Interventions sur "routière"

97 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

...ermis de conduire après un contrôle d'alcoolémie positif, proposant d'équiper le véhicule d'un éthylotest antidémarrage ; enfin, de l'instauration d'une charte pour tout nouveau titulaire du permis de conduire. Ce qui fait la pertinence de cette mesure, c'est le fait qu'elle s'applique à tout le territoire, ce qui lui confère une grande lisibilité pour nos concitoyens. La question de la sécurité routière nous concerne tous, quelles que soient nos idées politiques. Je le redis, les discours populistes ou électoralistes n'ont pas leur place dans un tel débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Madame la ministre, comme vous l'avez rappelé à juste titre dans votre intervention, la sécurité routière est un sujet grave, qui nécessite écoute mutuelle et entente, pour essayer de trouver des voies de convergence. C'est la raison pour laquelle j'espère que le Gouvernement et les députés de la majorité écouteront et soutiendront la position des parlementaires du groupe Les Républicains qui ont déposé cette proposition de loi à l'initiative de Vincent Descoeur, que je salue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

C'est pourquoi j'en appelle au discernement, au pragmatisme, à la confiance accordée aux acteurs locaux via les commissions départementales de sécurité routière. Nous soutiendrons avec force et conviction, sans démagogie et sans populisme, cette excellente proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

...rs mois qu'une partie de la France se divise sur une mesure arbitraire de limitation de la vitesse annoncée par le Gouvernement, avec une mise en oeuvre au 1er juillet prochain. Voilà aussi plusieurs mois que la représentation nationale est privée de ce débat, puisqu'il n'y a jamais eu la moindre concertation, le moindre échange de vues sur un sujet pourtant majeur – je veux parler de la sécurité routière et, pour dire les choses le plus simplement du monde, du nombre de morts sur les routes, qui ne peut rester au niveau où il se trouve, ce sur quoi, je crois, nous sommes tous d'accord. Alors, permettez-moi de remercier les premiers signataires de cette proposition de loi, son rapporteur, Vincent Descoeur, Jérôme Nury et d'autres, qui rendent enfin possible ce débat, que vous avez voulu nous conf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Mais le vrai courage n'aurait-il pas été d'ouvrir le débat ? De considérer l'ensemble des causes réelles des accidents de la route ? D'ouvrir des chantiers ambitieux et innovants pour faire baisser le nombre de morts sur nos routes ? Même en matière de sécurité routière, le Gouvernement semble trop pressé pour débattre et trop sûr de lui pour accepter la contradiction. Le vrai courage aurait pu conduire à envisager un durcissement des sanctions pénales pour les délinquants de la route confirmés, ceux qui se rendent coupables de grands excès de vitesse et plus encore pour les récidivistes de la conduite en état d'ébriété. Le vrai courage serait de reconnaître que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

...ccessible et respectueuse de l'environnement. Mais le Gouvernement a choisi une autre option. Il agit seul, a minima et sans débat, ni au Parlement, ni ailleurs, et s'il n'y avait pas eu notre collègue Descoeur pour organiser cette discussion, elle n'aurait pas eu lieu. Comment ne pas imaginer que les producteurs de vins et spiritueux pourraient faire les frais de la prochaine mesure de sécurité routière – je ne vous souffle pas là une suggestion, madame la ministre, parce que je ne le souhaite évidemment pas ? Quelques études pourraient parfaitement démontrer que les Français ne sont pas assez disciplinés pour respecter la limite autorisée du taux d'alcool dans le sang, et qu'il faut leur imposer une tolérance zéro pour gagner quelques vies supplémentaires. Alors oui, cette PPL est enfin l'occa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...e ce passage à niveau supérieur dans les différents rouages : peu d'accidents mortels. La comparaison de ces deux réseaux a un double sens. Les fortunés bénéficient d'un coup de piston économique pour un échappement plus grand aux accidents. Pas de pot pour les catégories sociales les plus fragiles, qui ont parfois des montures fort « tunées », et qui sont aussi les plus touchées par la mortalité routière pour de nombreuses raisons. Cette mesure de baisse de la vitesse est notamment décriée et combattue par les associations, comme 40 millions d'automobilistes et la Fédération française des motards en colère, qui disent : « Stop ». Elles vrombissent contre ce qu'elles perçoivent comme un simple moyen de mettre de l'huile dans les rouages de la rentabilité du système de contrôle et de sanction auto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Cette sensibilisation est pour l'instant prise en charge à plusieurs voies par des associations – de cyclistes, de motards et d'automobilistes – avec une disparité forte, en dépit des agréments parfois délivrés par l'Éducation nationale. Les programmes en collège, avec les ASSR 1 et 2 – Attestation scolaire de sécurité routière – , restent quant à eux des déviations de formation et de sensibilisation qui se résument à quelques heures de préparation d'un QCM final de validation. C'est donc dans les infrastructures qu'il faudrait mettre « un pognon de dingue », et assurer en même temps, par une politique cohérente de sensibilisation des collégiens – qui sont à l'âge de l'accès à l'autonomie, en vélo ou en scooter – le cr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Madame la ministre, ne m'en veuillez pas si j'accélère pour arriver à destination, en dépit de la limitation de vitesse que vous voulez nous imposer ! Sur le créneau de la circulation routière, motards et automobilistes – notamment ceux qui sont bien urbains – sont régulièrement confrontés à des contresens : aménagements dispendieux pour tripler – voire quadrupler – les voies pénétrables de circulation périurbaine et, en même temps, zones à circulation restreinte pour la qualité de l'air – et non pas des LR – en centre-ville, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Il est temps de ne plus confiner sous le radar les mécanismes d'une politique de circulation et de sécurité routière claire, laquelle consiste à accélérer le report modal en ville vers le vélo, le bus et le tram, mettre la gomme sur le train en zone périurbaine et rurale, céder le passage au public des autoroutes pour les rendre accessibles au plus grand nombre et appuyer sur le champignon de l'investissement pour en truffer le réseau secondaire ! Il est temps aussi de pistonner la lenteur et de lever le pied, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Le Gouvernement voudrait nous faire croire qu'il y a d'un côté le camp des vertueux et des responsables, qui saluent la mesure et, de l'autre, le camp des démagogues irresponsables et des inconscients, qui n'ont pas pris la mesure des enjeux de la sécurité routière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...ien des routes françaises et recensait plus de 30 000 kilomètres de routes en très mauvais état. Quelques mois plus tard, un rapport d'information sénatorial confirmait le diagnostic et tirait le signal d'alarme à propos de la dégradation du réseau routier, notamment du réseau départemental. On sait que 47 % des accidents de la route comportent des facteurs relevant de l'état de l'infrastructure routière : cette situation n'est pas acceptable. Or le premier facteur expliquant la tendance à la dégradation du patrimoine routier national, c'est la baisse des crédits attribués à l'exploitation et à l'entretien du réseau routier national. La baisse des crédits alloués par l'État est aggravée par celle des dépenses d'investissement des départements, exsangues quand ils supportent les allocations indiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

… toutes mesures qui supposent une politique de sécurité routière autrement plus ambitieuse que celle qui consiste à multiplier les radars et les profits qu'ils génèrent. Si nous ne sommes pas opposés par principe à la limitation de la vitesse à 80 kmh, nous sommes convaincus que cette mesure est une décision non pas courageuse, mais paresseuse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Dans mon département de l'Allier, nous avons été contraints, faute d'investissement de l'État, d'accepter la mise en concession autoroutière de la RCEA pour sa mise à deux fois deux voies, la RCEA – Route Centre-Europe Atlantique – , qualifiée de « route de la honte ». Quant à la fameuse RN 7, elle attend encore et toujours – pour combien d'années ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont :

C'est normal, en effet – et cela a été fait. Dans l'exposé des motifs, vous avancez un certain nombre d'affirmations qui me paraissent erronées. Vous parlez de décision sans concertation. Or le Premier ministre a réuni le comité interministériel de la sécurité routière le 9 janvier 2018 pour prendre ces dix-huit mesures, dont l'abaissement de la limitation de vitesse sur certaines voies. Mais, pour le port de la ceinture de sécurité, y a-t-il eu concertation ? Pour la mise en place des radars, pour le permis à points, pour les contrôles d'alcoolémie, pour d'autres limitations de vitesse, il n'y a pas eu de plus longue concertation, alors que toutes ces mesures ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont :

Vous souhaitez donc confier aux maires, présidents des conseils départementaux et préfets la décision de passer à 80 kmh ou de laisser des zones à 90 kmh. Même s'ils s'entourent des conseils du comité de sécurité routière, ce sont eux qui signeront les arrêtés et ce seront eux les seuls responsables. En d'autres termes, vous proposez de morceler le réseau routier en multipliant les zones à vitesse différente ; cela multiplierait les panneaux de signalisation, alors qu'il y en a déjà pléthore.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, je voudrais commencer par dire à mon collègue et confrère Jean-Pierre Pont qu'il n'a pas le monopole de la sécurité routière, et qu'il n'est pas le seul à être passé par la faculté de médecine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

...ayer parce qu'elle représente un obstacle aux projets de déconstruction de l'exécutif et à sa vision d'une France nomade, déracinée et sans identité ? Le passage de 90 à 80 kmh va de fait accentuer la fracture territoriale en allongeant les trajets entre le domicile et le travail, l'école ou le lieu de formation. La multiplication des radars fixes et embarqués n'aura aucun effet sur l'insécurité routière et la baisse du nombre de tués sur nos routes, mais elle fera bien évidemment exploser le nombre de flashs, d'amendes et, par conséquent, de retraits de permis. Il est vrai que les startupers vaniteux de La République en marche ignorent tout de l'utilité d'un permis réservé à leurs chauffeurs Uber. À la campagne, si vous perdez votre permis de conduire, vous perdez aussi votre permis de travaill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

...un présidents de conseils départementaux ruraux s'étaient mobilisés pour demander l'abandon de cette limitation. Quant à la pétition du Rassemblement national, qui fut le premier parti à refuser le matraquage des automobilistes, elle a recueilli plus de 120 000 signatures. Nous voterons donc pour cette proposition de loi, qui va dans le sens d'une approche raisonnée et raisonnable de la sécurité routière, en laissant aux autorités locales compétentes la liberté de définir la vitesse en fonction des spécificités de leurs territoires. La sécurité routière est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux technocrates de Bercy !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Kamowski :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, il est très difficile d'intervenir en fin de discussion générale, car beaucoup a déjà été dit. C'est pourquoi j'essayerai de condenser mon propos. Tout d'abord, il n'est pas dans mon intention de contester l'intérêt pour les parlementaires de se saisir de la question de la sécurité routière, …