786 interventions trouvées.
...r financièrement car ce sont des artisans du changement. J'aimerais vous sensibiliser à la question des sols, qui est totalement absente de cette PPE. La mission d'information sur le foncier agricole que j'ai conduite avec Anne-Laurence Petel a montré leur importance, qu'il s'agisse du stockage du carbone, de la lutte contre l'artificialisation ou de l'arbitrage entre divers usages, des énergies renouvelables à l'alimentaire. Ils contribuent pour une part extrêmement importante à la résilience climatique. Je vous invite à intégrer nos conclusions dans les perspectives ouvertes par votre ministère.
Durant les Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre 100 % d'énergies renouvelables d'ici à 2030 pour l'outre-mer avait été fixé. Nous en sommes très loin. Quelles mesures spécifiques comptez-vous prendre pour accélérer le processus ? Ces territoires se situent souvent en zones non interconnectées. Envisagez-vous de relancer le projet géothermique liant la Guadeloupe, la Dominique et la Martinique ? Quel est votre point de vue sur une alimentation en gaz de ces îles à partir d...
Monsieur le ministre d'État, les objectifs climatiques et énergétiques sont déjà très nombreux, qu'ils figurent dans la loi ou dans la programmation pluriannuelle : réduction des émissions de gaz à effet de serre, réduction de la consommation énergétique finale, réduction de la consommation énergétique primaire d'énergies fossiles, augmentation de la part des énergies renouvelables. Pour être efficaces, il nous faut mesurer avec régularité nos avancées et en cas de retard constaté par rapport aux objectifs que nous nous sommes fixés, il convient de prévoir sans attendre des mesures de correction adaptées. Que pensez-vous de la création d'un observatoire piloté par l'État qui permettrait de faire des mesures précises à partir d'indicateurs ?
Le compte-rendu de cette réunion conjointe est lisible à l'adresse suivante : http://www.nosdeputes.fr/15/seance/2543.
Nous accueillons, pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER), M. Jean-Louis Bal, président, qui arrivera dans quelques instants, M. Alexandre Roesch, délégué général, Mme Delphine Lequatre, responsable du service juridique, M. Alexandre de Montesquiou, consultant, et Mme Lettry, déléguée générale adjointe. Pour le Comité français du butane et du propane (CFM), nous accueillons M. Joël Pédessac, directeur général, Mme Émilie Coquin, directrice des a...
Monsieur Pédessac, vous avez indiqué que les véhicules roulant au gaz étaient peu chers. Dès lors, pourquoi ne reçoivent-ils pas un meilleur accueil des consommateurs ? Dans le secteur du bâtiment, quel est votre avis sur le stockage des énergies renouvelables ? Dans la mesure où la production n'est pas continue, que pensez-vous du stockage pour piloter à la fois la production et la consommation ?
...appelle que cette audition est publique et qu'elle sera disponible en replay sur le site de l'Assemblée nationale ; elle fera également l'objet d'un compte rendu écrit. Nous accueillons cet après-midi un grand nombre d'invités : M. Simon Clodic, directeur commercial et chargé des affaires publiques de Cryo Pur, est également membre actif de nombreuses associations comme le Syndicat des énergies renouvelables, France Biométhane, Club Biogaz, l'association française du gaz naturel pour véhicules (AFGNV). Je le remercie d'avoir accepté la formule de table ronde qui permettra un débat interactif et direct. Mme Valérie Corre est vice-présidente du Syndicat national des producteurs d'alcool agricole (SNPAA), dont M. Jérôme Bignon est également vice-président, et M. Sylvain Demoures, secrétaire général. ...
Qu'il s'agisse d'habitat ou de mobilité, on voit bien qu'en zone urbaine on peut mieux maîtriser les consommations. Plus de voitures électriques, ce sera moins de pollution et moins de carbone. S'agissant de la production d'énergies renouvelables, il faut plus s'intéresser aux zones rurales, avec des équipements comme les éoliennes et les méthaniseurs. S'appuie-t-on suffisamment sur les territoires pour les développer ? La loi TECV a-t-elle eu les résultats escomptés ? Les régions et les EPCI ne pourraient-ils s'emparer de ces questions pour définir, par exemple, les endroits où l'on peut implanter des méthaniseurs, comme on l'avait fait...
J'aimerais revenir sur l'hydrogène. Aujourd'hui, il me semble que l'on produit ou consomme en France un peu plus de 900 000 tonnes d'hydrogène produit à partir d'hydrocarbures. La première des priorités ne serait-elle pas de produire ces 900 000 tonnes de façon verte, par hydrolyse à partir d'énergies renouvelables ? Ne serait-ce pas un moyen de démarrer la filière de façon sûre, puisqu'il existe une consommation assurée ?
...s semaines et permettra d'interroger les Français sur leur vision de la transition énergétique, sur l'avenir du nucléaire en particulier. À la tête du champion national de l'énergie, vous êtes au coeur de cette profonde transformation. EDF a commencé à s'adapter aux mutations de la transition énergétique dès la fin des années quatre-vingt-dix. L'entreprise a développé son offre dans les énergies renouvelables, conquis de nouveaux marchés en Europe avec la libéralisation du marché de l'électricité, mais aussi à l'international avec le développement de la troisième génération de réacteurs – plus sûrs et moins polluants en déchets. Il faut le reconnaître, les dernières années ont été marquées par les défis de cette révolution. Chaque médaille a deux côtés, donc un revers : l'endettement financier du gr...
...ergne. Énergéticien historique, EDF est toujours le premier producteur et fournisseur d'électricité en France, avec 26,5 millions de clients. C'est une entreprise à laquelle les Français semblent attachés, mais elle fait aussi régulièrement la une de l'actualité – ce qui vous vaut au passage quelques coups – en matière de sûreté et de sécurité des centrales nucléaires, d'engagement tardif dans le renouvelable et, dernièrement, de soupçons de diminution de votre production électrique en fonction du marché de gros. Mais on peut également souligner votre volonté de vous inscrire dans la transition énergétique, de lancer des appels à projets en direction des entreprises françaises dans le démantèlement et la déconstruction, ou votre stratégie CAP 2030. Je voudrais revenir sur la situation financière de ...
...tation des coûts du nucléaire de troisième génération pose la question de la nécessité d'un tarif de rachat. Mais que se passera-t-il si des opérateurs étrangers demandent à bénéficier du même tarif de rachat, donc du subventionnement de leurs activités nucléaires ? Ou bien l'avenir du parc nucléaire passe-t-il par des dispositifs similaires à ceux qui viennent aujourd'hui au secours des énergies renouvelables ? Quel est le dimensionnement adéquat du futur parc nucléaire ? Quel sera l'impact – notamment social – de vos choix dans les territoires ? On sait qu'en dessous d'un certain seuil, nous ne serons plus en mesure de disposer de ressources, de recherche et d'ingénierie d'une qualité suffisante pour maintenir la filière. Quelle technologie doit être privilégiée ? Vous avez beaucoup misé sur l'EPR...
... vos intentions et votre stratégie, en termes tant de décarbonation de votre production énergétique, que de stockage de l'électricité ou de maîtrise de vos coûts de production. Au-delà des considérations techniques de la stratégie du groupe EDF, nous attendons des précisions quant à vos orientations financières. Quels leviers entendez-vous actionner pour financer le développement de l'électricité renouvelable et votre plan stockage, tout en garantissant un prix de l'électricité attractif et compétitif ? Votre intervention sur ces sujets contribuera certainement à corriger les effets négatifs des derniers épisodes médiatiques qui peuvent ternir votre image, pénalisant par voie de conséquence la réalisation des objectifs de la transition énergétique, dont vous êtes l'un des acteurs-clés.
... Est-il vrai que vous souhaitez construire de nouveaux EPR en France ? Ma dernière question annonce celle de ma collègue Marie-Noëlle Battistel : EDF va s'exprimer dans le débat sur l'avenir du nucléaire, mais pourrait-on également vous entendre sur la mise en concurrence des concessions d'hydroélectricité, alors qu'elles sont indispensables en termes de stockage et de développement des énergies renouvelables pour EDF ? Quelle est votre position par rapport aux décisions gouvernementales en cours ?
...5 milliards ! Peut-on imaginer que l'EPR de Flamanville et cette filière soient « rentables », sans construction de plusieurs autres EPR ? Quels sont vos projets pour les EPR en France dans les prochaines années ? Ces projets ne sont-ils pas contradictoires avec la baisse annoncée de la part du nucléaire pour 2030 ? La loi précitée de transition énergétique fait une place importante aux énergies renouvelables, mais aucun parc éolien offshore – électriquement les plus productifs – n'a encore vu le jour, malgré le lancement de plusieurs appels d'offres. Comment EDF compte-t-elle atteindre ses objectifs en la matière ? M. Giraud a souligné que les consommateurs avaient l'habitude de transmettre des données personnelles sur des réseaux. Il a oublié de préciser que rien ne les y oblige, contrairement à c...
...ommandé. Mais nous n'avons pas besoin, pour le parc français, d'un produit de ce type, qui intéresse cependant un certain nombre de clients étrangers et fait partie des projets de la nouvelle filière française de réacteurs qu'EDF anime depuis que Framatome est devenue l'une de ses filiales. Par ailleurs, vous aurez certainement relevé le changement de dimension d'EDF dans le domaine des énergies renouvelables. Nous avons en effet la volonté de développer de manière importante le solaire en France et d'accompagner ce développement par un peu de stockage, nécessaire pour compenser l'intermittence de cette énergie. Nous le ferons également hors de France ; nous sommes d'ores et déjà très actifs dans ce domaine. Plusieurs d'entre vous m'ont interrogé sur les concessions hydroélectriques. Vous savez que ...
...rojet concernant la rivière Truyère – de façon à améliorer encore la production d'électricité à partir de l'eau, en France. En effet, si nous ne sommes pas très loin de la saturation en ce domaine, des projets, notamment celui que je viens de mentionner, nous permettraient de mieux utiliser l'eau qui tombe du ciel et se déverse dans les barrages, et de mieux compléter l'intermittence des énergies renouvelables par de l'hydroélectricité pilotée. S'agissant de Linky, je veux d'abord rappeler qu'il est déployé par notre filiale Enedis – et non directement par EDF –, qui a été chargée par la loi de développer un compteur et de le mettre en service chez tous les ménages français – c'est le cas dans bien d'autres pays, en vertu, là aussi, d'une directive européenne. Les tribunaux ont, du reste, confirmé qu...
...s ? Par ailleurs, avez-vous connaissance des perspectives d'évolution du coût de l'énergie dans les prochaines années ? Enfin, seulement 20 % des 250 éoliennes de mon département sont d'origine française. Quant à notre grande centrale photovoltaïque de 100 hectares, elle est étrangère. Pensez-vous que, à un moment ou à un autre, verra le jour un fabricant de technologies industrielles d'énergies renouvelables qui soit un consortium européen, au moins français ? C'est très bien de parler de la transition et du mix énergétique, mais il faut également maîtriser l'outil industriel.
...n tant que députée des Alpes, où sont implantés de nombreux barrages, je souhaite bien entendu vous interroger sur l'ouverture des concessions hydroélectriques à la concurrence qui, vous le savez, me préoccupe depuis plusieurs années. La production hydro, qui constitue le socle du bas tarif de l'énergie, est une énergie pilotable de manière très réactive, essentielle au développement des énergies renouvelables intermittentes. L'hydro est un acteur majeur de la gestion du multi-usage de l'eau, dont on oublie trop souvent qu'elle est un bien commun. En multipliant les concessionnaires, on engagerait une désoptimisation néfaste à sa gestion qui entraînerait, inévitablement, à terme, une hausse des tarifs aux consommateurs, qui sont les plus bas, aujourd'hui, grâce à l'hydro. L'ouverture à la concurrence...
Le 9 mars 2018, 410 anciens cadres ayant effectué tout ou partie de leur carrière professionnelle dans l'ingénierie, la construction ou l'exploitation de centrales nucléaires ont rendu public un manifeste pour Fessenheim. Ils estiment que remplacer l'électricité bas carbone produite par les centrales nucléaires par des énergies renouvelables n'est pas réaliste, en raison de l'intermittence de production de l'éolien, qui nécessitera des moyens compensatoires, en France ou chez nos voisins, utilisant des combustibles fossiles générateurs de gaz carbonique. RTE a confirmé, dans les différents scénarii étudiés dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l'énergie, que tout conduisait à une hausse des émissions de gaz carbonique. ...