Interventions sur "parc"

585 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

L'article 54 prévoit le financement par les six agences de l'eau de notre territoire de l'Agence française pour la biodiversité – AFB – et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. L'objet du présent amendement est de supprimer cet article, parce que notre pays, la France, est exemplaire en matière de financement de l'eau. Notre modèle est envié par tous. Le financement proposé viendrait contraindre ce modèle : il déséquilibrerait durablement les budgets des agences de l'eau, qui servent en grande partie à financer, avec les communes, notamment les communes rurales, la réfection des réseaux d'eau potable, la préservation des nappes phré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... la double peine, c'est-à-dire à la fois une diminution du budget et un prélèvement supplémentaire. Et voilà que notre ami Martial Saddier nous explique que nous nous sommes fait rouler dans la farine, puisque 300 millions seront prélevés sur le budget des agences de l'eau. Ce qui va arriver, car il n'y a pas d'autre solution, c'est que les agences de l'eau vont se tourner vers les collectivités parce qu'elles ne pourront plus agir. Les collectivités ayant des obligations – car lorsqu'on ne règle pas une question de fuite, par exemple, on est taxé – cela se traduira obligatoirement par une augmentation des tarifs de l'eau. Ce n'est pas possible, Bercy nous prend pour des abrutis !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...férentes. Or aujourd'hui nous sommes du même avis pour les mêmes raisons. Cela devrait vous mettre la puce à l'oreille. Cette mesure fragilisera les revenus des agences de l'eau alors même que la Commission européenne et la Cour de justice de l'Union européenne, que vous écoutez attentivement quand il s'agit des 10 milliards d'euros indûment taxés sur les dividendes, pointent notre pays du doigt parce que 80 % des eaux sont polluées. Vous allez réduire considérablement les finances des agences de l'eau : elles estiment elles-mêmes que la ponction sera au moins de 136 millions à l'issue de la partie de bonneteau. Le fait que les agences de l'eau disposent d'une trésorerie de 700 millions d'euros, car c'est la réponse qui m'a été faite l'autre fois, ne justifie pas qu'on abaisse leur financeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...lourds exigés par les stations d'épuration, le réseau d'eau potable et l'assainissement. Or il existe un décalage entre l'envoi d'une demande de subvention et le début des travaux, qui atteint souvent deux à trois ans. La ponction à laquelle vous envisagez de procéder condamnera donc des investissements et des engagements décidés il y a deux ou trois ans. Quant au rattachement de l'ONCFS et des parcs nationaux à l'AFB, permettez-moi de vous dire, monsieur le secrétaire d'État, qu'aucune majorité ne s'est dégagée en sa faveur il y a dix-huit mois dans ce même hémicycle, où je siégeais alors, ainsi que certains de nos collègues !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Ce rattachement a lieu aujourd'hui – dont acte – avec un budget qui passe de 145 à 297 millions d'euros. La diminution des redevances, la ponction supplémentaire, le rattachement de l'ONCFS et des parcs nationaux : avouez, chers collègues de la majorité, que cela fait beaucoup en une seule année ! Des engagements pris seront menacés et vous constaterez dans les territoires que vous n'avez pas fini d'en entendre parler, chers collègues de la majorité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Do, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

...ieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, messieurs les rapporteurs spéciaux, mesdames les rapporteures pour avis, chers collègues, vous avez tous entendu le chiffre de 40 milliards d'euros qui correspond au coût annuel de la politique du logement en France. Ces 40 milliards d'euros sont dépensés tous les ans pour alléger la part des dépenses de logement dans le budget des ménages. Dans le parc privé, le taux d'effort net des ménages continue pourtant d'augmenter depuis le début des années 2000, parce que les prix, à la vente comme à la location, progressent plus vite que leur revenu. Une même hausse du taux d'effort touche les locataires du parc social. Comme la Cour des comptes l'a démontré dans un rapport de février 2017, le logement social ne permet plus de solvabiliser les ménages...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Do, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

… qui vise à entraîner une dynamique de baisse des loyers dans le parc social. Et nous demandons aux bailleurs sociaux d'y participer. Ce texte ne punit pas les bailleurs sociaux qui remplissent le mieux leur mission sociale, comme on l'a souvent entendu, car il accompagne la réduction de loyer de solidarité d'un important dispositif de péréquation pour que les organismes les plus fragiles ne subissent pas d'impact direct. Je propose d'ailleurs un amendement qui vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnaïg Le Meur, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

...ffaires économiques a adopté un amendement pour que cette hausse soit inscrite dans la loi. Par ailleurs, la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville a mis en évidence l'apparition de nouvelles concentrations de pauvreté dans un nouveau type de quartier, celui des centres anciens dégradés. Ces quartiers, au nombre de quatre-vingt-dix-huit, sont en déprise démographique, car le parc de logements n'est plus adapté aux attentes des classes moyennes, et seules des personnes très modestes s'y maintiennent dans un habitat de plus en plus dégradé. Même si certains d'entre eux ont été retenus au titre du NPNRU, les moyens financiers qui y sont consacrés sont aujourd'hui largement insuffisants. Or, si rien n'est fait, les quartiers anciens dégradés d'aujourd'hui seront les QPV de de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...logement et la réduction des loyers pour les locataires les plus modestes. Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés partage cette volonté et soutiendra l'amendement du Gouvernement qui vise à accompagner l'effort demandé aux bailleurs sociaux. Nous serons toutefois vigilants sur la suppression du dispositif de l'APL accession. Nous considérons que ce dispositif est de nature à favoriser le parcours résidentiel dans le logement social, qu'il permet à des ménages modestes d'accéder ainsi à la propriété, et qu'un arrêt brutal de cette mesure au 1er janvier 2018 anéantirait de nombreux projets que sont en train d'organiser beaucoup de ces ménages. C'est pourquoi nous avons déposé des amendements revenant sur la sortie soudaine de ce dispositif. Notre politique du logement ne s'arrête toute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, messieurs les rapporteurs spéciaux, mesdames les rapporteures pour avis, chers collègues, parce qu'elle regroupe la politique en matière de logement, la politique de la ville et la cohésion des territoires, cette mission est à plusieurs égards très sensible et porte des choix politiques cruciaux ; vous l'avez souligné, monsieur le ministre. Avant toute chose, nous saluons la sincérité du budget pour les crédits alloués à l'hébergement d'urgence. Ensuite, en matière de cohésion des territ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...ment HLM, les associations de solidarité, les élus locaux, les professionnels du bâtiment. La principale question qui se pose ce soir est la suivante : malgré ces protestations unanimes, allez-vous persévérer, monsieur le ministre, seul contre tous, à faire porter uniquement aux locataires vivant en HLM le poids des restrictions budgétaires ? Si le budget consacré à l'APL augmente, c'est d'abord parce que la pauvreté dans notre pays progresse ; c'est ensuite parce que les loyers en vigueur dans le parc locatif privé subissent des dérives spéculatives, contrairement à ceux en vigueur dans le parc HLM qui applique, lui, des loyers réglementés. Disons-le sans détour : l'article 52 est un poison mortel qui engage le pronostic vital des organismes HLM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle Dubos :

...ts des ménages, tout en réduisant notre empreinte carbone. Enfin, nous ne pouvons que saluer le doublement du financement de l'ANRU, tant il était attendu par les collectivités, ou encore la prorogation des dispositifs PTZ et Pinel. Évidemment, notre groupe entend les réserves exprimées par les bailleurs sociaux sur l'article 52, qui vise à moduler à la baisse les loyers des ménages modestes du parc social. Nous avons rencontré ces organismes dans le cadre de notre travail parlementaire et restons très attentifs au dialogue entamé par le Gouvernement avec le mouvement HLM. L'amendement déposé par le Gouvernement prend d'ailleurs en compte les réserves exprimées par les bailleurs, en vue d'aboutir à une solution qui convienne à tous. Toutefois, je tiens à rappeler que nous nous prononçons auj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...me est peu efficace, ce qui est loin d'être justifié. L'APL accession rend solvables des ménages modestes qui, autrement, seraient exclus de l'accession à la propriété. Sans APL accession, près de 30 000 opérations par an ne se feront plus, ce qui touchera 100 000 ménages d'ici à 2022. Ce sont autant de logements en location qui ne seront pas libérés. Or les accédants modestes viennent souvent du parc social. C'est une double peine pour les jeunes ménages qui ne pourront plus bénéficier du PTZ ou si faiblement, quand ils veulent acheter dans le neuf en zones B2 ou C. Dans ma commune de Rosières-aux-Salines en zone B2, 100 % des foyers qui ont déposé un permis de construire l'année dernière ont bénéficié d'un PTZ, qui représentait 38 % de leur financement. Sans PTZ, pas de logement abordable !...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

...ville est bien engagée, elle souffre d'un manque de moyens : moyens pour identifier les poches de pauvreté enclavées dans des zones de mixité sociale ; moyens pour renforcer le rôle des bailleurs sociaux afin de fortifier des dispositifs de médiation nécessaires au maintien de la tranquillité publique ; moyens, surtout, pour faire de l'ANRU l'acteur stratégique de la mise en oeuvre d'un véritable parcours résidentiel. J'insiste sur cette notion : sans le développement d'une véritable offre en matière de logements intermédiaires dans nos quartiers prioritaires, afin d'accompagner l'évolution sociale des habitants, la politique de la ville continuera de manquer ses objectifs. Il faut notamment rétablir la mixité sociale, préalable à toute intégration. Comme le souligne l'Observatoire national ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Dans le prolongement de l'intervention de François Pupponi, mais aussi pour répondre au rapporteur spécial, je voudrais dire que, lors de nos discussions avec l'ANRU, nous avons été plutôt persuadés de différer nos dossiers – ce qui pouvait se comprendre – , parce que les crédits de paiement devaient être mobilisés pour solder le premier PNRU. Il ne s'agit pas d'immobilisme de la part des collectivités ou des porteurs de projets, puisque c'est l'ANRU qui a très largement suggéré cette gestion, de façon compréhensible. Il ne faudrait donc pas désormais le reprocher aux porteurs de projets. Sur les 5 milliards d'euros de crédits, il y a 1 milliard de l'Éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

... ponction colossale que représente la baisse des APL pour les HLM. Or, dans le même temps, la contribution de l'État au Fonds national des aides à la pierre – FNAP – baisse de 150 millions d'euros, passant de 200 à 50 millions d'euros, alors que celui-ci est chargé de contribuer, sur le territoire métropolitain, au financement des opérations de développement, d'amélioration et de modernisation du parc locatif social. Dans le respect de l'article 40, nous avons essayé de trouver une forme de ponction permettant de l'abonder. Il nous est venu à l'idée de lui transférer une partie des crédits dédiés au Grand Paris, ceux qui ont trait à une logique de spécialisation du territoire et qui concernent des crédits d'études pour des pôles de compétitivité, lesquels malheureusement concentrent les riche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

J'ai invoqué l'article 40, parce qu'il nous fallait imaginer une façon de trouver des fonds pour répondre aux besoins en matière de logement social. Mais il eût assurément été plus simple d'éviter de donner des milliards à certains avec la suppression de l'ISF et l'instauration de la flat tax – j'en passe, et des pires. Si vous assumez vos choix, entendez bien que nous, nous les contestons fermement ! Depuis tout à l'heure, on ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...ar la Cour des comptes dans de nombreux rapports. Contrairement à vous, nous avons une vision empreinte d'équilibre : dans cette optique de rééquilibrage des crédits entre tous les territoires et conformément à notre volonté d'aider l'ensemble de nos compatriotes, notamment les plus pauvres, nous vous proposons de doubler les crédits accordés aux actions « Construction locative et amélioration du parc », « Soutien à l'accession à la propriété » et « Lutte contre l'habitat indigne ».