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Monsieur Lagleize, j'ai omis de préciser que les personnes qui retrouvent un emploi après une longue période de chômage sont déjà prioritaires pour l'attribution d'un logement social.
C'est la raison pour laquelle je vous ai répondu que les personnes qui retrouvent un emploi après une longue période de chômage sont prioritaires pour l'attribution d'un logement social.
Ces amendements, dont je ne doute pas qu'ils seront adoptés, visent à assurer la mixité sociale dans les QPV. La loi prévoit qu'Action logement et la Foncière logement ont l'obligation de consacrer 25 % de leurs attributions aux salariés et aux demandeurs d'emploi prioritaires. Mais réaliser toutes ces attributions en QPV revient à placer les plus pauvres chez les plus pauvres, à concentrer les populations les plus fragiles. Pour éviter cette tendance à la ghettoïsation, l'amendement CE2261 prévoit que pas plus de la moitié de ces attributions peut se réaliser en QPV – l'amendement suivant vise à ce qu'il puisse être dérogé à cette règle en cas d'accord local. L'amen...
...igne sous prétexte que l'on n'habite pas une zone suffisamment peuplée pour intéresser les opérateurs de réseaux mobiles. Vous le savez : tous ces services font désormais partie du quotidien des Français. C'est l'avenir de nos territoires qui est en jeu ! Lors de la mission que j'ai conduite l'été dernier avec Éric Bothorel, député des Côtes d'Armor, nous avons mis en lumière le besoin urgent et prioritaire de combler cette fracture numérique territoriale. Encore beaucoup trop de Français n'ont pas accès à un réseau mobile de qualité, ou alors uniquement à l'extérieur des bâtiments. Monsieur le secrétaire d'État, nous vous avons interpellé alors sur l'occasion historique que le Gouvernement avait pour rectifier le tir dans le cadre de la renégociation menée sur la prolongation des licences d'exploit...
Monsieur le président, monsieur le ministre de l'éducation nationale, chers collègues, ma question concerne l'éducation prioritaire. Depuis le début de l'année scolaire, les classes de CP ont été dédoublées dans les réseaux d'éducation prioritaire renforcés, appelés plus couramment « REP+ ». En fonction de ce que permettent les locaux existant, ce dédoublement est mis en oeuvre soit physiquement, soit en affectant deux enseignants par classe. Je soutiens bien évidemment cette mesure, et davantage encore son extension, lors de...
...écembre, la ministre de la culture et vous-même vous êtes engagés à ce que 100 % des enfants de la République soient touchés par ces trois dimensions de la culture que sont la pratique artistique, la fréquentation des oeuvres dans le cadre de rencontres avec des artistes et l'acquisition de connaissances dans le domaine des arts et de la culture. Un accent particulier sera mis sur les territoires prioritaires. La dimension intergouvernementale des actions à mener est primordiale, les enjeux étant essentiels, chacun le comprendra aisément. Je souhaite donc connaître les engagements du Gouvernement en la matière, qu'il s'agisse des moyens humains et financiers ou de la formation des professeurs et des acteurs culturels. L'enjeu consiste à mener à bien des actions qui garantiront de façon pérenne un ég...
...ement aux enseignants en zone REP+ d'une prime de 3 000 euros. Les attentes, monsieur le ministre, sont nombreuses de la part du corps enseignant : ils attendent un geste fort de l'État et une décision rapide. Aussi, pouvez-vous nous dire où en est cette mesure ? Quel est le calendrier de versement de cette prime ? Celle-ci peut-elle être étendue à l'ensemble des enseignants du réseau d'éducation prioritaire ?
Monsieur le ministre de l'éducation nationale, les classes de CP en réseau d'éducation prioritaire renforcé ont été dédoublées suite à la réforme que vous avez entreprise. Si cette intention est louable, j'aimerais me servir de l'exemple de ma circonscription pour témoigner des interrogationsquant à l'approfondissement de cette mesure. En effet, vous souhaitez étendre ce dédoublement, qui réduit le nombre d'élèves par classes à 12, aux classes de CP et de CE1 des écoles bénéficiant du statut d...
... à périmètre constant, il traduit l'engagement du président de la République et de la majorité en faveur de la jeunesse, engagement qui se poursuivra durant tout le triennal. Dès la rentrée 2017, nous avons pu constater la mise en oeuvre effective des réformes que vous aviez annoncées, monsieur le ministre, comme le dédoublement des classes de cours préparatoire (CP) dans les réseaux d'éducation prioritaire renforcés (REP+). Ce projet de budget permettra de prolonger le mouvement en 2018 et de financer la priorité accordée au primaire, l'accompagnement des élèves vers la réussite, avec notamment le programme « Devoirs faits », et le renforcement des moyens d'accueil pour les élèves en situation de handicap. Notre commission a confié l'avis sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire » à d...
...stes d'enseignants stagiaires. Cette décision vaut presque prise en compte officielle de la crise de recrutement chez les enseignants. Cela aura pour effet de multiplier les recrutements de contractuels de plus en plus précaires. À l'origine, ces derniers étaient recrutés en cas de force majeure, or ce n'est plus le cas aujourd'hui. Ils le sont très souvent à l'année et dans les zones d'éducation prioritaire. Embaucher ces personnels en lieu et place d'agents titulaires, c'est, bien sûr, introduire dans l'éducation nationale une logique d'abaissement du coût du travail, et c'est aussi un risque – j'espère que ce n'est pas une volonté – de « défonctionnarisation » de l'éducation nationale. Enfin, cette baisse du nombre de postes offerts aux concours est forcément un mauvais signal envoyé aux étudiants...
Je ne reviendrai pas sur l'ensemble des éléments que Mme Kuric et moi-même avons mis en avant dans notre rapport, souhaitant m'exprimer à titre plus personnel. Ancienne conseillère municipale adjointe au logement de Wattrelos et directrice d'école, j'ai pu constater que les différentes géographies prioritaires élaborées par les ministères du logement, de la sécurité et de l'éducation nationale s'articulent imparfaitement, et ce manque d'articulation n'est pas sans conséquence. À titre d'exemple, la ville de Wattrelos est dans une situation atypique : sa géographie prioritaire en matière de politique de la ville s'est réduite de 80 % tandis que, dans le même temps, le réseau d'éducation prioritaire (R...
La professeure de français que j'étais encore il y a quelques mois ne peut que se féliciter de l'accent mis sur l'apprentissage de la lecture et des efforts en direction de l'éducation prioritaire. J'ajouterai toutefois un petit bémol. Des retours de terrain me reviennent très souvent quant aux effectifs dans les lycées : 40 % des classes comptent plus de trente-cinq élèves. Ne risque-t-on pas d'aggraver encore la crise, réelle et profonde, des vocations si l'on ne touche pas aussi aux conditions de travail dans les lycées, qui sont devenues difficiles ? Le métier d'enseignant est un métie...
...cas dans ma circonscription. Nous nous privons ainsi de compétences reconnues. Entendez-vous gérer autrement les remplacements ? Le fonds de soutien au développement des activités périscolaires dans le premier degré, mis en place en 2013, est doté pour cette année de 237,1 millions d'euros, sur la même base que l'année précédente : 50 euros par élève, 90 euros pour les élèves en zone d'éducation prioritaire. Dans la mesure où vous avez donné aux communes une plus grande liberté d'organisation, ces critères demeureront-ils identiques à l'avenir ? Ce fonds sera-t-il pérennisé ? Par ailleurs, il a parfois été difficile de mobiliser les caisses d'allocations familiales (CAD). Qu'en sera-t-il des aides qu'elles proposent pour accompagner ces activités périscolaires ? Enfin, des mesures ont été prises en...
...qui répondent davantage aux besoins de nos élèves. Elle favorise, en outre, une réflexion et des échanges permanents au sein de l'équipe enseignante. Afin que nos jeunes acquièrent les savoirs fondamentaux dès leur plus jeune âge, peut-on imaginer le maintien de ce dispositif et son évolution au terme d'une période significative ? Par ailleurs, n'est-il pas temps de créer des « zones de jeunesse prioritaire » qui comprendraient l'école, le collège, le lycée et la faculté ? Nous pourrions créer ainsi des plateformes de mobilité pour que nos jeunes ne soient pas assignés à résidence, que ce soit au bas de leur immeuble ou au bas de leur école ou de leur maison pour tous, et qu'ils aient accès à la formation.