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Ma question concerne la stratégie d'EDF pour favoriser le développement de l'autoconsommation. Entre 20 000 et 30 000 Français ont recours à cette pratique, contre 1,5 million d'Allemands. La possibilité de produire et de consommer sa propre électricité grâce aux énergies renouvelables correspond à une demande forte de nos concitoyens. Le désir de consommer de manière plus vertueuse pousse à un tel changement. Il concerne les particuliers mais aussi les professionnels et les collectivités. Je pense notamment à l'île de Sein, qui est une zone non interconnectée et qui souhaite l'installation d'une production d'électricité 100 % renouvelable au lieu des 30 % préconisés par EDF. ...
La part du nucléaire restera prépondérante dans la production électrique de notre pays, lui assurant une véritable indépendance, même si le rééquilibrage du mix électrique implique le développement des énergies renouvelables. Le rachat de la branche énergie d'Alstom par General Electric ne fait-il pas courir des risques à la maintenance de nos dix-neuf centrales ? Je pense en particulier au fleuron de la technologie développée par Alstom, avec la fameuse turbine à vapeur Arabelle désormais aux mains des Américains. N'y a-t-il pas dans cette affaire les germes de la remise en cause de notre indépendance énergétique q...
...e financement participatif de l'éolien, que vous avez menée dans le Lauragais, d'autre part, le programme d'autoproduction photovoltaïque « Mon Soleil & Moi ». Ces programmes ont en commun de faire contribuer les particuliers au financement de la production et de les faire bénéficier des revenus de celle-ci. Ils ont aussi en commun de favoriser la mobilisation en faveur de la production d'énergie renouvelable. Avez-vous l'intention de promouvoir ce type d'opérations de cofinancement, permettant aux ménages de s'engager directement dans la production d'électricité ?
...ine qu'il faudrait que nos compatriotes bretons bénéficient quand même, grâce à RTE, du même service que les autres habitants du territoire. Cela m'amène à répondre à M. Pellois qu'il faut peut-être fixer des limites au développement de l'autoconsommation. Vous l'avez dit, la promotion de l'autoconsommation est importante. M. Castellani a aussi parlé de la promotion du cofinancement des énergies renouvelables comme d'une manière de les faire mieux accepter. Mais quand on se met à faire de l'autoconsommation dans un périmètre qui dépasse la maison individuelle pour devenir celui d'une collectivité, cette dernière doit se poser des questions techniques mais aussi des questions économiques. Tout le système électrique français est fondé sur un principe d'égalité de traitement entre tous les consommateurs...
La production d'énergie renouvelable dans les outre-mer ne représente que 15 % de la totalité de l'énergie consommée, et environ 18 % en Guadeloupe. Le ministre de la transition écologique et solidaire, M. Hulot, a reconnu lors d'une réunion de la commission des affaires économiques, en septembre dernier, qu'il était aberrant que l'outre-mer n'ait pas son autonomie énergétique. Que fait EDF pour augmenter la part des énergies renou...
Lors d'un entretien publié en décembre, vous avez déclaré que, compte tenu du prix et des difficultés d'acceptation et d'implantation des éoliennes, le développement des énergies renouvelables passerait davantage par le solaire que par l'éolien. Vous comptez investir 25 milliards dans l'énergie photovoltaïque au moyen d'un plan solaire. Cela signifie-t-il, à terme, un désengagement du secteur éolien ? Il est exact que l'éolien a des difficultés pour se déployer – lourdeurs administratives, recours nombreux. C'est le cas dans le Nord de la Haute-Vienne que je représente. Aussi, commen...
...d'ailleurs que les problèmes liés aux compteurs Linky s'expliquent par la faiblesse du discours d'EDF en la matière. Vous avez dit en substance que vous aviez adopté un discours destiné à ce que les citoyens s'approprient les informations. En tout cas, cela n'a pas suffi à convaincre nos concitoyens de l'utilité ce dispositif. Enfin, dans combien d'années pensez-vous que le prix du kilowattheure renouvelable croisera celui du kilowattheure nucléaire ?
La Bretagne ne produit que 10 % de sa consommation d'électricité. Afin de limiter sa dépendance et éviter les pertes de puissance dommageables tant aux habitants qu'à l'économie, la région a signé le Pacte énergétique breton, qui privilégie les énergies renouvelables. Malheureusement, il arrive qu'on se heurte à des obstacles : opposition des riverains, quand on veut installer des éoliennes, ou des éoliennes offshore ; problèmes de moyens, quand il s'agit de développer des énergies marines renouvelables. Pour assurer la transition, le Pacte énergétique breton prévoit la construction d'une centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau, dans ma circonscription. D...
Dans le cadre de la nouvelle politique énergétique nationale, il est prévu, à terme, de réduire sensiblement la production d'énergie d'origine nucléaire, et de développer les énergies renouvelables. Va-t-on, comme en Allemagne, développer le parc éolien et, en conséquence, construire de nouvelles centrales au charbon pour compenser les périodes où l'éolien est en panne faute de vent, ce qui se traduirait par une augmentation des émissions de CO2 ? Ou proposez-vous, par exemple, de développer un petit nombre d'EPR sur des sites de centrales existants ?
...intensives à préparer leurs propres investissements, en leur offrant, sous l'autorité de l'État et de la Commission européenne, les contrats à moyen terme les meilleurs possibles. Monsieur Mathiasin, nous accompagnons évidemment l'évolution du mix énergétique outre-mer. Une programmation pluriannuelle de l'énergie sera adoptée en Guadeloupe. Nous avons la volonté d'augmenter la part des énergies renouvelables, et d'assurer la sécurité d'approvisionnement. Je voudrais en profiter pour insister sur le rôle que nous avons à jouer – et que nous avons joué – outre-mer au moment des cyclones. J'étais moi-même sur place, dans les semaines qui ont suivi les cyclones Irma et Maria, en particulier dans les îles du Nord. Je voudrais souligner la fierté que nous avons eue à rétablir le courant dans des délais a...
...chels sur la transition énergétique dans l'Union européenne. Celle-ci a été adoptée le 25 janvier dernier par la commission des affaires européennes qui appelle de ses voeux un relèvement du niveau des ambitions européennes en proposant de nouveaux objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre, d'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments ou encore de recours aux énergies renouvelables. Notre commission a nommé lors de sa réunion du 14 février M. Thierry Michels comme rapporteur. À l'issue du délai de dépôt, le secrétariat de la commission a enregistré six amendements.
... faites, les acteurs s'accordent à dire qu'on ne pourra pas faire émerger un prix du carbone suffisamment incitatif pour modifier les choix économiques. Si on veut privilégier le gaz, il faut porter le prix de la tonne de carbone à 30 euros. C'est le sens des propositions du Président de la République. L'objectif est de pouvoir éradiquer le charbon. J'en viens aux objectifs en matière d'énergies renouvelables. Il y a entre les différents pays de l'Union européenne des disparités très fortes. Certains pays sont très vertueux, tels que la Suède ou la Lettonie. La France, elle, n'est pas en avance au regard de ces objectifs. Néanmoins, l'Union européenne sera globalement en mesure d'atteindre son objectif de 20 % d'énergies renouvelables en 2020. Si on veut avancer, il faut aller plus loin. La Commissio...
Je vous remercie, monsieur le rapporteur, pour nos nombreux échanges et pour votre rapport très complet sur une proposition de résolution que le groupe La République en Marche soutiendra évidemment. Au sujet du sous-objectif de 15 % d'énergies renouvelables dans le secteur des transports, ne craignez-vous pas qu'il favorise l'utilisation d'agrocarburants dont l'impact environnemental est contestable, tant sur le plan du bilan carbone que sur la concurrence d'usage des sols ? Par ailleurs, ne vaudrait-il pas mieux renommer cet objectif de 15 % en le désignant par le vocable « énergie propre » ou « zéro émission », afin d'impliquer pleinement les fi...
...quand nous ne serons plus là. Invoquer l'aspect intergénérationnel est une chose, mais nous ne pouvons pas laisser aux générations qui nous suivent la totalité de l'effort à accomplir ! Dans l'ensemble, nous estimons que cette proposition de résolution met l'accent sur des points positifs qui sont à saluer, notamment en matière de performance énergétique des bâtiments et de production d'énergies renouvelables. Malheureusement, elle le fait sans prendre en compte les moyens pour y arriver, ce qui pose un certain nombre de problèmes : c'est pourquoi le groupe Les Républicains s'abstiendra.
...l un effort international, collectif et solidaire permettra d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. L'Union européenne doit être leader de ce mouvement, elle est déjà pionnière dans le domaine environnemental et, comme vous l'avez dit, la transition énergétique est une opportunité économique. Votre proposition de résolution invite notamment à accélérer le développement des énergies renouvelables. J'ai une pensée particulière pour l'éolien en mer, que le projet de loi pour un État au service d'une société de confiance cherche à favoriser. De même, le domaine des transports attend sa révolution : la France s'y est engagée, le Gouvernement y travaille dans le cadre du futur texte sur les mobilités, mais c'est bien au niveau européen que cela se joue. Des objectifs plus ambitieux doivent êt...
Au sujet de la part de 15 % d'énergies renouvelables dans les transports, je suis d'accord avec M. Djebbari pour considérer que l'on devrait plutôt parler d'objectifs en termes d'énergies « zéro émission ». On considère de manière implicite que les énergies renouvelables ne produisent pas de gaz à effet de serre, mais ce serait bien de le préciser. Vous vous demandez également comment nous pourrions nous assurer que le développement des agrocarbu...
...dit à de multiples reprises, je veux cependant évoquer une chose qui me frappe. Depuis dix ans, on ne cesse d'inscrire dans la loi de nouveaux objectifs – réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030, réduction de la consommation finale d'électricité de 50 % à l'horizon 2050, réduction des énergies fossiles de 30 % à l'horizon 2030, augmentation de la part des énergies renouvelables à 35 % en 2030, réduction de la part du nucléaire à 50 %, et j'en passe. Face à cette accumulation, il est à craindre que plus personne ne s'y retrouve, notamment les consommateurs. Surtout, on oublie les autres dimensions essentielles de la transition écologique, à savoir le coût de ce dispositif, mais également l'implication démocratique des citoyens dans les prises de décision – deux aspects...
Monsieur le rapporteur, je m'interroge sur les objectifs affichés dans ce texte, qu'il s'agisse de l'efficacité énergétique attendue en 2030, portée à 40 %, ou encore de la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie de l'Union européenne – le document que vous avez projeté pendant votre intervention illustre, si besoin était, le chemin à parcourir pour y parvenir. La question que je me pose est donc celle du caractère réaliste d'objectifs régulièrement revus à la hausse, sans que l'on se donne jamais les moyens de les atteindre.
...e mise en cohérence des textes, notamment européens, on n'arrivera pas à tenir les objectifs. De ce point de vue, je regrette que la résolution ne fixe pas un délai pour la mise en cohérence des textes européens. Enfin, je soutiens le point 14 qui permet, notamment en ce qui concerne la France, à travers la contribution au service public de l'électricité (CSPE), de financer des projets d'énergie renouvelable transfrontaliers et d'appeler à la réciprocité entre les différents pays – vous comprendrez que j'aie à coeur de faire entendre la voix de mon département, la Haute-Savoie, à ce sujet.
... effet de serre. Cependant, si un grand nombre d'éléments, de données et de propositions nous sont fournis, tout cela reste très flou. J'ai une interrogation au sujet d'un point ne concernant pas directement la résolution, mais sur lequel j'aimerais avoir votre avis, à savoir la réduction à 50 % de la part du nucléaire à l'horizon 2025, cette part ayant vocation à être remplacée par des énergies renouvelables. Si un tel objectif part d'une bonne intention, il n'est franchement pas réaliste, notamment parce la France deviendrait fortement dépendante de ses voisins en matière de production électrique si elle l'atteignait – étant précisé que nous achetons déjà de l'électricité à l'étranger, notamment en hiver, c'est-à-dire en période défavorable. Que pouvez-vous me dire sur ce point ?