Interventions sur "régionale"

401 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...de prévention en ce sens. » La lutte contre le harcèlement en milieu sportif est un enjeu majeur pour le développement du sport pour toutes et tous. Il convient que le projet sportif territorial en tienne compte, pour que la pratique sportive soit et reste un moment d'épanouissement et d'apprentissage. Aussi la prévention a-t-elle toute sa place dans les futurs projets définis par les conférences régionales du sport.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé, rapporteur :

Si votre idée est bonne, les missions de la compétence régionales et du ministère excèdent la seule lutte contre le harcèlement en milieu sportif – pensons à la lutte contre les discriminations ou les violences. Je vous propose de récrire votre amendement pour la séance, avec une formulation plus large.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé, rapporteur :

L'amendement vise à ouvrir les modalités d'élection du président de la conférence régionale du sport, en ne réservant pas ce poste aux seuls représentants des collectivités territoriales, de leurs groupements et du mouvement sportif. Il s'agit de nouveau d'introduire de la souplesse dans le dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Le groupe Socialistes et apparentés votera cet amendement qui va dans le bon sens. Il ne faut pas que les conditions d'éligibilité du président de la conférence régionale soient restreintes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...s, pour ce qui est de l'argument de la difficulté des collèges à fournir des candidates, cela me rappelle la discussion sur la parité dans les conseils municipaux, qui semblait alors poser mille problèmes. Pourtant, on l'a fait, parce que la loi l'a imposé, et cela s'est très bien passé. Aujourd'hui, plus personne ne se demande comment faire des listes paritaires pour les élections municipales ou régionales. Quant à nous dire qu'on ne trouve pas des présidentes facilement, on nous a aussi expliqué qu'on aurait du mal à trouver des femmes pour être candidates à des élections. C'était surtout ces messieurs qui le pensaient, alors qu'il a été, en réalité, très aisé de trouver des candidates !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...r les Alsaciens dans le nord, à Haguenau, se rapproche davantage de ce que l'on entend par exemple au Luxembourg. On ne doit donc pas opposer les variantes dialectales et l'allemand standard, qui, nous l'avons rappelé hier, a été codifié relativement tardivement – dans le but d'écrire la Bible. Je propose donc d'introduire les mots « allemand standard et dialectal » à l'alinéa 20, après le mot « régionale ». Le français est extrêmement normé ; la plupart des langues d'Europe ne le sont pas autant, en particulier à l'oral. En Italie, comme en Allemagne, les différences de prononciation entre le nord et le sud sont très marquées, alors même que la langue s'écrit de la même façon.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

Après de nombreux échanges, nous sommes parvenus à un très bon équilibre, le Gouvernement confirmant qu'il retirerait l'amendement no 316 rectifié. Le comité stratégique sera un lieu de dialogue sur l'allemand, dans sa forme standard et dans ses formes dialectales. Nous évitons ainsi l'écueil que M. Schellenberger évoquait hier, celui de qualifier la langue régionale ailleurs dans le texte. Je remercie M. le rapporteur d'avoir imaginé cette excellente solution, très équilibrée, qui institutionnalise le dialogue entre les collectivités territoriales et l'éducation nationale au niveau du comité stratégique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Pour aller dans le même sens que M. Waserman, il était dangereux de formaliser dans la loi ce qu'est la langue régionale. La loi a sans doute vocation à bouger moins vite que la langue sur un territoire, car celle-ci est vivante. La proposition du rapporteur visant à préciser que le comité stratégique concerne l'allemand dans sa forme standard et ses variantes dialectales me semble intéressante. Elle permettra d'élargir les compétences de ce comité aux formes dialectales de l'allemand que sont l'alsacien, et peut-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Je comprends le sens du retrait de ces amendements au profit de celui faisant apparaître la forme standard et les variantes dialectales de l'allemand dans la dénomination du comité stratégique, et non pas en tant que langue régionale. Mais il faut conserver à l'esprit la finalité, à savoir la possibilité d'heures d'enseignement complémentaires en allemand, car celui-ci est nécessaire à nos relations avec nos voisins suisses et allemands – en matière d'emploi, dans les projets stratégiques de coopération transfrontalière. Cet enseignement est aussi le moyen de faire vivre la langue et la culture régionales, donc l'alsacien. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...g pendant de longues années, personnalité influente et spécialiste des particularismes alsaciens, avait l'habitude de dire que l'Alsacien est triphasé : en d'autres termes, il a la culture de la langue française, de la langue allemande et du dialecte qui fait le lien entre les deux précédentes. La formulation retenue dans l'amendement reconnaît ce caractère particulier. Non seulement les langues régionales ne se résument pas au dialecte alsacien – il existe d'autres formes d'expression, nous avons eu l'occasion de le dire – , mais l'alsacien lui-même se décline en deux versions : alémanique et francique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

L'amendement du rapporteur apporte une clarification et respecte un consensus vieux de soixante-dix ans sur la définition des langues régionales. Les dispositifs d'enseignement sont différents selon qu'il s'agit de la forme standard ou des variantes dialectales de l'allemand. Cet amendement permet de les clarifier afin d'offrir un enseignement plus performant des langues régionales en Alsace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Nous avons largement évoqué ce sujet sensible en commission. Monsieur le rapporteur, vous faites bien de retirer l'amendement no 324 au profit de celui que nous examinerons tout à l'heure. Sylvain Waserman a mentionné le dialogue avec l'éducation nationale sur les langues et cultures régionales. Je tiens à rappeler que, dans la foulée des lois de décentralisation de 1982, le recteur Pierre Deyon avait défini l'enseignement des langues et cultures régionales dans le service public de l'éducation, préfigurant en cela la différenciation, madame la ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Il s'agit d'insérer, après l'alinéa 20, l'alinéa suivant : « la Collectivité européenne d'Alsace est compétente pour organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics relatives à la coordination de l'enseignement public, privé et associatif en matière d'enseignement de la langue régionale ». L'amendement vise ainsi à affirmer le rôle de chef de file de la collectivité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Une revendication ancienne porte sur l'attribution d'une place plus importante à la connaissance de l'histoire et de la culture régionales dans les programmes d'enseignement. Laurent Furst a insisté hier sur plusieurs spécificités de celle-ci. Ainsi, samedi 29 juin sera célébré le centenaire du retour de l'Alsace-Moselle à la France, puisque le traité de Versailles a été signé le 28 juin 1919 et est entré en vigueur vingt-quatre heures plus tard. Cet événement est passé sous silence. Pourtant, ces spécificités historiques ont beau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ène des malgré-nous, qui est important, ni à la réalité de la carte de la France. Ces ouvrages signalent en effet qu'il existait une France occupée et une France libre, alors que, depuis le début de la guerre, il existait trois France : une France annexée, une France occupée et une France libre. Savez-vous ce que le ministère nous a répondu ? « Circulez, il n'y a rien à voir. C'est de l'histoire régionale. » Selon moi, il y a deux problèmes à distinguer. L'histoire de l'Alsace ne relève pas exclusivement de l'histoire régionale. Elle appartient à l'histoire de France. Il faut donc lui accorder une attention particulière au nom de l'ensemble du pays. Et puis, n'est-ce pas la moindre de choses que de s'assurer que l'histoire de l'Alsace est connue des Alsaciennes et des Alsaciens qui sont encore ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...bien naturel. De même, on peut imaginer qu'il ne serait pas inutile d'enseigner quelques éléments de l'histoire de la Savoie ou de la Corse, compte tenu de leurs spécificités. En Alsace, l'histoire est violente. Elle est récente. Elle est douloureuse. Notre génération l'a connue indirectement. Comme l'a indiqué M. Hetzel, nous demandons à l'éducation nationale d'intégrer un peu de cette histoire régionale – l'essentiel – dans les programmes. Or c'est le contraire qui se passe : nous avons vu distribuer aux élèves des manuels d'histoire-géographie dans lesquels le mot Alsace n'apparaît même plus. Quant à l'histoire régionale, n'en parlons pas ! Si les amendements sont rejetés, nous comptons sur vous pour être notre relais auprès de M. le ministre de l'éducation nationale afin qu'il traduise notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Cet amendement soulève une question importante. Nous sommes en train de discuter de deux choses très différentes, qu'il faut distinguer pour éviter la confusion. Dans l'alinéa 22 de l'article, il ne s'agit plus de bilinguisme. La politique de bilinguisme, en France, concerne les langues régionales. Il ne peut y avoir de bilinguisme que s'il existe une langue régionale. En Alsace et, en partie, en Moselle, on accepte l'idée que le bilinguisme concerne une langue non pas parlée mais standardisée – en l'occurrence, l'allemand. L'alinéa 22 ne traite pas du bilinguisme, mais crée un comité stratégique de l'enseignement de la langue allemande. Par votre amendement, monsieur le rapporteur, il va...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...s sont tout à fait dialectophones et emploient des dialectes germaniques. Dans la région de Sarreguemines, ou de Forbach, à Sarrebourg, à Phalsbourg, dans la vallée de la Bièvre, on parle un dialecte qui est très proche de celui de nos amis alsaciens. Nous avons des particularismes culturels très similaires et faisons face à des enjeux analogues concernant les langues locales – je ne dirais pas « régionales ». Nous devons donc être associés à ces opérations. Ce que vous mettez en place pour la collectivité spéciale alsacienne aura une incidence, quoi que vous en disiez, monsieur le rapporteur, sur les territoires environnants. Si vous n'associez pas ces derniers, on ne pourra pas créer autre chose à côté. Cet amendement me paraît donc tout à fait pertinent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

Si je partage les propos tenus par mes collègues quant à l'importance des dialectes et des langues et cultures régionales, je ne peux admettre qu'on invoque le traité d'Aix-la-Chapelle en affirmant qu'il contient des dispositions spécifiques à l'Alsace. Ce traité vise le bilinguisme franco-allemand sur l'ensemble du territoire des deux États. Aujourd'hui, nous parlons des mesures que la Collectivité européenne d'Alsace va prendre concernant le bilinguisme français-allemand, ou français-langues régionales. Je propos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Je soutiens évidemment cet amendement, et je remercie Mme la ministre d'y donner un avis favorable. C'est une disposition importante, même si j'aurais souhaité qu'on énonce ce principe de manière plus explicite, dans le premier alinéa, et non à travers le comité stratégique. En tout état de cause, il me paraissait important de définir la langue régionale. Bien sûr, j'y insiste à nouveau, il est important de parler l'allemand, car c'est la langue de nos voisins et celle avec laquelle nous travaillons ensemble lorsque nous construisons des projets ou occupons des emplois transfrontaliers. Toutefois, l'allemand, dans sa forme standard comme dans ses variantes dialectales, représente aussi l'histoire de l'Alsace et de ses langues régionales. Je me to...