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...oi d'avoir une pensée pour eux et leurs proches, et de leur souhaiter un prompt rétablissement. Je souhaite aussi saluer l'action du SSA, qui a fait preuve d'une remarquable efficacité. J'en viens à présent à ma question. Le dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale fixe comme objectif de pouvoir déployer 35 000 hommes à l'extérieur du territoire. S'agissant du SSA, son contrat opérationnel lui assigne la mission d'être en capacité de soigner jusqu'à 700 blessés par jour. La baisse des effectifs annoncée à l'horizon 2020-2021 lui permettra-t-elle, malgré tout, de remplir sa mission médicale ?
Générale, tout d'abord, permettez-moi une observation sur la médicalisation de l'avant. Vous avez beaucoup insisté sur la préparation opérationnelle et la finalité opérationnelle sur les théâtres. Cependant, la Cour des comptes avait noté en 2013 un certain manque de transparence quant aux délais d'évacuation. Ensuite, vous n'êtes pas sans ignorer les inquiétudes qui se manifestent sur le territoire au sujet de l'affaiblissement des hôpitaux militaires, alors que le niveau de menace terroriste fait craindre des attaques puissantes. Dès ...
Générale, vous avez indiqué que l'organisation du SSA avait été bouleversée ces dernières années et ses effectifs fortement réduits. Considérez-vous que vous soyez à même, aujourd'hui, de répondre aux besoins de nos forces sur les théâtres d'opération et sur le territoire national ? Médecin général Maryline Gygax Généro. D'abord, je vous remercie pour toutes ces questions qui rejoignent notre préoccupation : continuer à maintenir un niveau de très haute qualité dans la prise en charge de nos militaires, tout au long de la chaîne opérationnelle que je vous ai décrite tout à l'heure. Oui, c'est vrai, j'ai tenu dès ma prise de poste à me rendre...
Il me semble que nous ne pouvons que vous en féliciter. Bravo ! Médecin général Maryline Gygax Généro. Il s'agit bien d'une moyenne, et je tiens à souligner combien est importante la mise en place de l'état-major opérationnel santé pour coordonner cette prise en charge. La réponse aux attentats commis sur le territoire national est d'ordre technique et organisationnel. Sur le plan technique nous avons mis en place, à l'école du Val-de-Grâce, des formations de formateurs en direction des acteurs de la santé civile qui fonctionnent très bien Nous avons aussi introduit, souvent avec l'aide des réservistes, des module...
Tout d'abord, permettez-moi de vous remercier pour votre présence devant notre commission ce matin. 8 000 soldats français sont mobilisés actuellement dans les opérations extérieures, dont 3 500 au Sahel et 1 500 contre Daech en Irak et en Syrie – nous pouvons d'ailleurs leur rendre hommage ici aujourd'hui. Alors que vous avez entamé la transformation du service de santé des armées dans le cadre du projet « SSA 2020 », pouvez-vous nous préciser les transformations que va connaître la médecine des forces ?
...ques jours à Gao et à Tessalit et de mesurer à quelle hauteur, vous le disiez, se situe le niveau de qualité des services rendus à nos militaires par le SSA. Je tenais à le souligner ici car le travail de vos personnels est considérable, d'autant plus qu'il s'effectue, je l'ai vu, dans des conditions précaires pour ne pas dire plus. Par ailleurs, le SSA contribue largement au troisième volet de l'opération Barkhane : « Agir pour les populations ». Il apporte donc une aide médicale gratuite aux populations locales, ce qui a un impact considérable puisque le SSA contribue ainsi à favoriser le dialogue avec les populations locales, à accroître l'acceptation de la présence de nos armées et aussi à lutter contre le terrorisme. C'est un élément important et je voulais savoir si vous aviez l'intention de ...
La réforme du ravitaillement sanitaire mise en oeuvre dans le cadre du projet SSA 2020 touche aujourd'hui quasiment à sa fin. L'objectif était d'optimiser le fonctionnement des établissements du ravitaillement et de diversifier les sources de financement du SSA, notamment via la création de la centrale d'achats opérationnels et l'automatisation des établissements pharmaceutiques. Il s'agissait également de renforcer la place du SSA au niveau international, en valorisant ses productions et ses savoir-faire. Le rayonnement du SSA à l'étranger, en particulier son expertise en matière de ravitaillement sanitaire, apparaît comme un enjeu majeur mais n'a, pour l'heure, pas fait l'objet d'une communication spécifique de...
...harmacie des armées. Les pharmaciens m'ont alertée à plusieurs reprises sur la difficulté à se procurer de la matière première ou certaines molécules pour fabriquer certains médicaments spécifiques à nos armées. Il s'agit de petits volumes, qui ne présentent donc pas forcément un intérêt pour les entreprises françaises de chimie fine. Les fournisseurs sont dès lors étrangers, parfois soumis à des opérations de fusion ou de rachat. Si l'on adopte un point de vue pessimiste, n'y a-t-il pas un danger pour l'excellence de nos traitements ? Plus encore, notre souveraineté ne peut-elle pas s'en trouver fragilisée ?
Le SSA entretient-il des relations au niveau européen ? En effet, bon nombre d'opérations concernent plusieurs pays européens. La constitution d'un SSA européen est-elle envisagée ? Enfin, le fait qu'un militaire puisse être polyglotte mais qu'il s'exprime dans sa langue maternelle lorsqu'il est blessé constitue-t-il un frein à la mise en place de ce SSA européen ?
Soutien aux forces sur les théâtres et en métropole, médecine du travail et de prévention pour les militaires, médecine sociale pour répondre aux besoins en médecine généraliste des familles de militaires et des anciens militaires, médecine humanitaire dans le cadre des opérations, recherche médicale… Le SSA ne se voit-il pas forcé de disperser de plus en plus ses moyens dans des missions multiples ? Ma question est peut-être un peu provocatrice mais, au vu des réductions de format et du plan SSA 2020, faudrait-il vous recentrer sur un « coeur de métier » ? Enfin, le risque de déqualification des médecins du SSA est régulièrement évoqué par les praticiens eux-mêmes ou par...
...vous ouvrir aux autres territoires de santé, ce qui est une très bonne chose. Brest accueille l'HIA Clermont-Tonnerre qui a signé un accord avec le CHU de la ville. Cet accord s'est traduit par la fermeture et le transfert de services entiers de l'HIA vers le CHU, provoquant l'inquiétude des personnels dont le nombre a diminué de 20 %. À l'avenir, allez-vous accélérer la mise en place de telles coopérations ou, au contraire, marquer une pause ?
...n des moyens envoie un signal négatif aux candidats potentiels ? Qu'attendez-vous de la prochaine loi de programmation militaire ? Êtes-vous optimiste quant à une future augmentation de vos moyens ? Médecin général Maryline Gygax Généro. Vos questions balaient tout le champ des missions du SSA et je vous en remercie. Quid du devenir des HIA ? Les huit HIA sont nécessaires à la réponse au contrat opérationnel. Les ensembles hospitaliers civils et militaires et les partenariats étroits contractés ne constituent en aucun cas une fermeture des hôpitaux militaires puisque la partie militaire va rester bien identifiée au sein de chaque EHCM. Tel est le cas y compris à Bordeaux où le projet comporte, si je puis dire, une sortie de l'hôpital de ses murs, avec l'insertion d'un noyau de 250 personnels au se...
...de l'intelligence économique au sein de la direction de la stratégie de la direction générale de l'armement, aux possibilités de soutien financier par l'État permettant de sanctuariser ou relocaliser des compétences en matière de chimie fine. Il est certain que les pénuries éventuelles, comme celles déjà constatées s'agissant de la doxycycline et de l'atropine, auraient des conséquences en termes opérationnels et de traitement des intoxications par des agents NRBC ; cette question fait donc l'objet d'une attention particulière du SSA et de ses tutelles. En ce qui concerne le devenir du site du Val-de-Grâce, le site historique est un lieu de tradition et de cohésion très important pour le SSA. Si l'hôpital a dû être fermé pour les raisons qui vous avaient été exposées par le médecin général Jean-Ma...
Je prends la parole au nom des députés du groupe Les Républicains pour exprimer le souhait que nous auditionnions le plus rapidement possible la ministre des Armées. Nous ne l'avons en effet plus revue depuis la discussion budgétaire. Or, depuis, d'importants arbitrages ont sans doute été pris sur l'exécution du budget de 2017. Par ailleurs, les opérations de nos troupes se poursuivent et il nous paraîtrait normal, j'y insiste, que la ministre revienne devant la commission.
D'autres choix ont été faits. Nous en venons à la présente audition, la première pour l'amiral Isnard, que nous remercions de sa présence, d'autant que les opérations spéciales ont été l'une des priorités de la loi de programmation militaire (LPM) dont l'exécution s'achèvera dans un an.
Les opérations de forces spéciales réclament depuis plusieurs années une meilleure prise en compte des caractéristiques de leurs actions dès la conception des programmes d'armement à effet majeur. L'expérience montre que ces programmes ne prennent pas en compte, dès la conception, la spécificité des opérations spéciales. Deux exemples malheureux l'illustrent dans l'actualité : d'une part, le programme de fréga...
Lors de la rédaction de mon rapport pour avis sur les crédits de l'armée de l'air pour 2018, j'ai été sensibilisé au fait que deux hélicoptères Caracal avaient été détruits en opération et que la commande d'un Caracal n'avait pas été validée en 2017 mais prévue pour 2018. J'ai donc appelé l'attention de la ministre des Armées en commission élargie et en séance publique quant à l'impérieuse nécessité de remplacer ce Caracal, compte tenu du fait que les engagements des forces spéciales seront plus nombreux, plus longs et plus durs et de l'importance de ces hélicoptères dans les co...
Élue de Pau, je rends régulièrement visite au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS). Je souhaiterais évoquer la question récurrente de l'équipement des forces spéciales, tiraillées entre la lourdeur du cadre normatif des marchés publics et leur environnement opérationnel. Votre prédécesseur évoquait déjà, lors de sa dernière audition, la nécessité de « pouvoir acquérir des équipements plus rapidement et, pour certains, de manière plus discrète », le tout, afin de maintenir une supériorité opérationnelle d'autant plus essentielle que nos ennemis se dotent de plus en plus facilement et de plus en plus rapidement d'équipements militaires ou duaux. Si le panache d...
..., qui sont des ennemis organisés en réseaux, agissant de manière décentralisée sur notre territoire comme à l'extérieur, existe-t-il des échanges, pour l'utilisation de matériel ou les modes opératoires, entre le RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion), le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et le COS ? Par ailleurs, comment intégrer la dimension cyber dans les opérations spéciales ?
Députée de la circonscription où est installée l'école de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT), je me suis intéressée au maintien en condition opérationnelle (MCO) depuis les annonces de la ministre et je note un paradoxe. Vous dites que les sur-contrôles appliqués aux achats ralentissent énormément les décisions d'équipement, alors que, dans le MCO on connaît le problème inverse, à savoir que le contrôle est si peu assuré qu'on se retrouve avec des pièces qui ne servent à rien et qu'on est obligé de renvoyer, ce qui ralentit beaucoup la remise e...