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...de la population mondiale, on mesure combien sa marine est importante au regard de ce critère démographique. Les technologies qui la sous-tendent avancent rapidement. De manière évidente, la France reste une puissance dans le monde. Se doter d'une marine pour l'avenir recouvre cependant un enjeu financier extrêmement lourd, notamment à cause du changement rapide des technologies. Est-ce que la coopération internationale et les coopérations entre plusieurs États représentent une manière de construire en France la marine de demain ? S'est-on engagé dans cette voie de manière forte ?
Compte tenu de la montée des périls et de leur variété, de la nécessité de garantir la sécurité de nos côtes et la libre circulation des biens et des personnes dans un contexte géopolitique qui ne va pas vers l'apaisement, surtout en Méditerranée, cette LPM nous permet-elle tout à la fois de mener des opérations extérieures et de poursuivre voire d'intensifier les actions de l'État en mer ?
Amiral, vous avez évoqué quatre axes du plan « Famille ». Pouvez-vous nous préciser quels sont les besoins spécifiques des marins ? Comment entendez-vous amplifier le soutien moral avant et après les missions opérationnelles ?
...n des effectifs de l'armée de 6 000 personnes, dont 3 000 pour la cybersécurité et le renseignement et 1 150 pour la défense des installations et les exportations. Pensez-vous que cela procurera à la marine des marges de manoeuvre pour ses propres effectifs ? Ma deuxième question porte sur les infrastructures. Pour les nouveaux sous-marins et les frégates, il sera nécessaire de lancer de grosses opérations d'infrastructures afin d'accueillir d'autres matériels et de procéder à une sécurisation. Y a-t-il une planification de ces travaux ? Enfin, la future LPM prévoit-elle davantage de coopération internationale dans le cadre de l'Europe de la défense, de l'OTAN ou bien des accords bilatéraux comme avec l'Angleterre ?
...actuel résulte d'une longue réflexion. S'agit-il uniquement d'une considération budgétaire, avez-vous choisi de parer au plus pressé et de remettre cette question à l'après 2025 ? Comptez-vous embarquer d'autres appareils sur le Charles-de-Gaulle, par exemple davantage d'hélicoptères ? Pouvez-vous nous expliquer ce choix et nous donner votre sentiment plus général sur l'adéquation à votre contrat opérationnel des moyens mis en oeuvre par l'aéronautique navale ?
Amiral, en 2017, les forces navales françaises étaient présentes sur pas moins de cinq théâtres d'opérations, alors même, sauf erreur de ma part, que le Livre blanc de 2013, socle de la précédente LPM, n'en prévoyait qu'un ou deux. Que dit la future LPM en la matière et quelles sont les conséquences concrètes pour vos opérations ?
Le renouvellement des capacités opérationnelles est devenu impératif. Au-delà des efforts consentis en matière de ressources humaines, l'augmentation des dépenses va principalement bénéficier aux équipements, ce qui semble indispensable. Pour l'armée de terre, nous attendons les programmes Griffon et Jaguar qui vont remplacer 50 % des blindés médians. Une attention particulière sera aussi apportée aux petits équipements, tels que le gile...
Le moral des troupes relève de vos attributions, conformément aux dispositions de l'article R. 3121-25 du code de la défense. Le plan famille, que la LPM abonde de 200 millions d'euros supplémentaires en 2019, prévoit d'amplifier le soutien moral aux soldats, avant et après leurs missions opérationnelles, et de diversifier l'offre par de nouveaux outils d'aide à la gestion de l'absence. Comment entendez-vous mettre en oeuvre cette amplification ? L'armée de terre a-t-elle des besoins spécifiques en la matière ?
Cette stratégie de remontée en puissance est très positive. Le « jour d'après », c'est d'abord garantir le respect des engagements qui seront pris, dans un combat contre Bercy qui nécessitera la vigilance de tous. Les troupes sont de plus en plus confrontées sur les théâtres d'opérations à des équipements de toutes sortes, ceux qu'on peut acheter à la FNAC, comme vous l'évoquiez, mais aussi d'autres qui, avec la dislocation de certains États, se disséminent un peu partout. Je pense notamment aux armes chimiques et bactériologiques. Je n'ai pas l'impression que l'accent soit suffisamment mis sur ce point. Or les forces d'intervention risquent d'avoir besoin d'y parer : ne soyons ...
La revue stratégique appelle à renforcer la fonction de prévention et à lui rendre toute son importance concernant les bases opérationnelles avancées, ou les pôles opérationnels de coopération. Le rapport annexé à la LPM précise que les effectifs seront également renforcés et les infrastructures d'accueil, rénovées. Quels types d'infrastructures peuvent être concernés ? Quelles sont les grandes évolutions de cette fonction de prévention et les grands enjeux qui en découlent ?
Moderniser nos capacités opérationnelles implique aussi de réorganiser les services. Je pense notamment aux outils numériques. Comment l'armée de terre organise-t-elle ce tournant ? Ces nouvelles technologies vous permettent-elles des gains de temps et donc un redéploiement de personnel dans votre organisation ?
Dans le cadre de la modernisation des armées, je souhaite avoir votre avis sur l'optimisation des fonctions de soutien des femmes et hommes en opération mais aussi des actions des armées par le ministère ? Quelles sont les attentes et les besoins de vos hommes ? Vous avez fait allusion aux téléphones portables, pour permettre aux soldats de communiquer avec leur famille. Faut-il aussi développer des compétences spécifiques sur le terrain eu égard à ces relations numériques modernes ?
La remontée en puissance de la force opérationnelle terrestre qui a été décidée par le précédent gouvernement ne s'est pas accompagnée des crédits de soutien correspondants. Certains régiments refusent donc de nouvelles recrues, faute d'hébergements suffisants. Par ailleurs, certains militaires, partant en OPEX, échangent leur matériel, voire leur équipement. La LPM va-t-elle pouvoir combler ces besoins ? Dans quelle boîte trouverez-vous les ...
...ation de nos soldats et jouent un rôle déterminant dans le renouvellement de leur contrat, même si leur mobilisation et leur motivation pour partir en OPEX restent très élevées. J'ai d'ailleurs pu mesurer le courage et la rigueur dont vous avez parlé et tiens à le souligner. Comment seront fléchées vos priorités afin d'améliorer les conditions de vie quotidiennes de nos soldats sur les théâtres d'opérations et d'élargir leurs missions ? Dans le cadre de l'opération Barkhane par exemple, à partir du moment où ils sont déchargés de certaines tâches, nos soldats pourraient participer à l'aide au développement ou à d'autres projets. Quelles suites pensez-vous donner à leur rythme de travail à l'issue de ces périodes particulières, notamment dans le cadre de Sentinelle ?
...es armées : on pourrait y consacrer onze milliards d'euros sur la période 2019-2025. Pour l'armée de terre, avec ma collègue Séverine Gipson, nous sommes préoccupés par deux éléments : la modernisation des infrastructures d'entraînement, mais aussi la protection des infrastructures qui hébergent nos militaires. Le 10 août 2017, six militaires du 35e régiment d'infanterie de Belfort, affectés à l'opération Sentinelle, ont ainsi été blessés en sortant de leur structure d'hébergement à Levallois-Perret. Si, dans un premier temps, la LPM permet une remise aux normes des infrastructures, dans quelle mesure permettra-t-elle également d'améliorer la protection et la sécurité des militaires en mission sur le territoire national ? Quels moyens d'entraînement mettrez-vous par ailleurs à leur disposition ?
Je reviendrai sur l'entretien programmé des matériels. Vous avez parlé des véhicules de l'armée de terre. Cet entretien programmé n'est-il pas parfois un frein à la disponibilité des matériels, notamment aériens ? Les ralentissements que l'on observe dans la disponibilité opérationnelle des aéronefs sont parfois liés au rythme prédéterminé de l'entretien programmé, qui tend à s'espacer plutôt qu'à se rapprocher. Sa mise en place dans l'armée de terre ne crée-t-elle pas un risque d'affaiblissement de la disponibilité opérationnelle ? Les modifications législatives évoquées vont-elles améliorer les modalités de contractualisation avec les industriels, notamment en matière de...
...on d'une compétence définie par le législateur. Ces explications ne sauraient évidemment être données à huis clos, car elles relèvent du devoir d'information, non seulement de la représentation nationale mais aussi de nos concitoyens, qui incombe aux administrations s'agissant d'une compétence dévolue par la loi au ministre de l'économie. Il ne s'agit pas d'entrer dans le détail de telle ou telle opération d'investissement en France ; le régime d'autorisation préalable est par lui-même au coeur des travaux d'investigation de notre commission d'enquête, qui porte sur « les décisions de l'État en matière de politique industrielle au regard des fusions d'entreprises ». En revanche, la seconde partie de l'audition se déroulera à huis clos, à la demande du ministre de l'économie. Il nous a en effet sem...
Si je veux vendre une entreprise qui se trouve être le fournisseur de toutes les centrales nucléaires en France, l'opération envisagée relève-t-elle, a priori, de la législation sur le contrôle des investissements étrangers, avant même le décret Montebourg de 2014 ? Il me semble que ma question est claire.
...nnaître qu'un bureau composé de quatre fonctionnaires est chargé de gérer 1 000 dossiers par an, ce qui révélerait une faiblesse du dispositif ? Auquel cas il serait intéressant que le législateur en soit informé. Sincèrement, votre réponse me paraît incompréhensible – même si je ne suis pas surpris, puisqu'à chaque fois que je vous ai posé la même question par écrit, vous m'avez répondu : « Les opérations que nous gérons étant secrètes, nos statistiques sont secrètes ». J'y vois un très beau syllogisme, et le secret dont vous vous prévalez finit par porter atteinte à la crédibilité même de notre démarche. J'observe d'ailleurs que ce débat a eu lieu dans d'autres pays que le nôtre, qui ont évolué vers des systèmes un peu plus transparents, notamment à l'égard du Parlement.
Générale, vous vous êtes rendue peu après votre prise de fonction à Niamey, afin de mieux appréhender les besoins et les attentes concernant le soutien médical des forces dans le cadre de l'opération Barkhane. Si le coeur de métier du SSA est bien sûr, vous l'avez rappelé, le soutien médical de nos soldats en toutes circonstances et en tous lieux, il leur assure aussi un soutien psychologique. Des demandes spécifiques vous ont-elles été adressées à ce sujet lors de votre déplacement ? Comment organise-t-on concrètement le soutien psychologique de nos soldats sur un territoire en guerre ?