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Historiquement, les gauchistes sont ceux qui n'ont pas souhaité l'action parlementaire… Permettez-moi néanmoins une citation. « Non, je ne créerais pas de police municipale parce que j'ai observé que presque partout où il en existe, cela crée des tensions avec la police nationale et la gendarmerie »…
… « et cela engendre de très gros inconvénients. De plus, en France, notre tradition, c'est que l'ordre public relève de la compétence de l'État. J'observe d'ailleurs, dans telle ou telle ville, là où il existe une police municipale, qu'elle joue souvent le rôle de garde d'honneur du maire. » Qui parle ainsi ? Un gauchiste ? Jacques Chirac !
Méprisant à l'égard des forces de la police municipale, méprisant à l'égard des maires puisque vous les tenez dans une suspicion généralisée, et méprisant à l'égard de la police nationale et de la gendarmerie.
Notre pays compte 23 000 agents de police municipale. Ces vingt-trois mille agents, ne vous en déplaise, sont reconnus pour leur professionnalisme et sont appréciés par nos concitoyens. Je ne suis pas la première à le dire ici mais je le répète : ils ont plus que jamais montré leur importance voici quelques jours, le 29 octobre, lors de l'attentat perpétré à la basilique Notre-Dame de Nice, dont l'auteur a été fort heureusement stoppé par des agent...
Mon propos était celui-ci : en l'absence de police nationale, il arrive que la police municipale la remplace. Il va de soi que de manière générale, elle fait bien son travail. Reste toutefois un sujet de fond auquel vous n'avez pas répondu, monsieur le rapporteur, alors qu'il fonde notre opposition à la philosophie générale des cinq premiers articles du texte. Je souhaite comme mon collègue Coquerel une police une et indivisible, ainsi que l'égalité de tous les citoyens dans leurs rapports ...
Ce qui me stupéfie dans ces amendements de suppression, c'est l'opposition qu'ils véhiculent entre la police nationale et la police municipale. Il y a pourtant des solutions, non seulement dans le rapport de nos collègues Fauvergue et Thourot, mais également dans le livre blanc du Rassemblement national, présenté par Marine Le Pen. Je pense notamment à la création d'une école nationale de police municipale. En effet, on l'a dit, la police municipale est souvent la première à intervenir. En outre, il peut y avoir des partenariats effici...
… connaît l'utilité de la police municipale, de son importance. Ce n'est pas la police nationale, mais elle est largement complémentaire de cette dernière. Elle joue un rôle fondamental au quotidien. C'est presque une police de proximité.
C'est la raison pour laquelle nous proposons cet amendement, qui vise à supprimer la notion d'expérimentation afin de renforcer le rôle de la police municipale.
Merci, monsieur Hemedinger, pour cette prise de parole. Merci d'avoir défendu les polices municipales : nous sommes d'accord sur ce point. Vous proposez de supprimer le caractère expérimental des dispositions de l'article 1er ; cette expérimentation de trois ans nous permettra, au contraire, de tirer des conclusions : les rapports entre les chefs de police municipale ou les directeurs de la sécurité et le parquet, en particulier, vont-ils se fluidifier ? Comment les policiers municipaux vont-ils s'approprier ces nouveaux pouvoirs ? Cela nous semble nécessaire. L'avis sera donc malheureusement défavorable.