Interventions sur "plastique"

776 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

… montrent en effet que l'on retrouve des microplastiques dans tous les fleuves d'Europe. Lorsque nous consommons une portion de crustacés, nous ingérons ainsi jusqu'à 300 particules de plastique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

… tous les produits fabriqués à partir de plastiques oxodégradables. Il s'agit là d'une très belle avancée, qui s'appliquera à tout le marché européen. En outre, vous avez dû remarquer comme moi que les habitudes étaient déjà prises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Partout, on voit ces plastiques être remplacés par autre chose. C'est là, à mon sens, que réside le progrès : dans les messages envoyés à travers nos débats. J'entends votre déception. Le groupe La République en marche s'en tiendra cependant à la position exprimée par Mme la rapporteure et Mme la secrétaire d'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...de développement de l'économie circulaire de différentes prérogatives. L'idée générale est de faire en sorte que l'insularité ne soit pas une contrainte mais un atout ; pour ce faire, il convient d'agir sur l'entrée des déchets, d'abord à travers une tarification incitative des importations dans l'île, ensuite à travers des prérogatives d'interdiction, s'agissant en particulier des emballages en plastique, qui, même triés, sont enfouis. De ce point de vue, et en l'absence d'alternatives de traitement meilleur marché à moins de deux heures d'autoroute, l'insularité représente un système captif. Nous pâtissons en effet d'une accumulation de faits stylisés et de surcoûts objectivés : j'ai parlé hier des temps de parcours, de la faible densité démographique et de l'augmentation du volume des déchets q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Il s'agit d'un amendement d'interdiction générale des plastiques à usage unique, qui a le mérite de la clarté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Je ne vous ai pas interrompue, madame la secrétaire d'État ! Les brosses à dents en bois se vendent très bien. Ce qu'a dit il y a un instant François-Michel Lambert est vrai : aujourd'hui, des entreprises ont développé des procédés qui constituent les alternatives aux plastiques à usage unique. Tant que ces derniers ne seront pas interdits, ces alternatives ne trouveront pas de marchés pour s'épanouir. La régulation publique doit jouer tout son rôle en la matière. J'assume donc pleinement ma proposition de ne pas renvoyer à 2040 la fin de l'utilisation des produits plastiques à usage unique. J'assume pleinement l'idée que nous sommes dans une situation d'urgence écolog...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

J'ai beaucoup de respect pour le travail et la constance de Mme Delphine Batho sur ces questions. Il est cependant très difficile de laisser dire qu'on peut supprimer d'ici au 1er janvier 2021 les 100 milliards d'unités d'emballages que nous utilisons tous les ans, conçus en plastique pour être jetés – flacons, tubes et bidons pour tous les usages domestiques et alimentaires, y compris les barquettes. Faut-il dire aux Français que, dans un an, tout cela sera fini et qu'ils devront s'adapter mais sans solutions alternatives, que ce soit pour les usages domestiques ou alimentaires ? Faut-il dire à toutes les entreprises de l'agroalimentaire – par exemple, chez moi, en Bretagne,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Cet amendement de notre collègue Rolland vise à encourager les collectivités territoriales à définir, à titre expérimental, un plan de lutte contre les pollutions plastiques. Il s'agirait de coordonner des actions de prévention des déchets plastiques, d'interception à tout niveau – espaces publics, réseaux, exutoires, cours d'eau, etc. Ces plans feraient l'objet d'une expérimentation de trois ans à compter de la publication de la présente loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Les amendements nos 944 et 1467, dont M. Anthony Cellier est le premier signataire, et mon amendement no 863 visent à étendre l'interdiction de l'utilisation et de la distribution des bouteilles en plastique à l'ensemble des services de restauration collective, à compter du 1er janvier 2020 dans le cas de l'amendement no 944 et du 1er janvier 2022 dans le cas des deux autres. Le délai de deux ans supplémentaires doit permettre à l'ensemble des établissements et services de restauration de s'adapter à cette interdiction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Non contents de produire des tonnes de déchets, les pays européens, dont la France, en exportent. En 2016, celle-ci a exporté 700 000 tonnes de déchets plastiques et l'Union européenne a exporté près de 50 % de ses déchets triés vers la Chine. Or, il y a deux ans, la Chine, principal importateur, a dit « stop ». Nous avons donc trouvé de nouvelles destinations : l'Inde, le Vietnam, la Turquie ou la Malaisie – où les importations de déchets plastiques ont triplé en trois ans. Dans ces pays, les normes et les contrôles sont très loin de nos standards. Alors...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Moi aussi ! Mais, vous, vous n'assumeriez pas de voter l'interdiction immédiate des pailles en plastique puisque vous reportez la date d'application de cette mesure en raison des « conséquences » pour les acteurs économiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...ssant de l'amendement dont nous discutons à présent, je constate que vous pouvez avoir de l'ambition en vous autorisant à aller au-delà des directives européennes. Je salue ce choix, je vous soutiens totalement, et je voterai l'amendement. Mais tout à l'heure, vous auriez pu nous donner des explications sérieuses et nous éviter des arguments qui, en réalité, ne font que servir quelques lobbies du plastique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

J'ai du mal à comprendre la demande de retrait formulée par Mme la rapporteure car deux mots reviennent régulièrement : exemplarité et ambition. On veut interdire à l'État l'achat de plastique à usage unique, mais on oublie que cette pratique concerne également les collectivités territoriales. Si on met bout à bout tous les produits en plastique achetés par les différentes collectivités – conseils généraux et départementaux, communes, établissements publics de coopération intercommunale etc. – , cela représente une somme effrayante. Par souci de cohérence, d'exemplarité et d'ambition ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Inspiré d'une proposition de l'UFC-Que Choisir, il tend tout simplement à mettre fin à la mise sur le marché de plastiques non recyclables. Il est donc de repli par rapport à la mesure dont nous avons précédemment débattu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Oui, monsieur le président ; j'ai demandé un scrutin public et, je l'ai dit, c'est un amendement d'appel. Nous avions proposé une variante : un fonds pour l'écocitoyenneté. Si cet amendement propose une contribution de la publicité à un fonds de protection des océans, c'est à cause des microplastiques, et plus largement pour lancer un chantier. Mais peu importe, au fond, la destination de cette contribution. Il s'agit surtout d'affirmer que le consumérisme a des limites. Nous voulons montrer que nous sommes capables de penser une autre société, une société plus civique, plus sobre, plus fraternelle ; pour cela, il faut imposer des bornes à la publicité. J'entends que vous y êtes favorable, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Il s'inscrit dans la même lignée que celui de Mme Batho. Certains types de plastique opaque ne peuvent être recyclés, car cela exige plusieurs conditions non réunies pour eux : une technologie de recyclage disponible, une filière structurée ainsi qu'une collecte et des centres de tri prêts à accueillir et à séparer les plastiques. Le traitement de ces plastiques nécessite la création d'une étape de tri supplémentaire, dont le financement tirerait mécaniquement à la hausse la tax...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Nous avons introduit dans le projet de loi de nombreux objectifs, interdictions et leviers pour assurer le recyclage des plastiques. Si nous bannissions dès à présent tous les plastiques non recyclables, par quoi seraient-ils remplacés ? Peut-être par des matériaux dont la production aura des conséquences tout aussi néfastes, voire plus néfastes, comme nous avons pu le constater pour certains d'entre eux. J'ajoute que l'amendement ne prévoit pas d'exceptions, par exemple pour des motifs médicaux ou militaires. Avis défavora...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Cet amendement de Michel Vialay concerne les perturbateurs endocriniens qui, présents dans les contenants en plastique, perturbent notre système hormonal, notamment du fait de migrations, en provoquant des problèmes d'obésité, de fertilité et de thyroïde ainsi que des cancers. Ils agissent tout particulièrement lors de la grossesse, de l'enfance ou de l'adolescence. Ces substances chimiques peuvent aussi avoir des effets à long terme sur la descendance, ainsi que sur les écosystèmes en perturbant de la même faço...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

D'après votre réponse, madame la rapporteure, vous n'avez pas compris ce que je viens de dire. Mon amendement vise à interdire des plastiques dont j'ai bien spécifié qu'ils sont « fabriqués à partir de substances reconnues comme perturbateurs endocriniens par l'Agence européenne des produits chimiques ». Ils ne sont pas encore interdits, et il me semble primordial qu'ils le soient.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il vise à interdire la mise sur le marché de bouteilles en plastique de moins de 50 centilitres. En commission, lors de la discussion générale, j'avais cité à ce sujet une phrase de la directrice générale de Danone Eaux France qui illustre bien le problème du capitalisme aujourd'hui : « Nous voulons développer des occasions de consommation qui n'existent pas aujourd'hui et aller dans des endroits où il n'y a pas d'offre. » Autrement dit, il s'agit de créer des bes...