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...Comme je ne suis pas pour une solution militaire, je pense que la France doit agir à l'ONU où elle occupe une place privilégiée, pour que l'organisation n'en reste pas à une dénonciation de la situation au Yémen. C'est bien de prendre conscience de l'existence du drame humanitaire qui s'y déroule, mais il faut aussi agir de toute urgence et prendre des dispositions internationales pour sauver les populations. Vous avez pris votre bâton de pèlerin pour faire le tour des humanitaires et essayer de convaincre les uns et les autres qu'il y a urgence. C'est quand même dommage que l'ONU ne se soit pas saisie du problème. Certaines forces sont capables de se coaliser très vite. Quand Saddam Hussein avait envahi le Koweït, il n'avait pas fallu longtemps pour le remettre dans ses quinze mètres, si vous me p...
...t de loi devrait préciser ce qu'on entend par nouvelles mobilités. J'entends que les Assises prendront pleinement leur part dans cette définition mais peut-être pourriez-vous nous dire quelques mots de votre vision de la mobilité rurale. Nous sommes un certain nombre à vivre dans des circonscriptions qui souffrent d'un défaut de connectivité, ce qui crée des effets de fuite des entreprises et des populations, et, au final, pose la question même de l'existence de ces territoires. Je finirai par deux questions rapides. Une première sur les travailleurs détachés dans le secteur routier des marchandises. Dans le Paquet mobilité présenté par la Commission européenne le 31 mai dernier, une proposition de directive pour les conducteurs routiers a été annoncée. Comment mettre en oeuvre cette directive ? P...
Nous allons, du côté du MODEM, être beaucoup plus pragmatiques et nous attacher au transport dans la ruralité. Le déplacement dans les territoires ruraux, voire les vallées, est un sujet capital puisque cela concerne, vous l'avez rappelé, 40 % de notre population. Avec la baisse des dotations de l'État aux collectivités, nous avons remarqué au cours des dernières années la disparition de certains circuits, une disparition qui pose problème aux gens à faible mobilité, seniors, personnes handicapées, voire à nos jeunes quand il s'agit d'aller vers des activités. Je sais par ailleurs, et nous en avons déjà discuté tous les deux, Madame la ministre, que des ...
...ident du conseil régional, Xavier Bertrand, offrirait une solution à l'État et permettrait de se concentrer sur la garantie. Si la pause annoncée par le Président de la République concerne ce financement, la chose est tout à fait acceptable. En revanche, si elle est destinée à remettre en cause le projet, ce serait un drame pour toute notre région. En effet, les territoires, les entreprises et la population travaillent déjà à ce projet, la société est créée, 250 millions d'euros ont déjà été dépensés pour les études, et les aménagements fonciers sont en cours. Arrêter ce projet serait dramatique pour la région, qui a déjà montré son désespoir lors des dernières élections.
Certains projets de grandes infrastructures, dont le canal Seine-Nord, cristallisent depuis de nombreuses années les espoirs de nos populations. Élus du Nord, nous sommes interpellés sur la pause annoncée et sa réelle nature : s'agit-il d'un arrêt définitif ? Dans le cadre des Assises de la mobilité, vous avez évoqué la réalisation d'audits des infrastructures existantes. Est-il envisageable, dans le même temps, de créer des missions d'évaluation de ces grands projets qui permettraient de déterminer leur viabilité et de les confirmer, ...
Ma question relève à la fois de la mobilité, de la santé et de la sécurité routière. Le vieillissement de la population qui caractérise les zones rurales et la perte d'autonomie qui s'ensuit parfois laisse les familles dans un grand désarroi car rien n'est prévu actuellement, sauf à ce que les familles dénoncent les difficultés de conduite automobile de leur proche. Se saisira-t-on de cette question lors des Assises de la mobilité ?
...ut genre, en termes de développement également, mais aussi de questions migratoires. Votre nomination prouve par ailleurs, et je m'en félicite, que si le Sahel est stratégique pour la France, il l'est aussi pour l'ensemble de l'Europe. J'ai toujours eu à coeur de rappeler, dans l'exercice de mes précédentes fonctions, que lorsque la France intervient au Mali, elle le fait bien sûr au service des populations maliennes, des intérêts de notre pays, mais aussi de ceux l'Union européenne. Il est bon que l'Europe se tourne aussi vers son voisinage sud, et qu'elle ne regarde pas seulement à l'est. Vous voyez ici un Parlement qui travaille, même au coeur de l'été, et qui ne ménage pas ses efforts pour que la France continue de préserver la sécurité de ses concitoyens, et les grands équilibres du monde.
...ateurs européens légitimes ? Enfin, les enjeux financiers. Les pays du Sahel ont été obligés de porter leurs dépenses de sécurité de 3 % à 10 % du PIB, ce qui s'est fait aux dépens des budgets sociaux. Nos efforts d'aide au développement ne suffisent pas à compenser cette évolution. On constate un recul de l'État de droit ; on voit les relais GSM détruits les uns après les autres pour isoler les populations ; la zone couvrant le centre du mali, le nord du Burkina Faso et l'ouest du Niger est en train de vivre la même évolution négative que le nord du Mali il y a quelques années. Dans ce contexte, l'annonce de 50 millions d'aide européenne au renforcement de la sécurité n'est pas suffisante. On sait qu'il faut quelques dizaines de millions pour aider des troupes africaines à se former, quelques cent...
Vous avez parlé de beaucoup de choses, je voudrais quelques éléments plus précis sur les plans d'action que vous allez mettre en place, pour voir quel impact auront notre intervention et celle de l'Union européenne sur la sécurité, la gouvernance, l'économie. Avez-vous un plan d'action ? Deuxième question, avez-vous un scénario noir ? On sait qu'en 2050, la moitié de la population du Niger aura moins de 20 ans. On voit que c'est aussi dans cette bande que les effets du réchauffement climatique seront le plus importants.
... onze pays concernés, de la Mauritanie à l'Erythrée, et endossé par l'Union Africaine. Ne pensez-vous pas que ce projet soit une partie importante de la solution au problème des migrations et une réponse efficiente aux enjeux environnementaux et climatiques ? Si oui, un accompagnement européen ne serait-il pas justifié, et de nature à créer de l'emploi durable et un niveau de vie honnête pour les populations de cette région ? C'est là le vrai enjeu des migrations, et le temps presse.
La démographie des pays du Sahel pourrait bien constituer une « bombe à retardement ». Pensez-vous que les chefs d'Etat de ces pays en sont conscients ? Est-il concevable, vis-à-vis des populations locales, d'introduire un contrôle de la natalité ? L'Union européenne a-t-elle une action spécifique à cet effet ?
... de vue – humain, éthique, économique, géostratégique – entre directement en contradiction avec les négociations commerciales conduites par l'Union européenne. L'Union est la meilleure élève des négociations internationales commerciales lorsqu'il s'agit de démanteler les protections douanières. Or, cette action frappe de plein fouet les paysanneries les plus pauvres, ce qui affecte grandement les populations du Sahel, dont 60 à 80 % dépendent des revenus de l'agriculture. Comment assurez-vous la cohérence entre votre action et celle de l'Union européenne dans les négociations internationales ? Entretenez-vous des relations étroites avec les commissaires européens sur ce sujet ?
Vous êtes, madame, la ministre de la santé et des solidarités. Aussi je veux évoquer ici le sujet important du vieillissement de la population, de la prise en charge de celles et ceux qui avancent en âge, souffrent de multiples pathologies qui les conduisent à une perte d'autonomie grandissante. Quelles que soient les évolutions positives de ces dernières années, nombre de nos concitoyens sont confrontés à la détresse de la perte d'autonomie. Les aidants, qui sont plus de 8 millions à oeuvrer, pour une grande majorité sans rémunération,...