Interventions sur "mer"

899 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...ussi sur celui de l'organisation. Toute la difficulté consiste à identifier les surcoûts générés par la modification de l'organisation électrique. Pour 2019-2022, ce surcoût est de 600 millions d'euros par an, mais il risque d'augmenter à court terme en cas d'amplification de l'éolien, comme le prévoit clairement la PPE. Ma deuxième question porte sur l'évolution du prix de sortie de l'éolien en mer ou de l'éolien terrestre. J'ai cru comprendre que ce coût ne tient pas compte du fait qu'en « turpant » une partie des coûts, on les transfère de la production vers le transport. Autrement dit, le « turpage » de l'éolien en mer, notamment à Dunkerque, se traduit par un meilleur ratio économique pour les opérateurs. Sans trahir votre pensée, j'ai également cru comprendre qu'en réalité, le provisio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

C'est pourquoi je vous posais la question. Au fond, n'y a-t-il pas deux phases dans cette transition ? La première consiste à fermer des centrales à fioul ou à charbon et à les remplacer par de l'énergie intermittente qui garantit la décarbonation, ce qui génère un coût lié à la modification du réseau qu'il faut mettre en regard de l'objectif carbone. Dans un deuxième temps, une fois les énergies les plus carbonées remplacées par du nucléaire – donc de l'énergie décarbonée –, le calcul économique est-il le même dès lors que l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Pour vous résumer, si surcoût il y a par rapport à la diversification des moyens de production et notamment par rapport à la décentralisation de la production, ce surcoût est aussi un investissement sur l'avenir. Deux visions s'opposent : soit on s'arrête à une appréciation banale de ce que coûte l'électricité aujourd'hui sans prévoir l'avenir, soit on adopte, comme toute bonne entreprise, une logique de R&D en se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Vous nous avez cité le coût de raccordement de l'EPR de Flamanville. Pouvez-vous donner le coût du raccordement d'un parc éolien en mer pour RTE ? Vous avez donné tout à l'heure un coût global.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Joncour, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...9 septembre 2012 pour les vingt-six pays qui l'ont ratifiée. Le Sénat a approuvé sa ratification le 22 mars 2018, et la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale en a fait autant le 6 novembre dernier. Cette convention vise à mettre en place, pour la première fois, des normes communes de formation des personnels de navires de pêche, ce qu'avait déjà fait pour les navires de commerce et de plaisance la convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille, adoptée sous l'égide de l'Organisation maritime internationale. En 1995, à l'occasion de la conférence de révision de cette dernière convention, l'OMI a décidé de compléter ce dispositif en mettant en place une convention similaire pour les navires de pêche. Cette c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

...ie un manque manifeste. Entrée en vigueur le 29 septembre 2012, elle a été ratifiée à ce jour par vingt-six États mais pas encore par la France. Les enjeux sont importants puisqu'il s'agit d'améliorer la sécurité maritime et de prévenir la pollution du milieu marin, de réduire la concurrence en imposant une norme sociale minimale et de rendre le marché de l'emploi maritime plus fluide entre le commerce et la pêche. Les enjeux économiques, sociaux et environnementaux sont, comme souvent, très liés. On ne peut que se féliciter de la mise en place de normes minimales de formation au niveau international. En plus de professionnaliser des métiers pour en développer l'intérêt et en faciliter l'exercice, elles permettront de limiter les fortunes de mer et leurs conséquences sur l'environnement. Par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

… et que traditionnellement, dans nos pays bretons, on devenait alors paysan ou pêcheur – ou ouvrier, mais l'usine, chez nous, c'était surtout les champs et la mer. J'ai donc eu pendant trois ans une vie de marin-pêcheur, qui me faisait partir du port de Lorient, en fonction du temps, le lundi à six heures du matin, pour revenir le samedi et vendre le produit de la pêche le lundi, ou bien le mardi pour revenir le dimanche, et ainsi de suite. J'ai travaillé avec des équipages fantastiques, avec des marins qui aimaient leur travail. Le patron, qui s'appelait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

...ncernant le métier de marin-pêcheur. C'est un métier dur que l'on pratique jeune. En effet, il permet de bien gagner sa vie – ce n'est pas Mme Tanguy ici présente, dont la circonscription inclut le Guilvinec, qui dira le contraire – , et donc de s'installer rapidement, de se marier, de se faire construire une maison. Mais au-delà de quarante, quarante-cinq ans, il est plus difficile de partir en mer en laissant derrière soi sa femme et ses enfants. C'est pourquoi il faut prévoir des évolutions de carrière. Peut-être que la STCW-F va permettre de telles évolutions, mais aussi de simplifier les choses. Vous savez que les marins-pêcheurs sont obligés, pour partir, de porter des brassières qui pèsent deux kilos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

... chaluts. Ces cétacés sont aussi victimes des filets dormants. L'Europe est très importante en matière de conservation des espèces maritimes, car tout s'y décide. Je souhaite que soient prises à ce niveau des mesures encadrant la pêche du bar semblables à celles qui ont cours en France. Le bar n'ayant qu'une seule période de frai, peut-être faudrait-il encourager les pêcheurs à ne pas prendre la mer durant cette période, en mettant en avant qu'ils pourront vendre leur poisson plus cher ensuite. La plaisance est le deuxième secteur important concerné par cette convention. L'un de mes amis, qui a participé trois fois au Vendée Globe et qui a été élève à l'École des hautes études commerciales et dans une école vétérinaire, se trouve obligé de passer les examens autorisant à amener des clients ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...ntiel, ainsi que des événements récents l'ont prouvé. Nous nous félicitons aussi qu'il permette d'atténuer la forme de concurrence qu'exercent des pavillons moins exigeants que le nôtre. Peut-être pourrait-on aussi envisager de s'appuyer sur certaines instances internationales pour aller beaucoup plus loin et obliger des pays à signer cette convention. Sur 18 340 marins français, 8 617 sont à former. Qui paiera une formation qui, selon le rapport, coûtera 6,2 millions d'euros ? Les salaires des marins ne sont pas énormes. On peut supposer que les régions vont s'impliquer, mais de quelle manière ? Ces marins bénéficieront-ils d'une aide individuelle ? Cette formation va-t-elle leur coûter de l'argent ? Monsieur le secrétaire d'État, vous répondrez certainement à toutes ces questions. Le Gouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

La convention que nous examinons aujourd'hui porte sur les normes de formation du personnel des navires de pêche, de délivrance des brevets et de veille. Cette certification est particulièrement importante pour la France, qui possède le deuxième domaine maritime mondial. Comme Mme la présidente de la commission l'a rappelé, 97 % de ce domaine maritime se trouve en outre-mer, où il constitue un enjeu pour nos territoires. La formation des marins et l'essor du secteur de la pêche dans ces territoires peuvent en effet être au coeur des politiques de développement les concernant. Les deux tiers de cet espace maritime se situent dans l'Océan pacifique où se trouvent trois territoires autonomes : la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française qui, à el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...aper et faire cuire en friture – ce qui répand une odeur de graillon dans toute la maison. Cela a continué dans le parc Saint-Pierre, en face de chez moi, à Amiens, avec la pêche aux grenouilles, à la main ou à l'épuisette. Puis est venue la pêche aux poissons, marquée par la sortie miraculeuse d'un brochet si gros qu'il ne tenait pas dans le seau. Cela se poursuit avec d'épisodiques balades en mer au cours desquelles la canne à moulinet est de rigueur, puis, le soir venu, par la lecture obligatoire d'une page de L'encyclopédie Larousse des poissons d'eau de mer. Alors, pêcheur, pourquoi pas, si telle est sa passion ? Je me suis donc beaucoup intéressé, avec ce projet de loi, à sa future formation. Mais – pardonnez-moi cette évidence – , pour pêcher, il faut des poissons, il faut du vivant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

La truite de chez nous, le saumon dit de Norvège sont nourris avec les poissons du Sud. L'activité des artisans pêcheurs du Sud, qui naviguent en pirogue, est détruite par ces mastodontes que sont les bateaux-usines. Les habitants des côtes, en Afrique, en Asie, ne vivent plus de la mer : ils ne s'en nourrissent plus, ou moins. La surpêche industrielle les tue, aujourd'hui, tout comme l'agro-industrie du Nord a tué les petits paysans du Sud. Et l'on vient se plaindre des migrations ! Il nous faut donc réglementer, réguler et établir des quotas. Il nous faut, pour sauver le béluga, le dauphin d'Irrawady, le mérou noir, le grand requin et le napoléon, sortir la pêche de la mondi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

La convention internationale soumise aujourd'hui à la ratification de notre assemblée est un vecteur de progrès pour un métier qui, avec 24 000 morts par an, est l'un des plus dangereux. Il y a, sur ce sujet, un consensus. Ce texte définit les conditions nécessaires d'une augmentation du niveau de sécurité dans le secteur de la pêche. En encourageant la formation des gens de mer, il fixe des normes sociales dont les pavillons peu exigeants ont la fâcheuse habitude de s'affranchir. Il est ainsi susceptible de réduire un tant soit peu la concurrence déloyale exercée par des États n'ayant pas les mêmes standards environnementaux et sociaux. Mes chers collègues, il est rare, dans cette enceinte, d'aborder de façon concrète et détaillée la réalité quotidienne d'un métier, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Sur des bateaux neufs, la sécurité est évidemment bien meilleure. Pour que cette convention soit autre chose qu'un monument de papier, il manque donc une véritable stratégie politique pour la mer, qu'incarnerait, dans ce pays, un ministère de plein exercice. C'est en tout cas l'idée que nous essaierons de faire avancer, avec ma collègue Annaïg Le Meur, au sein de la mission d'information sur la pêche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...se sont écoulés avant que ce texte n'accoste enfin à l'Assemblée nationale. Au sein du groupe Libertés et territoires, nous nous en réjouissons car il est important que le secteur de la pêche dispose d'un cadre plus protecteur, tant sur le plan humain et économique qu'environnemental. Cette convention y contribuera. Elle sera un atout précieux pour notre pays et pour nos pêcheurs, amoureux de la mer et soucieux de la préservation de ses ressources. Le secteur économique de la pêche est une formidable valeur ajoutée pour la France. Il représente 10 % de la pêche au sein de l'Union européenne, pour une valeur d'environ 1,7 milliard d'euros chaque année. Mais, au-delà de sa valeur économique, ce secteur véhicule l'identité de nos territoires maritimes et littoraux que les députés de mon groupe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

...réaliste la vie des pêcheurs au large en Alaska au XXIe siècle – un enfer. Elle confirme ainsi ce que nous savons : que la pêche est l'une des activités les plus exigeantes et les plus dangereuses qui soient, tous secteurs confondus. On a pu parler à cette tribune de l'alcool, de la drogue, mais que dire du manque de sommeil ? Or les pêcheurs passent de longues heures, souvent de longs jours, en mer, sans dormir ou presque dès que le poisson est présent. Ils accomplissent un travail ardu où ils sont amenés à manier des équipements parfois dangereux dans des conditions souvent éprouvantes. Il y a une semaine, dans les Côtes-d'Armor de notre cher rapporteur, le parquet a requis une amende de 5 000 euros contre un armateur à la suite de l'accident d'un marin dont le bras avait été pris dans un...