11 mars, les masques y ont été distribués le 22 mars, la liaison directe entre les EHPAD et le SAMU instaurée le 23 mars. Le 30 mars, le Conseil scientifique priorisait les résidents ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

... a eu des retards de diagnostic ou de soins. Avez-vous une évaluation de la surmorbidité ou de la surmortalité qui y sont liées ? Comment analysez-vous la résurgence de clusters en Chine ? Doit-on réévaluer notre stratégie de prise en charge des coronavirus et recourir au tracing, au dépistage massif et à l'isolement systématique ? Enfin, pour ce qui est de la logistique et de la livraison des masques, pouvez-vous nous en dire plus sur Geodis ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

À votre nomination, il y avait 750 millions de masques en stocks ; 250 millions à 350 millions ont dû être détruits et vous n'en avez commandé que 100 millions. Assumez-vous d'avoir pris le risque, en choisissant un stock tournant, de laisser la France démunie pendant deux ou trois ans ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Vous vouliez constituer un stock tampon et vous ne commandez que 100 millions de masques alors que nous en consommons 200 millions à 250 millions par an dans les établissements de santé, nous avez-vous expliqué. Par définition, vous avez organisé une pénurie pour avoir un stock tournant…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Vous avez fait état à plusieurs reprises des difficultés que nous avions eues à obtenir les masques commandés à l'étranger. Pourquoi ne pas être passé par les importateurs ? Nous avons bien vu que les centres commerciaux avaient été plus efficaces que l'État puisqu'ils ont été livrés plus rapidement. Les EHPAD ont eu l'autorisation de recevoir des masques. Pourquoi trois semaines à un mois après, n'ont-ils pas été prioritaires au même titre que les établissements de santé alors que l'épidémie...