Interventions sur "patient"

1057 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Robert :

Élue de l'Aude, je comprends bien les problèmes des médecins généralistes, sur le plan administratif notamment, mais la permanence des soins à partir du vendredi soir est vraiment un gros problème. S'il n'y a pas plus de médecins, si on n'utilise pas la coercition pour en faire venir dans les territoires isolés, comment fait-on ? Il faut penser aux patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur :

...tous les ans, lors de l'examen du budget de la sécurité sociale. Je ne parle pas des traitements très lourds pour lesquels les taxis et les ambulances coûtent une fortune. Les dépenses de déplacement se multiplient et, parfois, il est difficile d'avoir des bons de transport dans les territoires les plus éloignés. Comme les actes médicaux, ces déplacements induisent aussi un reste à charge pour le patient. En matière de conditions d'exercice, vous avez indiqué que les maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) ont évité un accroissement de la désertification. Avez-vous des préconisations à nous faire dans ce domaine ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi, président :

Dans le rapport intitulé Pratique spatiale d'accès aux soins, publié par l'IRDES en octobre 2016, il est écrit qu'« une faible accessibilité de l'offre de soins conditionne les déplacements des patients et majore les inégalités sociales d'accès aux soins. » C'est quand même fondamental. L'IRDES existe depuis trente-trois ans. D'après votre expérience, quelles pistes pouvez-vous nous proposer pour parvenir à trouver une solution à ce manque d'égalité dans l'accès aux soins ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur :

...uelles sont les meilleures modalités d'organisation. S'agissant des urgences, nous nous sommes compris, je crois. Il est important de quantifier les personnes qui se rendent aux urgences mais qui doivent être prises en charge différemment. De fait, l'encombrement des urgences entraîne des surcoûts, les traitements parfois plus longs du fait de la prise en charge... Si, pour 30 %, 40 % ou 50 % des patients, on peut trouver une autre modélisation, cela me convient très bien. J'ajoute qu'en pédiatrie, le taux est beaucoup plus important : à Clermont-Ferrand, il atteint 87 % ! Je suis également entièrement d'accord avec vous, madame Ricard-Hibon, à propos des plateformes de télémédecine, qui permettent de reprogrammer des soins. Mais les maisons de santé pluridisciplinaires – je le sais pour en conn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur :

.... Par ailleurs, je partage pleinement votre point de vue sur l'émergence de nouveaux métiers, singulièrement du fait de l'avènement du numérique. Je serais intéressé par un document de votre part présentant votre vision de la plateforme de demain, pour laquelle la puissance publique doit investir. Vous avez également évoqué la question de la récollection et du stockage des données relatives aux patients, afin d'en disposer pour ne pas repartir de zéro à chaque fois. Dans la mesure où tous les achats effectués restent en mémoire dans une carte de crédit, je ne serais pas choqué que toutes les données médicales du patient soient disponibles de la même façon. Elles seraient ainsi disponibles, l'accès étant évidemment protégé par des clés de cryptage, comme cela se fait déjà dans le domaine de la b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Cubertafon :

Dans le secteur rural où je suis élu, le médecin qui est de garde n'appartient pas au groupe médical dont dépend le patient : il ne dispose d'aucune information ; on imagine ce que peut produire une telle situation à l'hôpital. Beaucoup reste à faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur :

...s hospitalières sont encombrées. Nous allons donc notamment demander que les généralistes aillent dans les maisons de garde des hôpitaux plutôt que de leur faire faire des gardes chez eux, isolés. Les médecins nous disent tous qu'ils veulent travailler en équipe. D'où l'idée d'une plateforme de régulation réunissant des urgentistes, des gens de SOS Médecins et la télémédecine, pour éviter que les patients reçoivent trois avis différents. Nous voulons pour cela mobiliser des moyens informatiques et numériques et assurer une complémentarité entre urgentistes et généralistes – fussent-ils de SOS Médecins. Il faut que nous proposions des mesures d'urgence car aucune de celles qui ont été prises depuis quelques années n'a endigué la fuite qui s'aggrave.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...de mise sur le marché pour cinq nouveaux médicaments qui sont d'ores et déjà utilisés, notamment en Allemagne et en Espagne. Ils ne sont malheureusement pas encore disponibles en France car les négociations autour du prix bloquent leur mise à disposition. Pour certains médicaments, les délais légaux en vigueur – de 180 jours – sont très largement dépassés. Chacun peut aisément comprendre que les patients ne peuvent hélas pas attendre plus longtemps. Chaque malade devrait pouvoir bénéficier des progrès de la science. Les enjeux et mécanismes d'établissement des prix des médicaments innovants sont certes très complexes, mais nous ne pouvons pas laisser les gens souffrir, voire mourir, alors que des traitements sont disponibles. Si vous êtes nommée à la direction de la HAS, quelles pistes d'amélior...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Madame Julienne, je vous remercie pour votre présentation. La revue Prescrire a passé en revue les recommandations publiées par la HAS en vue d'aider les professionnels de santé dans la prise en charge des patients. Sur une centaine d'études, seulement sept ont été jugées intéressantes, vingt et une acceptables, cinquante-sept ont été considérées comme inutiles et vingt-trois n'ont pas été validées. Cette revue a notamment pointé des faiblesses documentaires, des liens d'intérêts entre les experts, la sous-estimation des effets indésirables. Comment pouvez-vous améliorer les résultats et la méthodologie a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...i, je le crois, est partagée ici. La Haute autorité de santé est chargée notamment de tout ce qui concerne la certification des établissements de santé et l'accréditation des praticiens de certaines disciplines médicales, mission que je considère évidemment indispensable si nous voulons bénéficier d'établissements de santé de qualité, avec comme seul objectif de dispenser les meilleurs soins aux patients. Si je considère la certification comme un progrès indispensable à la qualité des établissements, je ne peux m'empêcher de relever qu'elle est aussi génératrice de coûts importants pour les établissements, notamment les établissements publics, qui enregistrent déjà des déficits abyssaux. Cette certification, en effet, doit être préparée par les établissements qui ont dû recruter des personnels ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Le 28 février dernier, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Mme Adeline Hazan, a dénoncé dans un rapport accablant « le traitement inhumain et dégradant des patients en psychiatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Étienne ». Dans ce rapport, remis à la ministre de la santé le 1er mars, Mme Hazan détaille les conditions d'accueil indignes constatées au mois de janvier lors de sa visite de l'établissement. Il ressort également d'autres observations que l'hôpital recourt de manière abusive à une pratique générale d'isolement et de contention q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chiche :

... personnes atteintes de cette pathologie vivent un véritable parcours du combattant. Elles souffrent de la méconnaissance des troubles par les professionnels de santé et de l'éducation, ainsi que du manque de structures spécialisées dans les territoires. Les besoins sont immenses et nécessitent une action coordonnée de tous les acteurs. Malheureusement, l'accompagnement et la prise en charge des patients dépendent aujourd'hui trop souvent des bonnes volontés individuelles et ne font pas l'objet d'un repérage précoce. Améliorer le quotidien de ces enfants, de ces adultes et, plus globalement, des familles concernées doit être une priorité. Au mois de juin dernier, la Haute autorité de santé a publié pour la première fois, et je salue cette initiative, un guide pour améliorer le parcours de santé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

La France se classe parmi les pays les plus innovants du monde en matière d'e-santé et notamment d'applications permettant de faciliter l'observance des patients et leur suivi. Or aujourd'hui, aucune autorité indépendante n'est chargée d'évaluer et de faire le tri dans ces applications afin de mettre en valeur celles qui seraient d'utilité publique en matière de santé. La HAS envisage-t-elle de se saisir de ce dossier ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi :

Depuis la loi de modernisation de notre système de santé de 2016, la Haute Autorité de santé s'est vue confier de nouvelles missions, notamment celle de répondre aux associations d'usagers du système de santé qui peuvent utiliser leur droit d'alerte. Ma question porte donc sur la représentation des associations de patients dans l'évaluation des produits de santé et la prise en compte de l'amélioration de la qualité de vie des patients comme critère central. Il me semble que le cas du Lévothyrox illustre particulièrement bien mes propos. Ce sujet, qui fait débat depuis maintenant plusieurs mois, met en lumière le rôle indispensable des associations de patients qui nous ont alertés et continuent à le faire sur les e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

...son dernier médicament, appelé ORKAMBI, la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé ayant déterminé qu'il représentait une ASMR IV, sans comparateur. Compte tenu du mode de financement actuel, cela ne permet pas de répondre à la très forte volonté du laboratoire d'obtenir un prix supérieur. Sur ce point, il faut rappeler que Vertex a bénéficié de 150 millions d'euros pour 1 000 patients traités en 2017 dans notre pays. La situation devient ingérable quand un laboratoire adopte un comportement inacceptable : on est alors en grande difficulté. Vertex a annoncé, il y a quinze jours, qu'il allait renoncer aux essais cliniques réalisés en France, à destination d'enfants souffrant de la mucoviscidose. Je connais moi-même un enfant qui devait participer à un essai clinique aux Hospic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

..., derrière l'Allemagne : nous sommes désormais devancés par d'autre pays, notamment le Portugal et l'Espagne. Pensez-vous que la HAS doit davantage réfléchir à l'accès à l'innovation ? Quels leviers avez-vous identifiés pour votre part ? Le paradoxe est que les médecins chercheurs français sont sollicités par des pays émergents : ces derniers ont désormais accès à des molécules innovantes que les patients français ne peuvent pas encore avoir. Estimez-vous nécessaire de revoir l'accessibilité des médicaments ? Des malades français participent à des essais, mais les autorisations sont parfois refusées par la suite. Comment qualifieriez-vous la situation ? Peut-on revoir le fonctionnement de la commission compétente pour les ASMR au sein de la HAS dans la perspective de refonder l'accès aux médicame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Je voudrais insister sur l'importance de la certification des établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés. Un bilan publié en 2017, à la mi-parcours, a fourni un certain nombre de pistes de réflexion. Je me suis plus spécialement intéressé à plusieurs thématiques : la prise en charge des urgences, la prise en charge et les droits des patients en fin de vie, la qualité de vie au travail, qui concerne l'ensemble des professionnels dans les établissements de santé – et chacun sait leurs inquiétudes – et enfin la gestion du système d'information. Sur ce dernier plan, les exigences ne sont satisfaites que dans 55 % des établissements, y compris s'agissant des blocs opératoires, des secteurs à risque et de l'hospitalisation à domicile. La ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

...ablissements médico-sociaux, principalement les EHPAD. Je voulais savoir quelle est votre stratégie pour l'évaluation de ces établissements, mais vous avez déjà partiellement répondu. Seriez-vous prête à aller jusqu'à une certification proche de celle conduite dans les établissements sanitaires ? Elle a produit un certain nombre de résultats sur le plan de l'amélioration de la prise en charge des patients.