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...onsieur le ministre des solidarités et de la santé vient de nous indiquer qu'il existe des tests sérologiques fiables. C'est une bonne nouvelle. Je réitère donc moi aussi mes questions : quand serons-nous en mesure de tester la population ? Fin avril ? Fin mai ? Nous ne pourrons en effet pas lutter contre le virus, en phase de déconfinement, sans les moyens pour le faire. J'en viens au sujet des masques. L'Académie de médecine indique qu'il peut être utile d'en porter un ; or il ressort plus ou moins de ce que j'ai lu que si cela n'avait pas été dit plus tôt, c'est qu'il n'y avait pas assez de masques. De quoi entretenir le trouble chez nos concitoyens ! En phase de déconfinement, des masques seront nécessaires pour tout le monde. Il en faudra trois ou quatre par personne. Aurons-nous les moye...
... et moi-même vous alerter sur la situation de nos EHPAD. Au moins 2 400 résidents de ces établissements ont succombé au coronavirus, et ce bilan est appelé à s'alourdir considérablement dans les prochains jours. La population de certains établissements est même décimée par des vagues de décès absolument effrayantes. Nous devons impérativement protéger leurs pensionnaires et leurs personnels. Les masques, surblouses et gels hydroalcooliques commencent à peine à leur parvenir, mais mieux protéger les EHPAD suppose aussi de multiplier les tests que vous limitez, pour l'instant, aux premiers cas de chaque établissement. La stratégie de l'isolement systématique, retenue faute d'un dépistage d'ampleur, n'est pas satisfaisante tant sont délicates les questions qu'elle soulève sur le plan éthique comme...
...ns graduées. Pouvez-vous récapituler les chiffres des procès-verbaux pris en application de ces sanctions ? Enfin, certains représentants des forces de l'ordre indiquent qu'ils ne disposent pas du matériel de protection nécessaire à leur sécurité sanitaire lorsqu'ils effectuent des contrôles. Pouvez-vous nous préciser où nous en sommes, s'agissant de l'approvisionnement des forces de sécurité en masques ?
... nous conduira demain à vous demander comment la Nation corrigera ses erreurs à l'égard de l'hôpital public ainsi que des soignants, ces premiers de tranchée, pour reprendre la belle expression d'Olivier Faure qui fait pendant avec celle, moins heureuse, des premiers de cordée. Je souhaite vous interroger ce soir sur la protection des soignants. À quelle hiérarchisation obéit la distribution des masques ? Quelle stratégie l'État a-t-il retenu s'agissant des personnels des hôpitaux, des établissements du secteur privé et des EHPAD, des médecins de ville, des ambulanciers et des forces de l'ordre ? Comment les commandes de l'État s'articulent-elles avec celles des collectivités locales ? Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, vous avez indiqué avoir passé commande avant même que le...
Le groupe Libertés et territoires s'engage avec exigence dans cette mission d'information. Permettez-moi d'avoir une pensée pour les malades qui, chez eux ou à l'hôpital, luttent contre le virus, et pour la communauté médicale qui montre, une fois de plus, une détermination et un professionnalisme sans faille. Nous devons être au rendez-vous de la confiance pour l'approvisionnement en masques, en surblouses, en gants mais aussi en produits anesthésiques. La crise sera certainement intense dans les quinze jours qui viennent et probablement durant tout le mois d'avril. Pouvons-nous rassurer les malades et le personnel soignant sur la disponibilité de ces produits ? Pourrons-nous éviter les ruptures de charge que nous avons pu connaître en certains endroits grâce à une mobilisation de t...
...-vous prêt à nationaliser l'entreprise Luxfer, qui produisait les bouteilles les plus légères d'oxygène médical en Europe et dont les ouvriers sont prêts à reprendre le travail demain ? Êtes-vous prêt à nationaliser l'entreprise Famar, qui produit douze des médicaments dont nous avons le plus besoin, afin d'éviter la pénurie dont certains nous disent menacés ? Au-delà des usines de fabrication de masques, comptez-vous réquisitionner les industries textiles, afin que des chaînes de production encore présentes en France puissent sortir des centaines de milliers de masques supplémentaires ? La même question se pose pour l'industrie pharmaceutique. J'achève avec une pensée pour les salariés qui se rendent encore à leur travail – 60 % de la population active. Ils étaient nombreux à attendre leur RER...
...ts, et j'en oublie. Nous ne sommes pas en guerre – cela n'a pas de sens –, mais en lutte contre l'épidémie. La société ne doit pas être étouffée, elle doit être mobilisée. Et nous contestons les atteintes que vous avez portées au droit du travail, quand, sur la question des dividendes, vous faites preuve de frilosité. Les questions sont nombreuses. Quand prévoyez-vous la sortie de la pénurie de masques et de blouses ? Comment comptez-vous éviter celle des médicaments qui menace ? Allez-vous nationaliser Luxfer et Famar, qui pourraient concourir à un pôle public ? Entendez-vous réactiver les savoir-faire du site Fareva de Romainville ? Il y a urgence aussi sur l'usage étendu des tests RT-PCR et sur le développement des tests sérologiques ? Enfin, il faut préparer la stratégie de sortie du confi...
...ons aux préfets pour que son non-respect n'y soit pas sanctionné. Pouvez-vous le confirmer, monsieur le Premier ministre ? Dans le cadre de l'opération Résilience, un recours à l'armée est-il envisagé pour soutenir les forces de l'ordre qui font face à une mission difficile ? De quels moyens de protection nos policiers et nos gendarmes disposeront-ils, alors qu'ils sont aujourd'hui dépourvus de masques et d'équipements permettant d'assurer leur sécurité ? Pour moi, pour nous, il s'agit d'une priorité. Enfin, quid de la libre circulation à nos frontières ? Je m'étonne que la frontière franco-italienne ne soit pas encore fermée. Je vous demande fermement de prendre des dispositions pour que cela change le plus rapidement possible.
...ares, le Propofol, le Midazolam, la morphine… Certes, ces tensions font l'objet d'un constat partagé, mais c'est précisément ce qui nourrit l'inquiétude. Je conçois que vous ne puissiez pas répondre immédiatement à mes questions, mais les médecins, comme les patients et leurs familles, sont inquiets et attendent des réponses aussi précises que celles que vous avez apportées sur les livraisons de masques. Pouvez-vous nous indiquer quel est l'état précis des stocks de ces huit molécules, tel qu'il doit être connu de l'Agence nationale de sécurité du médicament, et quelle est votre estimation des besoins des établissements hospitaliers français, compte tenu des différents scénarios de l'évolution de l'épidémie ? Nous souhaiterions également connaître l'état des commandes passées par le gouverneme...
Je veux tout d'abord, par courtoisie, me faire l'écho de la question de Mme Emmanuelle Ménard, qui s'interroge sur l'annonce du Président de la République, il y a quelques jours, à Amiens, d'un effort en faveur de la production nationale de masques et de respirateurs. Elle souhaite savoir pourquoi de telles mesures n'ont pas été prises dès le début de l'épidémie et si le Gouvernement avait envisagé de les prendre avant cette annonce, puisque l'état des lieux des stocks révélait un risque certain de pénurie. Une autre de mes collègues s'interroge sur les séquelles pulmonaires et neurologiques dont pourraient souffrir les patients actuellem...
...'était pas visée par cette consigne, affirmant : « En circulation active, […] le test n'a pas beaucoup d'intérêt. » Pourtant, M. Delfraissy, président du conseil scientifique sur le coronavirus, constitué par l'Élysée, se prononçait le jour suivant en faveur de tests massifs. Pourquoi le Gouvernement n'a-t-il suivi ni ces recommandations ni celles de l'OMS ? Compte-t-il le faire ? S'agissant des masques, mes électeurs, comme de nombreux Français, se demandent où ils se trouvent. Le 26 janvier, Agnès Buzyn déclarait que nous en avions des dizaines de millions en stock en cas d'épidémie et que ces choses étaient d'ores et déjà programmées. Or, plus d'un mois plus tard, le 4 mars, le Président de la République annonçait la réquisition par l'État de tous les stocks et de la production de masques de...
...pas épargné par la pandémie. Les territoires ultramarins se caractérisent par des difficultés spécifiques qui freinent la bonne gestion de l'épidémie, notamment leur caractère insulaire – à la Guadeloupe, c'est une double insularité, avec Marie Galante, les Saintes et La Désirade ; à Tahiti, ce sont 118 îles réparties sur une surface grande comme l'Europe. Nous manquons d'équipements tels que des masques, des respirateurs, des lits de réanimation ou du gel hydroalcoolique ainsi que de tests. Du fait de nos caractéristiques territoriales, nous accusons encore plus de retard dans l'acheminement des matériels destinés aux infirmiers libéraux et en centres hospitaliers, aux médecins, aux ambulanciers, aux agents pénitentiaires, aux personnels funéraires, aux chauffeurs de taxi et de bus ainsi que, p...
...uvait pas combattre un incendie les yeux bandés. Le dépistage est le meilleur rempart pour endiguer le coronavirus, comme l'illustrent les exemples sud-coréen et allemand. Allez-vous enfin mettre en place une politique de dépistage massif et tester prioritairement le personnel soignant et les forces de l'ordre, qui sont en première ligne face à l'épidémie ? Notre pays manque cruellement aussi de masques de protection. L'heure n'est pas à la polémique ; le temps du bilan viendra. Ma question est simple : comment sommes-nous passés de 1,4 milliard de masques en 2012 à seulement 145 millions lors de la prise de fonctions d'Olivier Véran ? Avec un temps de retard, vous commencez cette semaine à livrer de nouveaux masques, mais le coronavirus ne vous a pas attendu. Qu'ils soient dans des EHPAD – ét...
...emier ministre, puisque nous sommes en guerre, il nous faut nous donner les moyens de la guerre. Rien ne serait pire que d'annoncer un péril sans se donner les moyens nécessaires pour le vaincre. Il faut d'abord soutenir les premiers de tranchée : les soignants, les salariés de l'agroalimentaire, les agents de services publics doivent obtenir en priorité les moyens de protection. En l'absence de masques, de gants et de gel, seules les activités vitales devraient être maintenues. On est protégé ou on reste chez soi ! Il faut ensuite mobiliser les cliniques mutualistes et privées : êtes-vous disposé à les mettre à contribution, et quel rôle comptez-vous leur attribuer ? Il faut aussi une économie de guerre : êtes-vous prêt à réquisitionner les industriels pour fabriquer massivement des masques,...
...iculier mes collègues Laure de La Raudière et Béatrice Descamps, je me dois de vous interpeller sur le manque de moyens dans le secteur médico-social. Je pense certes aux EHPAD, mais aussi aux établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap, aux services de soins à domicile ou à l'ensemble de la politique de l'aide sociale. Toutes ces structures sont confrontées au manque de masques, de gants, de gel. Je sais que le secteur sanitaire est en difficulté, mais je vous invite à prendre la mesure de la souffrance du monde médico-social, qui a l'impression d'être le parent pauvre de la gestion de la crise.
...ades hospitalisés croît de façon exponentielle, alors que, bien souvent, le matériel médical se fait encore dramatiquement attendre. Le groupe Libertés et territoires salue la mémoire des personnels hospitaliers et des autres personnes décédées. Nous assurons de notre reconnaissance toutes celles et tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre cette catastrophe sanitaire. Face aux pénuries de masques, de gel hydroalcoolique et de respirateurs, le personnel médical et l'ensemble des professions exposées sont démunis et angoissés par l'aggravation de l'épidémie. Cette situation nous alerte et nous interroge. À quelle date le Gouvernement a-t-il engagé le renouvellement des stocks stratégiques d'État en matériel médical qui manque tant ? Avez-vous anticipé une éventuelle pénurie de chloroquine...
...s, mais seulement une fois le confinement levé. Pourquoi continuer à restreindre le dépistage pendant plusieurs semaines, alors qu'il y a urgence ? Dès à présent, les salariés des secteurs essentiels qui ne peuvent télétravailler en ont besoin, de même que les personnes confinées qui ont le virus sans symptôme. Ces derniers mois, le Gouvernement a tenté de justifier la non-fourniture massive de masques par des arguments souvent fallacieux, comme l'affirmation selon laquelle les gens ne sauraient pas les mettre, pour finir par reconnaître que les stocks étaient insuffisants. S'agirait-il donc là aussi, comme pour le dépistage, essentiellement d'un problème de production ? Selon le journal Le Monde, la Corée du Sud a pu, en deux semaines, élever sa production à 20 000 tests par jour ; l'Allemagn...
...ngt pensionnaires d'une maison de retraite dans les Vosges. Je saisis l'occasion qui m'est offerte pour adresser à toutes les familles endeuillées, hélas déjà nombreuses, mes plus sincères pensées. Avec courage et abnégation, les soignants, dans l'Hexagone comme en outre-mer, sont mobilisés. Pour le personnel intervenant auprès des personnes âgées, cette mobilisation nécessite l'usage de 500 000 masques par jour. La transparence s'imposant, vous avez clarifié la situation relative au nombre de masques dont nous disposons, qui sera augmenté grâce à l'intensification de la production et à plusieurs commandes, pour un total de 250 millions de masques, selon vos déclarations. Au-delà, le personnel, qu'il travaille en EHPAD ou qu'il s'agisse d'aides à domicile, montre des signes de grande fatigue e...
...rcent une fonction de soutien indispensable dans l'accompagnement de nos concitoyens isolés, dépendants ou exposés aux difficultés économiques et sociales. Au sein des établissements accueillant des personnes âgées, handicapées ou empêchées, les professionnels avec qui j'ai été en contact m'ont fait part de leur attente pressante de disposer des protections nécessaires. Ils n'ont que très peu de masques, de gels, de kits de protection ou de tests de dépistage. Ces manques risquent d'avoir de graves conséquences sur la santé de tous et sur le moral de personnels particulièrement dévoués et disponibles depuis le début de la crise. Ces préoccupations s'expriment également chez les professionnels de l'aide à domicile accompagnant les aînés souvent isolés et les habitants dépendants. Cet appel émane...
Les mesures d'urgence sont d'autant plus urgentes qu'elles n'ont pas été anticipées. Comment la sixième puissance économique mondiale peut-elle se retrouver dans une telle pénurie de masques, de gel, de gants, de tests, de lits, de matériel d'intubation, alors même que, comme l'a répété hier le Premier ministre, cela fait deux mois que le Gouvernement se prépare ? Il faut un plan de mobilisation sanitaire pour organiser notre réponse dans le temps. Les appels au secours se multiplient, pointant le défaut de matériel qui met en grave danger les personnels soignants. Les stocks de ma...