Interventions sur "plastique"

259 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Nous partageons votre position, monsieur Descoeur. Il est impossible de recycler 100 % du plastique. Vous avez évoqué des raisons d'hygiène et de sécurité, mais il existe également des raisons sanitaires, comme la présence de plastiques bromés. Je me félicite donc que vous ayez déposé cet amendement, sur lequel j'émets un avis favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Il s'agit d'un amendement identique, que je souhaite quant à moi maintenir. Actuellement, il n'est possible de recycler que 40 % des matières plastiques, bien que l'on puisse effectivement affirmer que 100 % des emballages sont recyclables. Il ne sera pas possible non plus de recycler la totalité des plastiques en 2025, certains d'entre eux contenant des additifs visant à leur donner des propriétés spécifiques liées à leur usage. C'est pourquoi je propose d'insérer les mots « ou valorisé » après le mot « recyclé ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

L'objectif de 100 % de plastique recyclé d'ici le 1er janvier 2025 n'est pas réaliste. Interrogeons-nous sur le nombre de productions qui utilisent le plastique en France aujourd'hui ! Elles sont à l'origine de la pollution plastique, un fléau que nous connaissons toutes et tous… Il est important de préciser dans le projet de loi que seuls des produits plastiques à la fois biosourcés et biodégradables pourront être mis sur le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Sortir du plastique jetable, réduire la consommation et la production de plastique à la source et tendre vers 100 % de plastique recyclé sont précisément nos objectifs. Le projet de loi comporte plusieurs mesures concrètes pour y parvenir. Nous comptons ainsi mettre fin aux plastiques à usage unique au plus tard en 2040. Votre amendement serait toutefois difficile à appliquer. En effet, l'origine biosourcée d'un pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

… qui ne s'acquittent pas de leurs impôts en France et utilisent beaucoup d'emballages plastique ou en carton pour l'envoi des commandes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Il s'agit d'un amendement de cohérence. Certes, l'amendement no 340 de M. Descoeur, qui remplace le mot « atteindre » par les mots « tendre vers », a été adopté il y a quelques instants, mais comment pouvons-nous nous donner l'objectif de 100 % de plastique recyclé d'ici le 1er janvier 2025 tout en maintenant l'autorisation d'utiliser du plastique non recyclable au 1er janvier 2026 ? L'amendement propose d'apporter de la cohérence au texte en interdisant, à partir du 1er janvier 2026, tout plastique non recyclable. Si nous continuons à l'autoriser, l'objectif de 100 % de plastique recyclé d'ici le 1er janvier 2025 restera au stade des belles parole...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je voudrais tout d'abord rappeler que le recyclage d'une matière ne s'inscrit dans un principe d'économie circulaire que si la boucle peut être reproduite à l'infini. C'est le cas du verre, mais pas du plastique : le processus de recyclage du plastique le dégrade fortement ; on ne peut donc pas le reproduire à l'infini. Le meilleur plastique reste celui que l'on ne produit pas. L'objectif est donc de sortir progressivement du plastique à usage unique. Quant à une interdiction totale, je pense qu'il faut laisser le soin au Gouvernement, en concertation avec les acteurs, de nous présenter une stratégie de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Mme la rapporteure et Mme la secrétaire d'État viennent de le reconnaître à demi-mot : l'objectif de 100 % de plastique recyclé d'ici le 1er janvier 2025 n'existe pas ! « Il n'est pas possible de recycler tel plastique » ; « Les acteurs ne sont pas encore prêts », … Si l'on se fixe un objectif de 100 % de plastique recyclé d'ici le 1er janvier 2025, on ne peut pas accepter qu'en 2026, un plastique non recyclable puisse être mis sur le marché ! Cela ne veut pas nécessairement dire que les seringues médicales seron...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

L'ambition de l'article 1er AD en matière environnementale et sanitaire est suffisamment inédite pour être soulignée eu égard à l'objectif de réduction du nombre d'emballages en plastique à usage unique mis sur le marché : l'article vise la fin du tout-jetable qui affecte notre environnement et notre planète, mais aussi notre santé. Il est plus qu'urgent d'agir sur la pollution plastique qui touche nos sols, notre eau, notre alimentation et nos écosystèmes et dont les conséquences sur la biodiversité et sur la santé humaine sont évidentes. Le plastique a envahi notre quotidien de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Près de 2,3 millions d'emballages ménagers en plastique à usage unique sont mis sur le marché chaque année en France. Les plastiques à usage unique représentent plus de 50 % des déchets marins que nous retrouvons sur nos plages ou dans les océans. Ils sont en outre responsables de l'émission de milliers de tonnes de CO2 lors de leur incinération. Nous ne pouvons plus tolérer ce fléau. La directive dite plastique à usage unique adoptée en juin dernier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Nous l'observons chaque jour ; nous l'avons déjà dit, répétons-le : les effets de la pollution plastique sur l'environnement, la biodiversité, la santé, ainsi que les images des continents de plastique qui se multiplient dans nos océans, sont devenus insupportables. Je l'ai rappelé lors de la discussion générale, l'une des priorités du groupe LaREM est de réduire la production de nos déchets à la source, notamment du fait des emballages plastiques. En commission, nous l'avons traduite par différent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

C'est bluffant, extraordinaire ! C'est pour dans vingt ans, en 2040, la suppression totale des emballages plastiques à usage unique dans tous les linéaires ! Je voterai évidemment cette proposition de réécriture de l'article 1er AD ainsi que les sous-amendements. On aurait pu tout de même envisager des territoires d'expérimentation où l'évolution aurait été plus rapide, madame la secrétaire d'État – je pense aux îles, où il est plus urgent que sur le continent de se débarrasser de ces emballages plastiques à u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Je voudrais savoir si seul l'OPECST, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, est associé à la stratégie de sortie de l'usage du plastique, ou si c'est le Parlement dans sa globalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Si j'ai bien compris, cet amendement propose l'extinction totale des emballages plastiques à usage unique en 2040 – y compris ceux en plastique recyclé, n'est-ce pas, madame la secrétaire d'État ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Pour le coup, bien que je ne sois pas souvent d'accord avec M. Lambert, je trouve son argumentation pertinente : quid de la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire Pitollat :

...mentaux des critères d'ordre sanitaire. Ces derniers visent plus particulièrement les perturbateurs endocriniens : il s'agirait d'intégrer les conséquences possibles sur la santé de ces substances, qui migrent du contenant vers le contenu. Ces substances ont aussi des conséquences après recyclage : il a même pu être prouvé qu'elles sont d'autant plus nocives dans les produits fabriqués en matière plastique recyclée. Il est important, pour le suivi des produits, que les contraintes tant environnementales que sanitaires figurent sur l'étiquetage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Je profite de cette discussion pour saluer l'excellent travail de mes deux collègues corapporteures de la mission d'information commune sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique. Le projet de loi s'attaque au plastique à usage unique. Ce n'est pas la seule réponse aux problèmes que nous avons évoqués, mais il s'agit tout de même d'une mesure très forte et importante, qui permettra des avancées dont nous avons parlé. La réduction de l'utilisation du plastique constitue évidemment une urgence environnementale et un impératif de santé publique. Je rappelle également que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'origine biosourcée d'un plastique ne signifie pas que le polymère est biodégradable ; inversement, un plastique biodégradable n'est pas forcément biosourcé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

En commission, où le sujet a été évoqué, si nous avons pu comprendre les réserves exprimées à l'égard du bioplastique, on doit reconnaître que les produits biosourcés ne sont pas toujours synonymes de déforestation.