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L'article du code de la santé publique relatif au PNNS ne fait pas mention des enjeux environnementaux et climatiques. Or le secteur de l'agriculture et de l'alimentation émet un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Le lien étant évident, il paraît cohérent d'ajouter cette mention.
La question est des plus sensibles. La réflexion que nous avons menée au sein de notre famille politique nous a conduits à estimer que le nutri-score devait être réglementaire pour les produits les plus transformés. Il s'agit un peu d'une boîte noire. Je n'ai pas pu défendre un amendement précédent qui portait sur les aliments recomposés. L'information nutri-score, du moins la simple mention de la nature de ces produits ultra-transformés, me semble utile pour l'information des consommateurs. Nutri-score, ce n'est pas tout ou rien. Il faudrait imposer certains critères sur le plan réglementaire et peut-être déposer des amendements en ce sens.
...osent la présence systématique de produits d'origine animale dans les menus. Couronnée de la palme de la « réglementation la plus absurde » dans un rapport remis au Premier ministre en 2013, cette réglementation pêche surtout par l'imposition à tous d'un modèle alimentaire désastreux. Nous souhaitons donc que le CNA formule de nouvelles recommandations en s'appuyant sur les associations que j'ai mentionnées.
Avant d'éviter que des structures économiques, et non plus seulement des associations affichant de fortes exigences en termes de gratuité et d'équité dans leurs dons alimentaires, puissent récupérer des invendus, il est proposé de garder la mention actuellement en vigueur, votée dans la loi dite loi « Garot ».