Interventions sur "mer"

899 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

L'économie de la mer repose en partie sur les infrastructures terrestres. C'est le cas pour la mise en oeuvre de l'interdiction du rejet en mer des sédiments et résidus de dragage. Le dragage représente trente millions de mètres cubes par an pour l'ensemble des ports français. Dès que l'interdiction sera effective, la constitution d'une filière de retraitement sera nécessaire. Elle devrait permettre de ne pas stocker...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...onomie bleue. Élu de la troisième circonscription de Gironde, je suis particulièrement intéressé par le port de Bordeaux. Actuellement, son activité est plutôt en stagnation, alors que le prix du foncier a tendance à flamber, du fait du rapprochement temporel entre Bordeaux et Paris depuis la mise en place de la ligne à grande vitesse. Dans ce contexte, le port de Bordeaux est tenté de se transformer en aménageur urbain. Selon vous, la vocation d'un port marchand est-elle de se transformer en aménageur urbain ? Par ailleurs, pour le port de Bordeaux, comme pour d'autres ports de la façade Atlantique, le développement des interconnexions est-il au programme ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Buchou :

Le 21 novembre dernier, ont eu lieu au Havre les Assises de l'économie de la mer. Le Premier ministre y a notamment présenté la nouvelle stratégie du Gouvernement pour guider sa politique maritime. Un axe important a été mis en avant, celui de l'amélioration de la fluidité du passage portuaire. Certes, les ports ont besoin de la mer, mais ils ont aussi besoin de la terre, plus précisément du rail et des fleuves. Ils ont aussi besoin de fluidité, notamment numérique afin qu'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Madame la ministre, je vous remercie tout d'abord pour votre présence. Il est important en effet que les membres du Gouvernement assistent à la présentation des rapports d'information sur la mise en application des lois. C'est un souhait que nous avions exprimé lors de la précédente législature. Je suis heureux qu'il se concrétise aujourd'hui. La loi « Savary » avait élargi les prérogatives des agents de la SNCF. Pensez-vous que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

Je vous remercie, madame la ministre, de vous être pliée à cet exercice qui fut une première et qui m'a semblé tout à la fois nécessaire et intéressant ; nous disposons enfin d'un mécanisme de suivi de l'application des lois qui donne lieu à des échanges entre nous, ce qui favorise un meilleur fonctionnement de nos institutions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...e pas daigné vous déplacer, et vos annonces tardives sont dérisoires face à l'ampleur de la crise. Comment se satisfaire de l'arrivée, au compte-goutte, d'une vingtaine de gendarmes supplémentaires, quand Mayotte est en proie à une telle violence ? Comment croire à l'efficacité des politiques publiques quand un tiers des habitants sont des clandestins ? Et, en août dernier, la ministre des outre-mer se disait favorable à davantage de regroupement familial ! Ma question est simple : quand allez-vous enfin restaurer l'autorité de la République à Mayotte ? Nous vous demandons de doter la police aux frontières de vrais moyens pour arrêter l'immigration clandestine. Nous vous demandons un vrai plan d'investissement pour les services publics, notamment les écoles. Le devoir de la République, c'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

...être celui des compétences. Depuis le 1erjanvier 2015, moins de cinq millions de Français ont ouvert un compte personnel de formation. Nos concitoyens souffrent, en matière de formation, d'un manque d'accessibilité, d'orientation et d'accompagnement. Ils ne sont pas les acteurs de leur propre parcours de formation. Hier, madame la ministre, vous avez annoncé douze mesures concrètes pour transformer durablement la formation professionnelle. En quoi votre réforme va-t-elle réellement changer la vie de nos concitoyens, et notamment de ceux qui sont le plus éloignés de l'emploi ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Djebbari :

...sports, notre système ferroviaire est aujourd'hui confronté à trois difficultés. La vétusté du réseau, d'abord : âgé de trente ans en moyenne contre dix-sept en Allemagne, il a pâti du surinvestissement occasionné par la politique du tout-TGV. Le coût, ensuite : le système ferroviaire concentre 14 milliards d'euros de concours publics, ce qui est plus que les budgets de la police et de la gendarmerie réunis. Par ailleurs, le déficit de la SNCF s'accroît de 3 milliards par an, dont la moitié sert – ironiquement, pourrait-on dire – à couvrir les frais financiers, au bénéfice des banques. Des difficultés, enfin, en termes de qualité de service : les retards et annulations sont, par exemple, deux fois supérieurs à ceux constatés chez nos voisins hollandais ; dans les zones rurales, un TER sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Djebbari :

...te pour le modèle ferroviaire français – qui doit se réorganiser – , pour les usagers, pour les cheminots et pour les contribuables. Cette réforme, c'est la nécessité d'accompagner l'évolution des métiers, pour faire de l'ouverture du secteur une opportunité et non un rendez-vous manqué, comme le fut celui du fret en 2004. Cette réforme, enfin, c'est la possibilité pour la nouvelle SNCF de s'affirmer pionnière, en Europe, de la mobilité du quotidien. Madame la ministre, le statu quo n'est pas une option, et nous devons agir collectivement, en conciliant les impératifs de dialogue et de rapidité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Il semblait toutefois qu'un accord élaboré avec le ministère de l'économie et des finances avait été trouvé pour poursuivre l'activité dans l'attente d'un éventuel repreneur. Mercredi dernier, nouveau coup de tonnerre pour le site de Saint-Saulve : la direction de Vallourec, propriétaire de la tuberie, a annoncé brutalement, par un simple communiqué, la fermeture sèche et prématurée d'une ligne de production, qui aura pour conséquence la suppression de 164 emplois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...once, puis plus rien ! L'angoisse est immense : les employés, leurs familles, les élus sont anéantis. Mais l'élue que je suis et les élus que nous sommes, bien au-delà des frontières du Valenciennois, sont aujourd'hui très inquiets : Vallourec annonce qu'elle va poursuivre ses ajustements ciblés, lesquels vont concerner non seulement ces territoires, mais la France entière. Pouvez-vous nous informer et informer les salariés : quelle est la vision du groupe Vallourec ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet :

La semaine dernière, le département de l'Hérault a été frappé par une vague d'intempéries – que tout le monde a vues, que beaucoup ont vécues – d'une rare intensité. À un épisode neigeux rapidement maîtrisé ont succédé des pluies violentes, qui ont provoqué un coup de mer et des inondations sur l'ensemble du territoire côtier. Les communes du littoral héraultais – particulièrement celles de la septième circonscription dont je suis l'élu – ont été durement touchées par la montée des eaux. La station balnéaire de Vias, dont on connaît les attraits, régulièrement confrontée au recul de son trait de côte, a vu sa plage et son cordon dunaire disparaître intégralement....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

Monsieur le Premier ministre, le salon de l'agriculture vient de fermer ses portes mettant à l'honneur le savoir-faire de nos agriculteurs, mais ce fut aussi l'occasion de mettre en lumière la France rurale. Mesdames, messieurs les ministres, quelle ne fut pas votre fierté de les rencontrer et de les féliciter pour leur travail et leur investissement. Et pourtant cette ruralité pleure, crie, souffre et vous regardez ailleurs ! Vous devez renforcer les zones rurales...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...on ne peut pas régler le problème de l'insécurité sans une gestion globale des problématiques. Mayotte serait pour certains l'eldorado des immigrés, alors que ces êtres humains trouvent la mort par milliers en kwassa kwassa. Le constat est sans appel : quatre habitants sur cinq vivent dans la pauvreté ; 60 % de la population a moins de dix-huit ans ; vous l'avez dit, madame la ministre des outre-mer, on dénombre 10 000 naissances par an, soit une classe d'école par jour. Qui sont les responsables ? Sûrement pas les Mahorais ! Entre 7 000 et 10 000 enfants sont totalement abandonnés, sans famille. Ils sont seuls sur le territoire français, livrés à eux-mêmes, à cause des reconduites aux frontières des parents. Cette gestion de l'immigration est-elle tolérable et humaine ? Le système éducatif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

... cette entreprise est, en outre, très délicate, au point que sa présidente directrice générale a annoncé plus de 200 suppressions de postes, soit 18 % des effectifs. C'est toute la filière qui se trouve affectée. Les kiosques à journaux sont à la peine, car ils ne disposent d'aucune marge de manoeuvre. Faute de pouvoir être rentables, beaucoup d'entre eux se sont déjà vus dans l'obligation de fermer et les petits éditeurs sont fragilisés. Ces difficultés rendent l'avenir de Presstalis très incertain. Toutefois, il ne s'agit pas de minimiser le retard pris dans sa transformation et sa mauvaise adaptation aux nouveaux besoins et impératifs nés, en particulier, de l'arrivée du numérique. Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés estime qu'il est urgent de mener une réflexion et d'annoncer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

Surtout, pour quoi faire ? Le Président de la République semble s'accrocher à des solutions anachroniques et mythifiées, et personne ne semble pouvoir le contredire. C'est d'autant plus dommage que nous sommes d'accord sur les constats et sur le seul objectif qui doit nous guider : celui de contribuer à former des citoyens au service de la cohésion nationale. Alors que nous nous apprêtons à examiner le projet de loi de programmation militaire pour les années 2019 à 2025, pouvez-vous nous assurer, madame la ministre, que, quelle que soit sa forme, le futur service national universel fera bien l'objet d'un financement dédié et que des moyens humains et matériels spécifiques seront mobilisés ? En somme, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Madame la présidente, monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, monsieur le président de la commission des affaires économiques, que je remercie pour sa sollicitude et qui est aujourd'hui représenté par notre collègue Sophie Beaudouin-Hubiere, madame la présidente de la commission des affaires européennes, monsieur le rapporteur au nom de la commission des affaires européennes, chers collègues, je veux en préambule remercier le président Ferrand et le président Fesneau, ainsi que la présidente de Sarnez et mes collègues Erwan Balanant,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des affaires européennes :

... Chine, aux États-Unis et au Brésil. J'ai participé à la fin du mois de décembre, avec mes trois collègues Erwan Balanant, Paul Christophe et Joachim Son-Forget, à la rédaction d'une tribune appelant les parlementaires français à interdire définitivement la pêche électrique. Publiée dans Le Monde le 13 janvier, elle a été cosignée par 250 de nos collègues, toutes tendances confondues. Je les en remercie chaleureusement. Nul doute que cette initiative a joué son rôle dans le vote intervenu le 16 janvier au Parlement européen, à une très large majorité – 402 voix contre 232 – de la stricte interdiction de la pêche électrique. Celle-ci est interdite en Europe depuis 1998 par l'article 31 du règlement du Conseil européen no 85098. Pourtant, en 2006, la Commission et le Conseil de l'Union ont int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Madame la présidente, monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, monsieur le rapporteur de la commission des affaires économiques, monsieur le rapporteur de la commission des affaires européennes, mes chers collègues, nous débattons aujourd'hui d'un sujet vital pour la préservation de nos mers et de nos océans, l'interdiction de la pêche électrique. Cette technique, qui consiste à envoyer des décharges électriques dans l'eau, représente un danger considérable pour notre environnement. En effet, elle menace non seulement le bon fonctionnement de nos écosystèmes marins, mais aussi les économies de nos territoires littoraux. Face à cette double dégradation, les députés européens ont fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...s d'un statut dérogatoire en 2007, puisque l'Union européenne, sous la présidence des Pays-Bas, a autorisé chaque État membre à équiper jusqu'à 5 % de sa flotte de chaluts à perche au titre d'une expérimentation. Profitant allègrement de cette autorisation, les Pays-Bas ont équipé leurs navires. Dépassant largement le seuil dérogatoire, ils usent et abusent de cette technique dans les eaux de la mer du Nord et pratiquent parallèlement, à Bruxelles, un lobbying intensif pour que la pêche électrique soit généralisée. Précisons par ailleurs que le nombre de licences actuellement accordées est largement supérieur au niveau habituellement associé aux recherches scientifiques. Les Néerlandais évoquent une technique innovante, qui participe aux objectifs de réduction des émissions carbone. Nous ne...