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Il s'agit d'un amendement de repli, visant à permettre aux maisons de naissance de contractualiser avec plusieurs établissements de santé.
Je souhaite rappeler tout d'abord que beaucoup de maternités ont fermé par manque de gynécologues et de professionnels. Il serait intéressant de permettre aux maisons de naissance de contractualiser avec un hôpital de proximité car ce dernier a pour caractéristique de créer un lien entre l'hôpital et la ville en assurant des missions accessoires comme les urgences ou la périnatalité.
...inquantaine de kilomètres pour aller accoucher. Lorsque l'hôpital est trop éloigné, il paraît pertinent de créer un dispositif permettant aux sages-femmes d'accompagner les patientes ; en cas de problème, ces dernières peuvent toujours être évacuées par hélicoptère. L'hôpital de Blaye a déjà une maternité, qui réalise 400 à 500 accouchements par an : il est donc hors de question qu'une maison de naissance s'y installe. Néanmoins, je ne vois pas pourquoi l'on ne pourrait pas soutenir des maisons de naissance privées : cela permettrait de proposer des solutions et un accompagnement encadré à des personnes vivant loin de tout hôpital.
Je remercie notre collègue d'avoir précisé que les maisons de naissance étaient privées : c'est un point important, en effet. Adosser une maison de naissance à un hôpital de proximité qui, bien souvent, n'a pas d'anesthésiste, c'est mettre la patiente en danger. Quand un accouchement se passe mal, il faut parfois réaliser une césarienne dans les 5 à 10 minutes : je sais que les hélicoptères sont puissants, mais tout de même ! Et qui paiera l'hélicoptère ? Je ne suis...
...ultés de recrutement seront peut-être plus grandes encore. De plus, je redoute une mise en concurrence accrue entre les différentes structures. Cette perspective me rend dubitatif et m'étonne un peu quand je la relie à d'autres sujets concernant l'hôpital. Enfin, la demande d'accompagnement fait naître des initiatives. Dans ma circonscription, une maison a été créée – ce n'est pas une maison de naissance – dans laquelle des professionnels se rassemblent pour proposer un accompagnement avant et après la naissance ; cela marche plutôt bien. En l'occurrence, elle n'est pas adossée à une maternité ni à un hôpital : c'est une autre démarche, qu'il faut encourager.
Selon moi, cet amendement va dans le bon sens. Dire qu'une maison de naissance est un établissement privé n'est pas un gros mot. La signature d'une convention avec un hôpital public permettrait de garantir que privé et public marchent ensemble. Si une hémorragie survient pendant l'accouchement en maison de naissance, la convention avec l'hôpital de proximité serait alors un gage de sécurité pour la patiente. Cela montrerait aussi que les hôpitaux de proximité – dont chacun ...
Je propose que la création et la gestion des maisons de naissance soient exclusivement confiées à des sages-femmes afin de conserver le caractère innovant de ces structures à taille humaine et d'en assurer le bon fonctionnement. L'indépendance dans la décision et dans l'action des sages-femmes gestionnaires de la maison de naissance est une garantie d'adaptation de cette structure, qui doit continuer à innover tout en restant au plus près des besoins des parent...
L'article 30 prévoit la généralisation et la montée en charge progressive des maisons de naissance. Solution alternative aux maternités, elles proposent un accompagnement global, unique et sécurisé aux femmes enceintes. Les premières expérimentations ont donné pleine satisfaction aux parturientes comme aux sages‑femmes. Ces structures peinent d'ailleurs à accepter toutes les demandes, tant l'offre qui y est dispensée répond à des besoins réels. Je vous propose donc, dans cet esprit, que les ma...
Le présent amendement a pour objet la remise d'un rapport au Parlement exposant les perspectives de développement des maisons de naissance avec pour objectif leur généralisation dans l'ensemble des départements.
L'amendement identique AS518 est issu d'une préconisation du Conseil national de l'ordre des sages-femmes. Dans les suites immédiates de la naissance, le dispositif Prado de l'assurance maladie fonctionne bien : il permet de rappeler les mères dans les vingt-quatre, quarante-huit ou soixante-douze heures après leur sortie de la maternité. Nous proposons que l'entretien postnatal soit organisé dans les deux mois qui suivent l'accouchement, soit plus longtemps après la sortie de la maternité, dans une stratégie de prévention, tant pour la mère q...
Les téléconsultations se développent, et c'est tant mieux. Il convient toutefois de rappeler que les professionnels doivent systématiquement déposer dans le dossier médical partagé (DMP) le compte rendu des actes de téléconsultation. Ainsi le médecin traitant aura-t-il connaissance des examens ou des traitements qui auront été prescrits.
...érée de repousser la réévaluation de la rémunération des médecins libéraux à un horizon très lointain, en 2023. Pourquoi, si ce n'est pour attendre que les interlocuteurs changent à la faveur des élections aux unions régionales des professionnels de santé (URPS) de mars prochain ? Il serait scandaleux que, pour des raisons de petite politique, le Gouvernement manifeste une totale absence de reconnaissance aux médecins libéraux. Le Président de la République a indiqué que l'augmentation de la rémunération des professionnels de santé exprimait la reconnaissance de la nation. Pourquoi la nation manifesterait-elle une reconnaissance sélective ? Les médecins libéraux ont-ils démérité pendant la crise ? N'ont-ils pas rempli la mission de service public de santé qui est aussi la leur, sur l'ensemble des...
...er. Dans une heure, le Président de la République va prendre la parole et nous appeler à la responsabilité, puisque le deuxième pic épidémique est là. Le personnel soignant, public ou privé, est en première ligne. Quel message allons-nous envoyer en repoussant la négociation à dix-huit mois ou deux ans ? Le dialogue social offre une chance de trouver une bonne solution, qui marquerait notre reconnaissance. Nous évoquons sans cesse la désertification médicale, les problèmes d'accès aux soins, l'attractivité de la médecine. Pensez-vous que de jeunes étudiants auront toujours envie d'embrasser les carrières médicales après une telle décision ? Nous connaissons tous les difficultés du personnel soignant face à la deuxième vague de l'épidémie, et qui sait s'il n'y aura pas d'autres vagues, d'autres vi...
Il s'agit d'un amendement d'appel. La prévention est centrale pour l'ensemble des professions, dont les travailleurs agricoles. Une expérimentation sur l'évolution des compétences des infirmiers de santé au travail est l'occasion d'améliorer à la fois l'accès de ces travailleurs aux soins et la reconnaissance des infirmiers de santé au travail. Il est important de compléter un tel dispositif par deux mesures : d'une part, diminuer la charge de travail du médecin de santé au travail en organisant un roulement avec l'infirmier de santé au travail ; d'autre part, reconnaître le rôle de coordination de l'infirmier, qui, par son analyse clinique, peut conseiller et orienter sans délai le travailleur agrico...
Le temps que la navette suive son cours, j'ai peur, en effet, que la législature ne soit finie ! Favorisons donc l'expérimentation. Et pour ceux qui n'étaient pas convaincus de la capacité des sages-femmes à pratiquer des IVG chirurgicales, il aura suffi d'écouter nos collègues Les Républicains exaltant tout à l'heure, à propos des maisons de naissance, le rôle des sages-femmes et leur compétence !
Je ne commenterai pas les propos de Mme Fiat, qui voudrait rouvrir un débat entre Les Républicains et La France insoumise ; je dirai simplement qu'accompagner la naissance n'est pas exactement la même chose que pratiquer une interruption volontaire de grossesse. Madame la présidente, j'ai le sentiment d'une injustice dans le traitement des amendements. Pourriez-vous saisir les services de l'Assemblée à ce sujet ? En étendant les missions des sages-femmes, l'amendement crée une charge future pour la sécurité sociale – il mentionne d'ailleurs les conditions de finan...
...entes catégories de population grâce à l'extension des compétences propres des infirmiers dans ce domaine. Il permettrait d'améliorer la couverture vaccinale – objectif de santé publique –, particulièrement chez les populations fragiles souffrant d'une ALD et dont le taux de vaccination relevé reste inférieur au seuil requis pour garantir l'efficacité. L'expérimentation améliorerait aussi la reconnaissance du métier d'infirmier, ce que visent plusieurs de mes amendements.
...ion. D'ailleurs, toutes les promesses faites aujourd'hui aux soignants sont financées par un supplément de dette, elles ne sont donc ni pérennes, ni vertueuses. La proposition de résolution visant à assurer la permanence des soins au sortir de la crise sanitaire ne fait pas une politique de santé à elle seule. Elle est un message adressé à l'ensemble de la communauté médicale, un message de reconnaissance, un message pour lui témoigner notre compréhension des difficultés qu'elle éprouve, à l'hôpital mais pas seulement. Ce moratoire vise donc à offrir des garanties aux soignants pour que la concertation dans le cadre du Ségur de la santé puisse se dérouler dans les meilleures conditions.
...encore les inégalités géographiques en matière de santé. En clair, il est essentiel de réorganiser en profondeur notre système de soins. La proposition de résolution défendue par le groupe LR invite à prononcer un moratoire sur la fermeture de lits et de services pendant un an dans les hôpitaux publics. Nous approuvons cette idée : il faut impérativement entendre la détresse et le besoin de reconnaissance des personnels soignants. En conséquence, le groupe UDI et indépendants soutiendra cette proposition de résolution,
... s'organiser rapidement au début de l'épidémie pour accroître nos capacités hospitalières et faire face, autant que faire se pouvait, à la vague des malades. La responsabilité du groupe La République en marche dans la crise est grande. Alors que nous alertions le Gouvernement depuis le début de la législature sur le manque de lits, le manque d'effectifs médicaux et soignants et le manque de reconnaissance des professions hospitalières, ces trois dernières années ont été marquées du sceau des fermetures de lits, de services hospitaliers et d'hôpitaux de proximité. Au beau milieu d'un mouvement sans précédent de grèves des soignants, à l'automne dernier, nous frôlions déjà la catastrophe par manque de lits de réanimation. À l'époque, vingt-deux enfants avaient dû être transférés à Rouen, Caen, Amie...