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Il vise à permettre aux personnes pour lesquelles la vaccination contre la covid-19 est contre-indiquée pour des raisons médicales de bénéficier d'un document pouvant être présenté dans les lieux, services, établissements et événements où le passe vaccinal est exigé. Je parle ici de cas particuliers rares, dus à certaines allergies ou certaines maladies, de personnes qui voudraient être vaccinées pour avoir une vie plus normale. Cet amendement m'a été inspiré par une personne de ma circonscription qui avait reçu une dose ; malheureusement, on lui a ensuite diagnostiqué une maladie grave, et les médecins lui ont conseillé de ne pas effectuer de sec...
Avec le passe vaccinal, vous souhaitez supprimer le recours aux tests pour faire valider le passe sanitaire. Il ne restera donc plus que le vaccin. Je trouve cette décision aberrante, car nous devons utiliser tous les outils possibles pour lutter contre la pandémie. De plus, elle introduit une rupture d'égalité manifeste entre les citoyens, puisqu'une personne testée négative ne pourra pas jouir de toutes ses libertés ...
Pour tous ces Français, je voudrais savoir si on peut introduire dans ce projet de loi la possibilité d'avoir un passe vaccinal valide avec une attestation expliquant qu'ils n'ont pas pu se faire vacciner pour des raisons indépendantes de leur volonté, liées à un dysfonctionnement ou à une mauvaise organisation de l'administration. J'aimerais aussi vous entendre sur un autre point : qu'allez-vous instaurer concrètement pour ces gens encore loin du vaccin, pour les populations les plus précaires et les plus isolées ? Que ...
C'est la Constitution. Mais entendez et souffrez – car nous ne sommes pas en dictature, contrairement à ce que vous affirmez – que je veuille, pour ma part, conformément à l'amendement adopté en commission, pouvoir organiser des meetings en vérifiant que les personnes qui entrent dans la salle ont un passe vaccinal à jour, car je ne souhaite pas mettre en danger la santé de mes concitoyens. Les seuls juges des dispositions que nous prendrons seront les citoyens au moment où ils voteront ,
...sereinement et facilement à pratiquer une activité de loisir ou sportive. Or le projet de loi prévoit que certains d'entre eux devront être vaccinés afin de continuer à avoir accès à ces activités. C'est pourquoi il est proposé de maintenir le dispositif de passe sanitaire pour les mineurs jusqu'à l'âge de 18 ans, pour l'accès aux activités culturelles et sportives, et de ne pas leur appliquer le passe vaccinal. Une première avancée a eu lieu hier soir, faisant passer de 12 à 16 ans l'âge d'application du passe vaccinal ; c'est une bonne chose. En cohérence avec l'âge de la majorité et pour ne pas mettre davantage de pression sur les jeunes de 16 et 17 ans déjà très affectés par la crise sanitaire, l'amendement trouve toute sa pertinence en ne créant pas deux catégories de jeunes.
L'objectif de l'amendement est d'aller jusqu'au bout de la logique que nous défendons depuis le début, selon laquelle il faut exclure du passe vaccinal les jeunes de 12 à 18 ans. Il y a eu une avancée concernant la tranche d'âge de 12 à 15 ans, mais la question se pose pour les jeunes de 16 à 18 ans. Je ne comprends pas pourquoi on veut rendre obligatoire un passe vaccinal pour cette tranche d'âge. Les arguments que nous avons développés et qui ont tout leur sens concernant la tranche d'âge de 12 à 15 ans, s'appliquent évidemment de la même man...
C'est un amendement de cohérence avec ceux que nous avons eu l'occasion de défendre à ce sujet. Le passe vaccinal pour l'ensemble des mineurs ne se justifie pas. Un demi-pas a été fait hier, repoussant l'âge d'application à 16 ans, mais il reste encore la tranche d'âge de 16 à 18 ans. D'ailleurs, on voit bien que si ce demi-pas a été fait, c'est que l'application du passe vaccinal aurait posé des problèmes : d'un point de vue sanitaire, l'efficacité de la vaccination en matière de bénéfice-risque pour les je...
Vous me dites que c'est fait, mais sur mon territoire de santé, qui a l'un des meilleurs taux de vaccination, nous avons fait un travail comme celui-ci ; pourtant, il reste encore des trous dans la raquette, notamment pour les personnes les plus éloignées, les plus empêchées, les plus exclues de la République. À celles-ci, vous n'apportez aucune réponse et le passe vaccinal ne leur apportera pas de solution. Entendez qu'on vous pose cette question d'une manière sérieuse et responsable, non polémique : que proposez-vous pour ces personnes ?
…et que des renforts de soignants sont nécessaires. Il va falloir vous mettre d'accord, chers amis et chers collègues : dans l'interview qu'il a donnée au Parisien, le Président de la République a répondu que le tri dans les hôpitaux était sa ligne rouge, qu'il n'y en avait pas eu et qu'il n'y en aurait pas. Soit le passe vaccinal est fait pour soulager nos hôpitaux – ce que vous nous vendez depuis tout à l'heure, monsieur le ministre –, soit il y a du tri et des déprogrammations et, dans ce cas, vous êtes en désaccord avec ce qu'affirme le Président dans l'interview. Il va falloir répondre clairement, car il est incroyable de l'entendre dire que l'on n'a jamais trié les patients et qu'on ne les trie pas dans notre pays, a...
Il vise à donner la possibilité de repasser du passe vaccinal au passe sanitaire si la situation sanitaire évolue positivement, en maintenant séparément le régime juridique du passe sanitaire pour les activités de loisirs, l'accès aux lieux de restauration et aux foires, aux séminaires et aux salons professionnels, de façon à se donner les moyens d'assouplir les contraintes sanitaires, comme l'a d'ailleurs recommandé le Conseil d'État dans son avis n° 404.6...
J'exprime devant vous l'opinion actuelle et majoritaire du peuple guadeloupéen. Nous discutons d'un projet de loi visant à généraliser le passe vaccinal, ce qui affectera plus de 65 % des Guadeloupéens qui ne sont pas vaccinés. Je note la présence dans le texte d'une pseudo-adaptation, puisqu'il ne s'agit pas d'une mesure spécifique à l'outre-mer mais de pouvoirs conférés à l'exécutif sur l'ensemble du territoire national. En Guadeloupe, nous restons soumis au bon vouloir du préfet, selon des critères de report flous et des modalités de consulta...
C'est un fait, que mon collègue Olivier Serva a rappelé : le taux de vaccination est en inférieur à 50 %, ou à peine supérieur, dans les territoires d'outre-mer. Par conséquent, le projet de passe vaccinal ne peut y être appliqué en l'état car il privera de très nombreux services de nombreux compatriotes et désorganisera complètement le monde économique. Justine Benin, Max Mathiasin et Hélène Vainqueur-Christophe ont déposé un amendement, adopté en commission avec l'avis favorable du Gouvernement, qui prévoit que le préfet peut être habilité à adapter les dispositions du projet de loi. J'aimerais ...
Dans quelques minutes, le passe vaccinal sera voté – il n'y a pas de suspens. Mais il est apparu, au fil du débat, que cette loi était une loi de diversion, visant à détourner le regard de vos fautes : si l'hôpital prend l'eau aujourd'hui, c'est en raison de vos choix politiques, comme celui de fermer 5 700 lits en pleine épidémie de covid-19 ! La Cour des comptes mentionne d'ailleurs, dans son rapport, qu'il n'y a eu ni changement ni ...
En Martinique, le taux de couverture vaccinale frôle les 40 %, alors qu'en France hexagonale, ce taux atteint les 77 %. Cet écart significatif crée objectivement une différence majeure. En instaurant le passe vaccinal, ce n'est pas une minorité mais une large majorité qui subira en outre-mer la ségrégation induite par la loi. Honnêtement, si le taux de couverture vaccinale de la France n'était que de 40 %, auriez-vous eu le toupet de nous proposer de voter pour ce passe vaccinal ? En voulant emmerder les non-vaccinés ,
Il vise à supprimer la date butoir d'entrée en vigueur du passe vaccinal fixée au 15 janvier : d'une part, parce que la loi ne sera pas encore adoptée à cette date et, d'autre part, parce que, contrairement à ce qui a été dit, il n'y a aucune urgence en la matière : ce n'est pas le passe vaccinal qui empêchera les 300 000 contaminations par jour, d'autant plus que le passe sanitaire existe. En outre, les conditions actuelles d'accès au vaccin ne permettent pas de resp...
Il propose une clause de rendez-vous sur le passe vaccinal. Je me doute que le Gouvernement y sera défavorable et que la majorité ne l'adoptera pas, c'est pourquoi je vais le retirer. Néanmoins, nos collègues sénateurs, sous la présidence de Bruno Retailleau, seront très attachés à cette question. Nous maintenons qu'il est nécessaire de prévoir des clauses de revoyure. Vous dites souvent qu'il s'agit du treizième texte que nous examinons. Il sera toutef...
Nous sommes soucieux de la cohérence des textes que nous votons. Le projet de loi prévoit une entrée en vigueur du passe vaccinal au 15 janvier 2022. Or nous savons pertinemment que cette date ne sera pas respectée. C'est la raison pour laquelle nous proposons celle du 1er mars 2022. Il nous semble qu'il devrait y avoir un amendement de modification de la part du Gouvernement, pour nous permettre de voter un texte en conformité avec la réalité chronologique de son examen.
Vous voyez bien, monsieur le ministre, que tout cela est absolument absurde. Il faut reconnaître que le vaccin peut apporter une protection individuelle, qu'il convient même d'encourager les personnes les plus fragiles à se faire vacciner, mais que, dans les faits, le vaccin ne constitue en aucun cas une solution de protection collective. Par conséquent, l'obligation vaccinale déguisée qu'est le passe vaccinal n'a pas lieu d'être. Voilà l'objet de cet amendement.
Cela ne m'empêche pas de rester opposé au passe vaccinal, parce que j'estime que c'est une obligation de vaccination déguisée. Mais je propose que nous nous l'appliquions à nous-mêmes, comme on le demande déjà aux soignants et à d'autres catégories de personnel. Chers collègues, commençons par être exemplaires. Peut-être alors pourrons-nous un peu plus facilement, dans certains cas, demander à nos compatriotes qui hésitent, et qui parfois ont peur, de...