Interventions sur "pension"

873 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...se de ne supprimer que les alinéas 4 à 7 de l'article, applicables aux assistantes maternelles. Je suis en effet favorable aux alinéas précédents, qui concernent les crèches publiques. Il est vrai, monsieur le rapporteur général, que j'ai retiré cet amendement en commission lorsque vous avez tenu compte de nos craintes en proposant un amendement supprimant la possibilité de sanctionner par une suspension de l'agrément les assistantes maternelles ne déclarant pas leurs disponibilités. La sévérité de l'article s'en trouverait ainsi atténuée. Mais depuis, j'ai consulté le site mon-enfant. fr, et cela m'amène à présenter à nouveau cet amendement en séance publique car je crains que, même avec l'aide des relais d'assistants maternels… Certes, j'encourage le déploiement des RAM – on vient d'ailleurs d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Il a déjà été question à plusieurs reprises de cet amendement. Adopté en commission à l'unanimité, il vise à ce que le manquement à l'obligation de déclaration relative aux disponibilités d'accueil de l'assistant maternel ne puisse entraîner la suspension de l'agrément ou le seul motif de son retrait. L'objectif est d'avoir un niveau de sanction proportionné. Je vois que M. Lurton opine du chef, ce qui me fait espérer un vote unanime en séance publique, après celui obtenu en commission il y a trois jours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Le présent article prévoit la sous-indexation des pensions de retraites et des prestations sociales par rapport à l'inflation. Je rappelle que ce gouvernement a d'ores et déjà fait porter aux retraités le poids financier de ses choix politiques. Ils sont, depuis deux ans, ses victimes expiatoires. Quant aux prestations sociales, elles bénéficient souvent à des jeunes et à des familles aux revenus modestes, donc à des gens qui sont dans le besoin. Elles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...à ce seuil, ainsi que des prestations familiales. Pour rappel, cette désindexation a été introduite dans la LFSS pour 2019 et devait s'appliquer aux années 2019 et 2020. Le Conseil constitutionnel a coupé court à cette affaire en censurant la disposition pour l'année 2020, au motif qu'une telle extension est contraire au principe d'annualité budgétaire. En l'état actuel du droit, le montant des pensions de retraite et des prestations familiales dans leur ensemble devraient être revalorisées à hauteur de l'inflation. En dépit de ce que vous voulez nous faire croire, madame la secrétaire d'État, le présent article n'a donc pas pour but d'introduire une mesure favorable au pouvoir d'achat : au contraire, son effet est d'amoindrir le pouvoir d'achat des retraités et des familles. La sous-indexatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... prévoit le quasi-gel des prestations sociales, dont il limite la revalorisation à 0,3 %, alors même que l'inflation est estimée à 1 % pour 2020. Cela représente 500 millions d'économies, réalisées sur le dos des retraités et des familles, qui s'ajoutent aux 3,2 milliards d'euros d'économie réalisées en 2019. Toutefois, à la suite d'un mouvement social sans précédent, les retraités percevant une pension brute inférieure à 2 000 euros par mois seront épargnés. Tout cela n'est qu'une affaire de choix politique. En asséchant les recettes de la sécurité sociale et en validant, dans la première partie du présent projet de loi, la non-compensation des pertes de recettes dues aux exonérations de cotisations sociales, la majorité se retrouve dans l'incapacité de revaloriser au niveau de l'inflation les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Élaboré par le groupe Les Républicains, il vise à empêcher la sous-indexation des retraites et des prestations familiales que le Gouvernement a décidé de reconduire cette année. L'année dernière, celles-ci n'ont été revalorisées que de 0,3 %, alors même que l'inflation s'est élevée à environ 1,6 %. Sous couvert d'indexer à nouveau sur l'inflation les pensions de retraites et d'invalidité inférieures à 2 000 euros, le Gouvernement décide, en fait, de proroger le gel des prestations sociales. Ainsi, les prestations familiales servent une fois encore de variable d'ajustement budgétaire. Près de 700 millions d'euros ne seront pas versés aux familles en 2019 et en 2020. Cette mesure fait suite à sept années pendant lesquelles les familles de France ont s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

En effet, ceux qui gagnent plus de 2 000 euros par mois se verront toujours appliquer le taux de CSG à 8,3 %, et la revalorisation de leurs pensions sera à nouveau gelée pour l'année 2020.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Déjà, l'an dernier, dans le cadre du PLFSS pour 2019, le Gouvernement fixait à un niveau inférieur à l'inflation le taux de revalorisation des retraites, du minimum contributif, du minimum de réversion, des prestations familiales, des prestations versées en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, de la majoration pour aide constante d'une tierce personne et des pensions d'invalidité, prenant au total, en une année, 6 milliards d'euros aux moins aisés. Non content d'avoir provoqué une vague d'indignation dans la France entière par sa politique inégalitaire, le Gouvernement recommence cette année, en épargnant seulement les retraités. La semaine dernière, de nombreux journaux publiaient une information selon laquelle les inégalités n'ont jamais autant augmenté ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Madame la secrétaire d'État, j'aimerais avoir votre attention un instant. Les prestations sociales et les pensions ne sont pas des libéralités dont l'indexation ou la non-indexation relèverait du fait du prince. Leur revalorisation annuelle ne résulte pas d'une mesure prise au bénéfice des gilets jaunes, mais de l'application du code de la sécurité sociale. Si le Gouvernement rétablit l'indexation de certaines pensions sur l'inflation, c'est qu'il maintient la sous-indexation de la plupart d'entre elles, no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...r ailleurs, si l'on se penche sur le détail de la distribution du pouvoir d'achat depuis trois ans, on constate qu'elle s'élève à 5 euros par mois pour les 10 % de Français les plus modestes et à 1 913 euros pour les 0,1 % de Français les plus riches, ce qui dénote un sens de la justice sociale tout à fait particulier ! J'aimerais appeler plus particulièrement votre attention sur la question des pensions, et de la rupture d'égalité à laquelle procède le présent article, ce qui soulèvera sans doute une difficulté sur le plan constitutionnel. Madame la secrétaire d'État, veuillez prêter l'oreille à la démonstration qui suit, qui met en lumière le caractère inéquitable des dispositions de l'article. Soient un ancien fonctionnaire percevant une pension de la fonction publique de 2 500 euros et un a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Enfin ! Voici plus d'un an que nous martelons partout – sur les plateaux télévisés, à la radio et dans les journaux – que la non-indexation des pensions de retraite sur l'inflation est un scandale ! À force de dénoncer cette injustice, les choses commencent à bouger – heureusement ! Comment laisser en l'état, sans rien faire, la situation critique dans laquelle se trouvent les retraités, dont le pouvoir d'achat diminue d'année en année ? Enfin, le Gouvernement prend conscience du problème et propose une réindexation des pensions de retraite inf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...je vais vous donner sont les mêmes que ceux que vous avez déjà entendus en commission puis en séance l'année dernière, et de nouveau cette année, pour ne pas parler des lectures au Sénat. Il y a cependant une grande différence, cette année, par rapport à l'année dernière : pour des raisons de forme et non de fond, le Conseil constitutionnel a considéré, après l'adoption de la sous-indexation des pensions pour l'année 2020, qu'il fallait y revenir dans le présent PLFSS. Puisque la démocratie était allée dans son sens – le Parlement ayant approuvé la sous-indexation de l'ensemble des pensions de retraites et des prestations sociales des retraités pour 2020 – , le Gouvernement aurait pu considérer que le débat avait eu lieu et maintenir le dispositif en l'état. Il a cependant décidé – vous l'avez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Je voudrais répondre à M. Vallaud, qui m'avait déjà interpellé sur la question des doubles pensionnés, qui relèvent à la fois du régime AGIRC-ARRCO, par exemple, et du régime général. Vous dénonciez là, monsieur le député, une rupture d'égalité. Ayant examiné la question, nous avons constaté que ce n'était pas le cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

... modestes. Le principe de l'application d'un taux de revalorisation identique à différentes retraites de base, dès lors que le montant total de la retraite est équivalent, a été validé par le Conseil constitutionnel en 2014. Savez-vous pourquoi ? Parce que, cette année-là, un autre gouvernement – j'appartenais à cette majorité-là, à l'époque – avait décidé de geler l'indexation de l'ensemble des pensions. Vous voyez donc que cela peut arriver. C'est plus facile de le critiquer quand on est dans l'opposition, mais la présente majorité agit de manière responsable pour maintenir notre modèle social à flot.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...s Français. Vous proclamez qu'un euro cotisé doit entraîner les mêmes droits pour tous, mais vous êtes en train de démontrer le contraire. Comment voulez-vous qu'il n'y ait pas, dans le pays, un doute, voire un soupçon quant à vos intentions, qui sont rarement parfaitement claires et parfaitement bonnes ? Quoi que vous en disiez, il y a bien une rupture d'égalité. Supposons deux couples dont les pensions de retraites cumulées se montent à 4 000 euros : si l'une est de 3 000 euros et l'autre de 1 000, la première sera sous-indexée, alors que si les deux se montent chacune à 2 000 euros, aucune ne le sera. C'est une rupture d'égalité, que vous le vouliez ou non. J'en viens à vos leçons de justice et à votre prétention de soutenir le pouvoir d'achat. La réduction des cotisations sociales, à hauteu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

Cet article propose la réindexation sur l'inflation des pensions de retraite inférieures à 2 000 euros. Mais, si cette mesure est nécessaire, c'est parce que le Gouvernement avait supprimé l'indexation l'année dernière. Apparemment soucieux, face au mouvement des gilets jaunes, de réparer cette erreur, le Président de la République s'est fait une priorité de préserver le pouvoir d'achat des retraités. Mais nos retraités n'oublient pas qu'en 2018 la CSG a augm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

J'avais dit que je ne répondais plus, car il y a quelque vingt-cinq amendements similaires qui s'insèrent à différents alinéas de l'article. Monsieur le député, votre commentaire sur l'AAH est très malvenu. Attaquez-nous sur d'autres choses – les pensions de retraite, si vous voulez – , mais pas sur l'AAH ! Nous l'avons augmentée de 100 euros mensuels en trois ans, une hausse de 13 % à 14 % !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Madame la ministre et cher collègue rapporteur, je vous remercie de bien vouloir préciser un point. Depuis tout à l'heure, nous entendons parler du seuil de 2 000 euros par personne, à partir duquel une pension n'est pas revalorisée. Mais il existe une injustice pour les couples, car le seuil n'est alors pas de 2 000 mais de 1 500 euros, dans le meilleur des cas. Il faut tenir compte de cette situation, que je tenais à rappeler. Vous n'êtes pas aussi généreux que vous l'affirmez et, comme cela a déjà été très bien rappelé, vous avez déjà largement repris d'une autre main ce que vous accordez aujourd'hu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Nous prenons en compte chaque pension et appliquons le seuil de 2 000 euros. Je ne sais pas d'où viennent les plafonds que vous citez, mais vous les inventez totalement ! Je le répète : nous pouvons avoir un débat factuel sur des chiffres et débattre des politiques menées, assumées par la majorité et critiquées par l'opposition : c'est le jeu. Mais ce que vous venez d'affirmer s'apparente à un fake, monsieur le député.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...re supprimé. Ne réindexer sur l'inflation qu'une partie des retraites constitue une profonde injustice. Cela revient à choisir, en fonction de leurs revenus, les retraités qui pourront bénéficier de cette réindexation et voir ainsi leur pouvoir d'achat augmenter. Mais comment peut-on dire à certains que leur retraite sera désormais plus juste, car réindexée sur l'inflation, et à d'autres, dont la pension est supérieure à 2 000 euros, « tant pis pour vous » ? Un retraité percevant une pension de 2 200 euros par mois la verrait augmenter de 0,3 % au 1er janvier 2020, soit un gain mensuel de 6,60 euros, au lieu de 26 euros dont il aurait bénéficié si sa retraite avait été indexée sur l'inflation. Si la réindexation ne peut se faire aujourd'hui pour tous les retraités, je demande au moins que le seu...