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Une fois encore, les Français font preuve d'un immense élan de solidarité et de courage. Ils donnent le meilleur d'eux-mêmes, notamment pour aider les sans-abri. Les associations et professionnels font face à des pénuries de masques, de gel, de nourriture, de produits d'hygiène, de biens de première nécessité. Ils manquent de moyens humains et ne sont pas en mesure d'assurer la sécurité sanitaire des bénévoles et des sans-abri. Je pense bien sûr aussi aux Restaurants du coeur. J'aimerais évoquer, avec émotion et dans un esprit de fraternité, les personnes qui vivent seules en ville, dans les quartiers déshérités, ou en mi...
...'oxygène à usage médical et que son actionnaire a décidé de fermer, tandis que la confédération générale du travail, la CGT, et les personnels se sont déclarés disposés à la remettre en route pour reprendre immédiatement la production. Nous avons besoin d'une planification qui, monsieur le Premier ministre, dissipe les rumeurs. Nous avons besoin d'une planification de la production de millions de masques, de respirateurs et de tests pour peu qu'on se soit mis d'accord sur la nature de ces tests, et qu'on le fasse vite. Il n'y en aura jamais trop car, quand nous en aurons fini avec les besoins des Français, il nous faudra courir à la rescousse des autres peuples ; je pense spécialement à tous ceux de l'espace francophone. Il faut en outre sécuriser la situation sociale des gens, sécuriser leur s...
...n délai aussi réduit que celui qu'il a fallu pour réunir le Parlement. Il faut le dire : si tous nos concitoyens acceptent de faire face à la situation, encore faut-il leur en donner les moyens, notamment du point de vue de la sécurité. Dans beaucoup de secteurs, les professionnels sont prêts à aller travailler, mais les conditions de sécurité ne le leur permettent pas, parce qu'ils n'ont pas de masques, parce que le confinement n'est pas respecté, parce que les mesures de sécurité élémentaires que nous observons dans l'hémicycle ne sont pas possibles pour les éboueurs, les livreurs, les camionneurs ou les travailleurs de certaines entreprises des secteurs jugés essentiels. Enfin, nous nous félicitons que les titres du projet de loi aient été inversés pour placer les questions électorales à la...
...u avant le 30 juin. Je suis convaincu que nos concitoyens ne comprendraient pas que les formations politiques consacrent leur énergie à mener cette discussion. Je regrette qu'un accord n'ait pu être trouvé plus tôt, mais je forme le voeu que nous aboutissions à un accord en commission mixte paritaire. En ces jours difficiles, mes chers collègues, nous voyons parfois le pire – ceux qui volent des masques et qui devront être sanctionnés pour cela – , mais aussi le meilleur, avec des initiatives qui réchauffent le coeur, des dessins aux fenêtres, des plateformes de mise en relation organisant de nouvelles solidarités et des citoyens qui s'engagent chaque jour un peu plus. Je voudrais donc consacrer le temps de parole qui me reste à applaudir avec vous celles et ceux qui sont en première ligne. Me...
...crivant : « Au fond, tout se passe comme si les autorités politiques avaient accepté l'idée d'une dissémination généralisée et homogène du virus sur l'ensemble du territoire. Rien n'est plus dangereux. » Il ajoute, en conclusion de son article : « Plutôt que d'appliquer rigoureusement les règles essentielles de la santé publique sur la base d'arguments épidémiologiques aujourd'hui bien connus, on masque de graves insuffisances matérielles, logistiques, par de soi-disant arguments médico-scientifiques à géométrie variable. La mascarade continue. » Tout est malheureusement dit. Les Français découvrent avec effroi, en comptant leurs morts, la faillite de l'État qui, entre 2011 et 2015 – ce n'était pas vous – a dilapidé son stock de masques, les déclarations contradictoires des ministres et la désor...
...s pas pourquoi il n'y a pas dans ce pays de dépistage massif de la population, contrairement à ce que préconise l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS. Peut-être l'explication réside-t-elle dans le fait que nous avons complètement perdu notre souveraineté sanitaire : les tests viennent de Chine et des États-Unis. Quoi qu'il en soit, il nous faut rapidement trouver des solutions concernant les masques, le gel hydroalcoolique et les tests de dépistage, car nous devons faire face à la fois pour le peuple français et pour être en mesure d'aider ensuite d'autres pays. La Chine nous a envoyé des masques ; Cuba et le Venezuela ont envoyé des médecins et des infirmiers en Italie.
...demment, le contrôle parlementaire de ces décisions. Monsieur le ministre, j'avais déposé deux amendements, nos 110 et 112, déclarés irrecevables par la commission des finances, pour vous permettre, dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, d'ordonner le dépistage massif de la population. Le Premier ministre nous a annoncé tout à l'heure qu'à quinze heures, vous feriez le point concernant les masques. Je demande que ce point porte également sur la question des tests, puisque l'OMS répète depuis le 16 mars qu'il faut tester et encore tester, et estime que la France ne fait pas ce qu'il faut.
... été prise samedi. Cela nous apprend à tous qu'être un expert ne signifie pas être infaillible. La vérité, nous en avons souvent parlé dans cet hémicycle, n'est à la portée de personne, sinon à celle du débat. L'expert donne son avis, puis vient la terrible incertitude de la décision humaine, d'où le besoin de la démocratie. L'amendement vise à ce que les employeurs soient obligés de fournir les masques protégeant les travailleurs devant se rendre sur leur lieu de travail. On nous répondra qu'il n'y a pas de masques. Retour à la case ministre : c'est bien quand les moyens sont là ! Pourquoi sont-ils absents ? En 2015, le Premier ministre de l'époque a décidé que les stocks de masques FFP2 ne seraient plus alimentés que par les employeurs, à l'exception de ceux des masques chirurgicaux qui reste...
...rsuite ou de l'arrêt de leur activité. L'amendement vise à donner cette responsabilité à la puissance publique, en lien avec des assemblées de travailleuses et de travailleurs et les organisations syndicales. Si nous laissons, comme la politique y a consenti pendant des années, le marché faire, des activités sont délocalisées, comme l'a montré Jean-Luc Mélenchon à l'instant pour la production de masques, essentielle pour la nation. Autre exemple, l'usine Luxfer, située en France, dernière d'Europe à produire les indispensables bouteilles d'oxygène médical, se trouve à l'arrêt en attendant sa prochaine délocalisation. C'est le moment de comprendre que non seulement les délocalisations créent du chômage et peuvent entraîner des morts sociales, mais qu'elles privent aussi notre pays d'activités né...
Monsieur le ministre, vous avez annoncé que vous feriez un point à quinze heures au sujet des masques et des tests. J'interviens donc avant que la séance soit levée, parce que je souhaiterais que vous évoquiez aussi un sujet qui a déjà été abordé, mais succinctement : l'oxygène. Luxfer est une entreprise du Puy-de-Dôme, qui fabriquait jusqu'à sa fermeture il y a quelques mois des bouteilles d'oxygène, notamment pour les hôpitaux. Elle était la seule en France – et la seule de la nouvelle Europe,...
... sont essentielles à la continuité de la Nation, et ceux qui les exercent ont le sentiment de ne pas être entendus, notamment les chauffeurs routiers. Ils sont indispensables, et pourtant ils ne disposent pas de tous les moyens, notamment sanitaires, pour maintenir une bonne hygiène et une qualité de vie correcte lorsqu'ils sont en déplacement pendant une semaine pour assurer des livraisons. Les masques constituent également un sujet de préoccupation pour certains salariés, dont les caissiers, les postiers, les salariés du bâtiment – tous ceux et celles qui sont en relation avec d'autres personnes et ont le sentiment de ne pas être protégés. Il s'agit d'un vrai sujet. J'entends votre explication sur l'organisation de la logistique ; vous nous dites que nous disposerons de ces masques. Toutefois...
...t en discussion générale, chaque minute a son importance pour lutter contre la propagation du virus – le temps est compté. J'ai entendu M. le ministre répondre longuement et de manière mesurée aux questions, en apportant les garanties nécessaires, notamment sur la proportionnalité des mesures qui seront prises. Nous devrons effectivement nous interroger sur notre modèle économique ; l'exemple des masques est un bon exemple des analyses que nous devrons conduire, en débattant devant la Nation, après la crise. Mais pour lors, nous sommes dans l'urgence, chaque minute compte. Nous débattrons de l'article 7 lors de son examen, mais l'article qui nous occupe concerne l'urgence sanitaire : je crains que nous passions trop de temps sur des sujets non pertinents. Les Français attendent des réponses. Le ...
En outre, l'Agence régionale de santé de l'Océan indien interdit aux pharmaciens de La Réunion de distribuer des masques aux personnels médicaux, ce qui pose évidemment un problème.
Notre collègue Ratenon vous a interrogé par courrier sur ce sujet ; plusieurs parlementaires avaient demandé l'instauration de contrôles pour les bateaux de croisière et dans les aéroports : ils ont lieu dans celui de Mayotte, mais pas à La Réunion. Comme ici, mais plus aiguë encore, une pénurie de masques et de gel hydroalcoolique sévit à La Réunion ; des personnels ne disposent pas de protection. Pourriez-vous donner votre avis sur cet amendement, qui vise à ne pas laisser les outre-mer à la marge dans un contexte où la maladie va exploser, puisque là-bas aussi, les cas commencent à se multiplier ?
...s à La Réunion et à Mayotte. Dans ces ensembles comme dans les Caraïbes, nous participons à des alliances régionales, dans lesquelles on va nous demander de nous comporter mieux que ne le font les Allemands ou les autres pays d'Europe avec nous. On va nous dire : vous les Français, vous êtes la grande puissance, comment allez-vous nous donner un coup de main ? Nous devrons le faire et fournir des masques, des tests, etc. Voilà pourquoi nous vous interpellons : il ne s'agit pas de vous montrer du doigt, mais de montrer du doigt à l'opinion où se trouvent les problèmes que la patrie doit résoudre ! Enfin, Monsieur Schellenberger, ne donnez pas trop de leçons quant au respect et à la manière de parler alors que vous hurlez quand une de nos collègues parle. Faisons tous le pari de nous écouter : il...
...u devoir doit nous animer, nous les députés de la nation et les porte-drapeau de cette France hospitalière qui mérite notre reconnaissance, notre soutien et notre mobilisation pleine et entière. Si nous sommes là aujourd'hui, c'est pour sauver des vies et des emplois. Pour sauver des vies, monsieur le Premier ministre, il faut relever le défi sanitaire d'une France médicale en manque de moyens – masques, lits de réanimation et médicaments – mais aussi d'explications sur les retards de livraison et de vérité. Faire la vérité sur ces éléments, comme le fait très bien, chaque jour, le directeur général ou le ministre de la santé sur la situation sanitaire de notre pays, ce n'est pas polémiquer. Notre devoir de gouvernants est d'être transparents. Le Gouvernement pourrait-il envisager un point jou...
Monsieur le Premier ministre, je vous remercie, ainsi que le Gouvernement, d'avoir pris la décision courageuse du confinement. Bien entendu, vous pourrez compter sur notre soutien, au nom de l'unité que nous appelons de nos voeux. Parmi les questions que pose l'actuelle crise sanitaire, j'en retiendrai trois. La première concerne les masques. À l'heure actuelle, plusieurs millions de Français __ caissiers, postiers, sapeurs-pompiers et, bien sûr, tous les personnels médicaux __ continuent de travailler sans masque. Ils partent au travail pleins d'angoisse pour eux-mêmes et pour leur famille. Il est donc essentiel que vous nous indiquiez où en est la production de masques. Vous avez pris le 13 mars un décret réquisitionnant les stock...
Parmi les nombreux obstacles que rencontrent les professionnels de santé qui luttent chaque jour, à tout instant, contre l'épidémie qui paralyse notre pays, l'une des plus inquiétantes que le monde ait connues ces dernières années, nous ne pouvons que déplorer le manque chronique d'équipements, particulièrement de masques de protection. La politique de réquisition est à parfaire, urgemment. Pour y parvenir, il est nécessaire de simplifier les conditions d'import, notamment en ne prenant en considération que les normes sanitaires. En outre, il n'est pas tolérable d'instaurer des priorités entre les acteurs de santé : chaque maillon est essentiel, qu'il s'agisse du milieu hospitalier, de la médecine de ville, des...
... confinement très strict. Celui-ci doit être accompagné psychologiquement, car il provoque de l'anxiété, parfois même des scènes de panique, comme on a pu en voir par crainte d'une famine. Dans ce cadre, il me semble que les médias peuvent jouer un rôle de première importance pour accompagner le confinement. Comme Olivier Véran, que je salue, vient de le dire, il faut aussi rassurer au sujet des masques. Ainsi, les services de soins infirmiers à domicile – SSIAD – ne sont pas prioritaires : nous devons les tranquilliser quant à leur capacité de se protéger dans les prochaines semaines. Les biologistes ne sont pas non plus prioritaires. Je veux vraiment que le nombre de masques mis à disposition suscite la confiance des Français : ils doivent comprendre que vous faites tout ce qui est possible. ...
...ment comprendre que vous refusiez le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune – ISF – et la suppression des niches fiscales qui permettent à tant de ressources de s'évader, dans le refus du bien commun ? Nos amendement ont pour objet de donner les moyens que l'Organisation mondiale de la santé réclame pour tous les pays, c'est-à-dire des dépistages systématiques et des milliards de masques, nécessaires à la continuation de la vie de tous les jours ; de garantir les salaires ; de prendre des précautions urgentes pour les plus précaires, les métiers d'art, les intermittents et tous ceux qui ne savent pas de quoi sera fait demain, si le peu qu'ils ont est mis en cause ; de sécuriser l'indemnisation du chômage. Bref : ils visent à combattre aussi vaillamment l'angoisse sociale que la ...