Interventions sur "pauvreté"

323 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Anato, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous sommes tous d'accord pour admettre que la lutte contre le non-recours doit être une priorité. Le taux de celui-ci souvent avancé concernant le RSA est de 35 %. Il faut savoir que nous avons du mal à l'apprécier. La lutte contre le non-recours est aussi un défi technique. Bien entendu, beaucoup d'initiatives sont en cours, notamment dans le cadre de la stratégie pauvreté, contrairement à ce que laisse penser votre exposé sommaire. À titre personnel, je suis défavorable à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Il vise à ce que le montant moyen servi aux allocataires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) atteigne le seuil de pauvreté. Actuellement, le montant moyen servi aux allocataires de l'AAH atteint, selon les prévisions de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), 759 euros sur une base de 1,28 million d'allocataires. Or, en France, le seuil de pauvreté, calculé comme étant égal à 60 % du revenu médian, est égal à 1 060 euros. Cela signifie que la grande majorité des allocata...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Anato, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je vous rejoins sur la nécessité de renforcer l'accompagnement des jeunes majeurs. Nous avançons, peut-être insuffisamment vite, mais de manière substantielle depuis trois ans. Dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, 10 millions d'euros par an sont alloués aux départements pour lutter contre les sorties sèches. Des premiers résultats sont déjà perceptibles : 75 % des jeunes devenus majeurs en 2020 ont fait l'objet d'une prise en charge dans le cadre du référentiel de la stratégie pauvreté ; le nombre de jeunes majeurs ayant un logement stable est passé de 61 % en 2019 à 79 % en 2020 ; 55 % des jeunes majeurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Il propose de mettre en place des chèques « bien manger » afin de répondre aux enjeux liés à la malnutrition, à la pauvreté, au développement des filières agroécologiques et à l'éducation à la santé nutritionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Il existe 2 millions de familles monoparentales en France et, dans 82 % des cas, les enfants vivent avec leur mère. Or, en 2018, 45 % de ces enfants étaient sous le seuil de pauvreté, contre 22 % de ceux vivant avec leur père, proportion proche du taux moyen observé pour l'ensemble des enfants. Par cet amendement, nous proposons d'augmenter la prime d'activité pour les familles monoparentales d'environ 50 euros par mois, quand bien même elles bénéficient déjà d'une majoration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

...mentaire et de produits d'hygiène. Celle-ci constitue une sorte de passeport pour aller vers les gens et répondre ensuite à leurs autres besoins. Je salue la hausse des moyens alloués à l'aide alimentaire et aux associations caritatives, notamment l'attribution de 100 millions d'euros, prévue dans le cadre du plan de relance, à la constitution d'un fonds d'aide aux associations de lutte contre la pauvreté. Peu de gens ont conscience du fait que l'aide alimentaire peut s'avérer vitale, en France, pour un certain nombre d'enfants vraiment pauvres. Les associations que j'ai reçues dans le cadre de la mission qui m'a été confiée par le Premier ministre et Jean-Michel Blanquer, relative à la compréhension des obstacles qui s'opposent à l'éducation de tous les enfants de France, m'ont alertée : une nut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Anato, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cet amendement d'appel vise un double objectif. D'abord, celui de souligner les avancées permises par la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté en matière d'insertion des bénéficiaires du RSA. Ainsi, durant les auditions que j'ai menées, j'ai constaté que le taux de nouveaux bénéficiaires accompagnés en moins d'un mois atteint désormais 50 % contre 45 % en 2019. Si ce taux reste relativement faible, il n'en demeure pas moins encourageant, d'autant que l'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire et une forte augmentation du nombre d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Anato, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Depuis le lancement de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, des moyens supplémentaires sont consacrés à l'insertion des bénéficiaires du RSA – à titre d'exemple, la recentralisation du RSA en Seine-Saint-Denis vise cet objectif. Par cet amendement, nous demandons la remise d'un rapport consacré à ces moyens, afin d'en avoir une vision globale et d'en tirer des conséquences pour approfondir les mesures existantes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi, rapporteure :

Monsieur Cadoret, vous avez été conseiller auprès du délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté. Comment appréciez-vous l'évolution des stratégies ? Quel est leur impact sur les étudiants étrangers ? La situation s'est-elle dégradée du fait de la crise sanitaire ? Rencontrez-vous des situations de pauvreté extrême et comment lutte-t-on contre ? Monsieur Roumegas, vous êtes le spécialiste des relations internationales du CNOUS. Ayant moi-même été étudiante étrangère, j'ai pu apprécier la qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi, rapporteure :

...e des générations futures. Si une année d'études avait coûté 10 000 euros à mon époque, je ne serais pas à la place que j'occupe aujourd'hui. Quel monde voulons-nous demain ? Beaucoup de députés membres de cette commission d'enquête souhaitent un monde plus équitable, où le CNOUS, Campus France et tous les services publics sont pour les étudiants une vraie béquille qui leur permet de sortir de la pauvreté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...os du cœur, mais comme il y avait une queue monstre là-bas, je suis parti ». Avec des témoignages de découragement surtout : « La seule solution, c'est de faire des gosses. Ma sœur, elle a 19 ans, elle vient de faire un gosse. Je lui ai dit : C'est bon, maintenant, tu auras droit aux allocs. » Avec des témoignages sur un rétrécissement, sur des existences qui se rétractent, recroquevillées sur la pauvreté : « Je ne suis jamais parti en vacances de ma vie. C'est un exemple bête, mais je ne connais rien à part mon quartier, rien du tout. Ma vie, c'est quoi ? Je me réveille le matin, je sors, je passe la journée dehors, je rentre, j'avance pas et ça, c'est triste. » J'ai des kilomètres de témoignages mais, à la place, je vous propose un symbole, juste un : cette petite boîte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Pourquoi jusqu'à 25 ans les jeunes sont-ils exclus du RSA ? Pourquoi cette discrimination par l'âge ? Quelle décision politique étrange tout de même et qui dure ! Une mesure, supposée lutter contre la pauvreté, écarte les plus frappés par cette pauvreté. Elle évite ce qui devrait être sa première cible, elle se met volontairement à côté de la plaque. Mais au-delà, parents, grands-parents, je vous demande de faire pour la jeunesse ce que d'autres avant vous, avant nous, ont fait pour la vieillesse. Après la seconde guerre mondiale, dans une France exsangue, qu'ont décidé nos anciens ? De mettre en plac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Avec cette proposition de loi, nous remettons à l'ordre du jour de notre assemblée la pauvreté qui est en train de submerger la jeunesse de notre pays. Je le sais, c'est un sujet que vous aviez déjà tenté de remiser au placard par un précédent vote le 18 février dernier, mais comprenez bien : alors que la grande pauvreté étend partout ses ramifications, propulsée par un carnage social absolument inédit, il est incompréhensible que notre regard se porte ailleurs que sur les souffrances qu'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...mois. Ce n'est pas en refusant de voir ces malheurs que nous les circonscrirons. Bien au contraire, il est plus que temps de légiférer sur l'essentiel, parce que ce dont on parle ici, c'est d'un minimum vital ; ce dont on débat, c'est d'un petit matelas pour les dizaines de milliers de jeunes qui, sans perspective d'emploi ni d'aide familiale, basculent les uns après les autres dans des trappes à pauvreté. « Ceux qui ont faim ont droit » disait Victor Hugo, mais de quel droit parle-t-on exactement aujourd'hui ? Depuis le début de la crise, dans la stricte ligne de sa politique antisociale, bâtie notamment sur le rétrécissement des aides personnalisées au logement et sur la fin de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), le Gouvernement s'enferre dans un néo-libéralisme et une austérité budgéta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...ire, pour refuser aux moins de 25 ans l'extension d'un droit à ne pas être misérable. C'est bien cela dont nous parlons aujourd'hui : ne pas être misérable. Contrairement à la France, tous les pays de l'OCDE ont ouvert leurs minima sociaux aux jeunes dès 18 ans. Nous sommes une exception, une triste exception, parmi les pays de l'OCDE. En période de crise, la meilleure façon de lutter contre la pauvreté est de soutenir les revenus par l'octroi de prestations sociales. L'idée, qui a fait l'objet d'innombrables travaux – il existe sur le sujet toute une littérature convergente –, a valu à Esther Duflo son prix Nobel et trouve un large consensus chez les économistes. Lisez donc le sociologue Denis Colombi : vous apprendrez que donner de l'argent aux pauvres pour les sortir de la pauvreté – scoop ! ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Ici, l'urgence est toujours d'aider les plus riches, de trouver des nouvelles niches fiscales, de distribuer des aides aux grands groupes, sans contreparties sociales ni environnementales. Telle est l'obsession de cet hémicycle. Avec ce texte, nous vous demandons tout simplement d'ouvrir votre cœur et votre raison pour permettre à des jeunes entre 18 et 25 ans de ne pas basculer dans l'extrême pauvreté. C'est uniquement ce dont nous parlons. Il serait vraiment temps que cet hémicycle se réveille. Mais quand on choisit de commémorer le fossoyeur de la République qu'est Napoléon, on n'est sans doute pas le mieux placé pour faire vivre et grandir les principes de notre république.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Camarade rapporteur, notre pays fait face à une crise sociale majeure. L'épidémie de covid-19 a passé notre société au révélateur, en mettant au jour les vulnérabilités sociales préexistantes. Les inégalités sociales continuent de se creuser à la faveur de la crise sanitaire ; la pauvreté concerne désormais 10 millions de personnes ; la précarité alimentaire touche 5 millions de nos concitoyens et les demandes de RSA explosent dans nos départements. Dans ce contexte économique morose, la jeunesse souffre particulièrement : étudiants dépourvus de petits boulots ou privés de premier emploi ; intérimaires brutalement remerciés ; apprentis qui ne trouvent pas d'entreprises pour les a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour :

...midable outil d'émancipation et d'insertion des jeunes. Ainsi, le rapport du Conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ) conclut : « La garantie jeunes doit être demain la porte d'entrée pour tous les parcours d'accompagnement des jeunes en situation de précarité puisqu'elle allie "accompagnement" et "garantie de ressources", ce qui constitue un atout pour lutter efficacement contre la pauvreté des jeunes. La réussite de la garantie jeunes tient à ce modèle spécifique, contrairement aux dispositifs RMI et RSA, pour lesquels la faiblesse du volet accompagnement a été relevée dans de nouveaux rapports. » Si vous voulez en savoir plus sur ces jeunes qui frappent à la porte des missions locales et entrent en garantie jeunes, je vous recommande, en tant que présidente de mission locale, un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

La crise du covid-19 a largement frappé non seulement les personnes en situation de fragilité, les personnes âgées et les demandeurs d'emploi, mais aussi les jeunes. Ceux qui sont âgés de 18 à 29 ans constituent la majorité des personnes en situation de pauvreté et de précarité en France. La crise sanitaire qui les a fragilisés fait peser sur la nation le risque d'une génération sacrifiée. Plus de 700 000 jeunes risquent de ne pas trouver un emploi lorsqu'ils arriveront pour la première fois sur le marché du travail. En temps normal, 46 % des jeunes travaillent parallèlement à leurs études. Or, lors du premier confinement, près d'un tiers d'entre eux ont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Il y a moins de trois mois, en effet, les députés du groupe Socialistes et apparenté ont défendu dans cet hémicycle une proposition de minimum jeunesse, qui a été refusée par la majorité. Depuis plus de cinquante ans, la France a mis en place un minimum vieillesse qui a su réduire et prévenir la pauvreté chronique des aînés, qui fut longtemps terrible. La crise du covid-19 a plongé des centaines de milliers de jeunes dans une immense détresse et une effroyable précarité. Nous avons alors proposé ce que nous pensions être une mesure de compromis républicain : l'ouverture du RSA à 18 ans. Cette proposition a été également contrée et refusée. La majorité nous oppose le fait que les jeunes préférerai...