Interventions sur "revenu"

164 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini :

...fet de présenter la vision que vous, Les Républicains, auriez présentée aux Français, au travers de votre budget. En gros, vous auriez fait le choix d'avantager les contrats d'assurance vie supérieurs à 150 000 euros, de supprimer l'impôt sur la fortune immobilière, qui concerne les patrimoines supérieurs à 1,7 million d'euros – et non les classes moyennes – , et de baisser de 10 % l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire de privilégier nettement les classes les plus riches. Vous auriez aussi fait le choix d'augmenter en revanche la TVA, qui est un impôt non redistributif. On nous accuse de faire un budget pour les riches, mais on voit bien, avec vos propositions, ce qu'aurait été un véritable budget pour les riches. La comparaison permet de souligner que le budget que nous présentons aujourd'hui es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

Je vais tenter de me substituer à mon éminent collègue Jean-Louis Bourlanges, bien que je n'en aie ni le talent ni l'éloquence. Nous discutons de l'impôt sur le revenu ; c'est une très bonne chose que l'article 2 instaure une indexation de son barème sur l'inflation. Depuis 1945, l'impôt sur le revenu tient compte de la composition du ménage, en vertu d'un principe simple : à niveau de vie égal, taux d'imposition égal. Autrement dit, l'imposition tient compte du nombre de personnes qui constituent le ménage. Au cours de la précédente législature, des abattemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

...'occasion est donc ici donnée au Gouvernement de montrer que la natalité est pour lui un véritable enjeu pour l'avenir de notre nation. À travers cet amendement, il lui est également proposé de faire coup double, si j'ose dire : rétablir le quotient familial et maintenir ses objectifs de réduction des déficits en excluant de cette disposition les tranches supérieures assujetties à l'impôt sur le revenu, qui bénéficient déjà de hausses substantielles de pouvoir d'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Forissier :

...et sur la nécessité d'être cohérent, d'avoir une vision globale et d'aller jusqu'au terme de votre logique. Gilles Carrez a rappelé l'intérêt de supprimer l'ISF sur les participations au capital des entreprises, mais vous recréez un impôt sur la fortune immobilière, qui aura des effets extrêmement pervers. Par ailleurs, on l'a vu hier dans le débat sur le prélèvement forfaitaire unique, les seuls revenus qui ne sont pas protégés dans ce budget, qui ne connaissent pas une évolution – j'emploie des guillemets – « positive », les seuls revenus qui vont faire l'objet d'une hausse des prélèvements au titre de l'IRPP – impôt sur le revenu des personnes physiques – sont les revenus fonciers, notamment sur l'immobilier locatif. Or, on l'a répété, c'est un secteur marqué par un effondrement de la rentabi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je vous annonce d'ailleurs qu'avec nos collègues du groupe Les Républicains, nous déposerons un recours devant le Conseil constitutionnel, fondé sur la rupture d'égalité entre ceux qui perçoivent des revenus de leurs actions et de leurs obligations et ne paieront pas l'IFI, et ceux qui, disposant du même revenu tiré de l'immobilier, vont acquitter cet impôt.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Vous le savez, mes chers collègues, nous sommes tout particulièrement attachés à la proportionnalité et à la progressivité de l'impôt sur le revenu. Dans un rapport publié en 2011, le Haut Conseil de la famille indique que, plus les revenus d'un couple augmentent, plus ce couple opte pour l'imposition conjointe, ce qui affaiblit d'autant la progressivité de l'impôt. À travers cet amendement, nous vous proposons donc de plafonner à 2 590 euros la part de réduction d'impôt résultant de l'application du quotient conjugal aux couples mariés ou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cela dit, mes inquiétudes demeurent. Pour vous donner quelques exemples, le plafonnement concernerait davantage les couples sans enfant – 67 % du total – et ceux avec trois enfants, dont les pertes moyennes de revenus seraient encore plus élevées que celles des couples sans enfant ou avec un ou deux enfants. Outre le débat que le ministre vient d'annoncer, on ne peut pas s'engager dans ce type de réformes sans de véritables études d'impact : elles sont indispensables pour connaître l'incidence des mesures selon la composition des foyers. Je vous suggère donc, monsieur Lachaud, de retirer cet amendement. À d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Il concernerait notamment les expatriés qui paient un faible impôt dans leur pays d'accueil. Ce serait donc une véritable révolution en matière de lutte contre la fraude fiscale. Fondé sur le principe de taxation différentielle – le ressortissant français doit s'acquitter de la différence entre l'impôt effectivement payé à l'étranger sur son revenu perçu et celui qu'il aurait dû théoriquement acquitter s'il était résident sur le sol français – , cet impôt s'articulerait parfaitement avec les conventions bilatérales pour éviter les doubles impositions sur le revenu, tout en mettant fin au dumping fiscal entre les États. C'est donc un dispositif non seulement d'efficacité fiscale et de lutte contre la fraude mais aussi de paix. Contrairement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...e l'achat, au moment de la succession, chaque année par la taxe foncière – et que par construction, ce nouvel impôt infligera une double, voire une triple peine, pénalisera, une fois encore, celles et ceux qui ont souvent consacré tout le fruit du labeur de leur vie à l'acquisition d'un ou de plusieurs logements, que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, ou pour percevoir un complément de revenu locatif pour leurs vieux jours. Nous ne comprenons pas pourquoi vous considérez l'immobilier comme une rente. À tout le moins, je propose par cet amendement que la résidence principale soit exonérée de l'IFI, si tant est que la création de ce nouvel impôt soit maintenue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...ent, va dans le même sens. Il s'inspire de la proposition de loi relative à l'adaptation de la fiscalité à l'économie collaborative, déposée par nos collègues au Sénat. Il s'agissait d'instaurer un régime fiscal et social unifié, équitable pour cette économie, fondé sur un seuil unique de 3 000 euros. L'objectif est de permettre aux utilisateurs de plateformes en ligne d'être exonérés de certains revenus et, surtout, de tracer la frontière entre particuliers et professionnels. Cette frontière, parfois floue, complexifie l'application des règles fiscales et sociales. En contrepartie de l'avantage fiscal proposé, il y aurait la déclaration automatique des revenus par la plateforme en ligne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Ces deux amendements relèvent d'une même logique qui consiste à traiter différemment une opération, telle que l'achat d'un canapé ou la location d'un meublé, selon qu'elle est réalisée ou non par le biais d'une plateforme. Dans l'amendement de M. Abad, s'ajoutent les revenus liés à l'opération. Ces propositions posent d'énormes problèmes juridiques. C'est la raison pour laquelle ces amendements, après le très long débat que nous avons eu en commission, ont recueilli un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Il est en effet étrange de commencer par créer une franchise pour taxer des revenus. Le régime micro-BIC s'applique à tous ceux qui ont de petits revenus accessoires. Je ne vois pourquoi les revenus d'une location meublée effectuée par le biais d'une plateforme seraient taxés différemment de ceux d'une location meublée selon des formes qui existent depuis la nuit des temps. Il en va de même des ventes de biens. Il existe déjà plusieurs systèmes spécifiques : la vente de biens ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Il s'agit de rétablir l'exonération d'impôt sur le revenu pour les majorations de retraite ou de pension pour charges de famille. On le sait, la suppression de cette exonération a entraîné une augmentation des impôts pour 3,8 millions de foyers fiscaux – de 300 euros par foyer fiscal en moyenne – et a soumis à l'impôt sur le revenu de nombreux foyers fiscaux jusqu'alors non imposables. Son rétablissement serait favorable aux classes moyennes et aux ret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

La loi de finances rectificative pour 2014 a supprimé l'exonération d'impôt sur le revenu du salaire différé de l'héritier de l'exploitant agricole. Ce mécanisme n'est plus beaucoup utilisé, mais l'est encore, pour des personnes qui travaillent dans l'exploitation familiale. La situation de ces aides familiaux n'est déjà pas très confortable et il me paraît important de soutenir un dispositif qui, souvent, est le préalable à la transmission de l'exploitation agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cette exonération n'est plus justifiée, puisqu'il existe désormais un dispositif de taxation de droit commun adapté aux revenus différés. Ce dispositif dit du quotient permet d'atténuer la progressivité de l'impôt sur le revenu. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

C'est sans doute une manière de se faire une place dans le débat ; c'est une tactique, et je peux l'entendre. Sur le fond, vous êtes cependant d'accord avec la majorité pour que les revenus du capital et les revenus des plus riches soient exonérés de ces impositions. Je vous rappelle tout de même qu'en France, en quelques décennies, la part des richesses héritées du patrimoine est passée de 45 % à 75 %. Se forme donc une classe d'argent de plus en plus importante, et dont l'enrichissement provient non pas du travail, mais de la naissance. On ne peut en aucun cas encourager ce phén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Je vous rassure, monsieur de Courson : cet impôt répond au problème soulevé par le Canard enchaîné en prélevant 90 % des revenus supérieurs à 400 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Tout d'abord, un contribuable assujetti à l'ISF sur cinq déclare un revenu annuel inférieur à 51 000 euros, ce qui pose problème. Ensuite, votre critique de l'ancien monde fiscal ne saurait m'être adressée : lorsque vous y viviez en tant que ministre, je n'étais pas même député. Nous vous demandons simplement de revenir à votre proposition initiale consistant à supprimer l'ISF, que vous avez notamment formulée lors de la campagne des primaires de la droite et du centre,...