Interventions sur "rupture"

264 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

... multiples hommages lui seront rendus mais, ce soir, nous devons porter haut ce qu'il représentait et, lui dire, où qu'il se trouve, que nous essayerons d'être à la hauteur de ce qu'il a été. Les compagnons de la Libération nous obligent. Nous devons être fiers de ce qu'ils ont fait. Nous nous retrouvons dans le cadre de notre cycle d'auditions relatif aux circonstances et aux conséquences de la rupture de l'accord-cadre avec l'Australie sur le programme de sous-marins du futur. Nous avons déjà auditionné le président-directeur général de Naval Group, M. Éric Pommellet, nos deux ambassadeurs aux États-Unis et en Australie, ainsi que le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, votre collègue M. Jean-Yves Le Drian, lors d'une audition ouverte à la presse. Il était donc important de vous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Morlighem :

...nce si gravement entamée ? Cette crise de confiance aura des conséquences. À moyen terme, qu'en sera-t-il des autres aspects du partenariat et des exercices militaires conjoints ? À court terme, faut-il craindre des répercussions sur le référendum du 12 décembre en Nouvelle-Calédonie ? Je suis satisfaite que vous ayez réaffirmé que la stratégie indopacifique de la France ne s'arrête pas avec la rupture du contrat des sous-marins par l'Australie. Forte de deux millions de ressortissants dans la zone et de 7 000 militaires, la France restera une nation de l'Indopacifique. Cette rupture de contrat par l'Australie découle de la focalisation des États-Unis sur la Chine, d'où l'urgence de construire, enfin, l'Europe de la défense. L'Union européenne doit s'affirmer en tant que puissance stratégique....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Morlighem :

...nce si gravement entamée ? Cette crise de confiance aura des conséquences. À moyen terme, qu'en sera-t-il des autres aspects du partenariat et des exercices militaires conjoints ? À court terme, faut-il craindre des répercussions sur le référendum du 12 décembre en Nouvelle-Calédonie ? Je suis satisfaite que vous ayez réaffirmé que la stratégie indopacifique de la France ne s'arrête pas avec la rupture du contrat des sous-marins par l'Australie. Forte de deux millions de ressortissants dans la zone et de 7 000 militaires, la France restera une nation de l'Indopacifique. Cette rupture de contrat par l'Australie découle de la focalisation des États-Unis sur la Chine, d'où l'urgence de construire, enfin, l'Europe de la défense. L'Union européenne doit s'affirmer en tant que puissance stratégique....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

À certains signes que vous avez décrits, on peine à comprendre comment on n'a pas eu le sentiment que quelque chose de grave était en train de se passer, que des responsables, dont vous-même, ne se sont jamais dit que cela ne fonctionnerait peut-être pas et qu'un autre accord pourrait être concocté ? La rupture de confiance est majeure. Comment l'alliance AUKUS a-t-elle pu être négociée dans le secret le plus absolu ? Pourquoi aucun responsable sur place ou membre des services de renseignement n'a-t-il pu vous alerter ? Je vous remercie de vos propos sur la zone indopacifique. Au sein de la commission des affaires étrangères, sous l'égide du président Bourlanges, ma collègue Aude Amadou et moi avons cr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

À certains signes que vous avez décrits, on peine à comprendre comment on n'a pas eu le sentiment que quelque chose de grave était en train de se passer, que des responsables, dont vous-même, ne se sont jamais dit que cela ne fonctionnerait peut-être pas et qu'un autre accord pourrait être concocté ? La rupture de confiance est majeure. Comment l'alliance AUKUS a-t-elle pu être négociée dans le secret le plus absolu ? Pourquoi aucun responsable sur place ou membre des services de renseignement n'a-t-il pu vous alerter ? Je vous remercie de vos propos sur la zone indopacifique. Au sein de la commission des affaires étrangères, sous l'égide du président Bourlanges, ma collègue Aude Amadou et moi avons cr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

Je ne reviendrai pas sur la question industrielle car nous avons la force de nous en remettre et nos capacités ne sont pas remises en cause par la rupture du contrat. Mais il va nous devenir difficile de dissuader Chinois, Russes, voire Iraniens, de franchir le seuil de la prolifération. En outre, à chaque friction avec les Américains, les euro-atlantistes – dont je suis – reculent fortement et les pro-russes, ou pro-Poutine, avancent allègrement. Nous avons entendu récemment un candidat à l'investiture pour les élections présidentielles déclarer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

Je ne reviendrai pas sur la question industrielle car nous avons la force de nous en remettre et nos capacités ne sont pas remises en cause par la rupture du contrat. Mais il va nous devenir difficile de dissuader Chinois, Russes, voire Iraniens, de franchir le seuil de la prolifération. En outre, à chaque friction avec les Américains, les euro-atlantistes – dont je suis – reculent fortement et les pro-russes, ou pro-Poutine, avancent allègrement. Nous avons entendu récemment un candidat à l'investiture pour les élections présidentielles déclarer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Le groupe Agir ensemble s'associe pleinement à l'hommage conjoint que vous avez rendu à Hubert Germain, ancien député de Paris et dernier compagnon de la Libération. S'agissant des sous-marins australiens, l'ampleur de la trahison et de la rupture de confiance justifie pleinement la fermeté de notre réaction. L'heure est à l'analyse des conséquences et à la prospective. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) encadre strictement l'armement, le droit d'accès à l'énergie nucléaire civile et les transferts technologiques, mais pas la propulsion des équipements militaires. Toutefois, il est communément admis que les six ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Le groupe Agir ensemble s'associe pleinement à l'hommage conjoint que vous avez rendu à Hubert Germain, ancien député de Paris et dernier compagnon de la Libération. S'agissant des sous-marins australiens, l'ampleur de la trahison et de la rupture de confiance justifie pleinement la fermeté de notre réaction. L'heure est à l'analyse des conséquences et à la prospective. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) encadre strictement l'armement, le droit d'accès à l'énergie nucléaire civile et les transferts technologiques, mais pas la propulsion des équipements militaires. Toutefois, il est communément admis que les six ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

La rupture d'un tel « contrat du siècle » est une perte grave. L'ampleur de la secousse est inédite et interroge notre stratégie. En surface, nous avons perdu une bataille, mais plus profondément, il s'agit d'une guerre car nous avons des intérêts à défendre dans la région. Nous avons des sujets militaires, économiques et même politiques avec la Nouvelle-Calédonie, notamment face à une Chine qui aurait tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

La rupture d'un tel « contrat du siècle » est une perte grave. L'ampleur de la secousse est inédite et interroge notre stratégie. En surface, nous avons perdu une bataille, mais plus profondément, il s'agit d'une guerre car nous avons des intérêts à défendre dans la région. Nous avons des sujets militaires, économiques et même politiques avec la Nouvelle-Calédonie, notamment face à une Chine qui aurait tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...ie entre la puissance militaire chinoise et la puissance américaine. Lors d'une audition, l'amiral Vandier nous avertissait que la Chine mettait à l'eau une frégate par mois, un sous-marin par an, un porte-avions tous les trois ans et qu'elle procède tous les quatre ans à un équipement naval représentant la totalité de la marine nationale française. Compte tenu du changement d'axe résultant de la rupture du contrat entre la France et l'Australie, quelle stratégie devons-nous mettre en œuvre pour rester militairement puissants dans la zone, alors que la Chine dispose de 418 bâtiments de combat, les États-Unis, 283, et nous, 80 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...ie entre la puissance militaire chinoise et la puissance américaine. Lors d'une audition, l'amiral Vandier nous avertissait que la Chine mettait à l'eau une frégate par mois, un sous-marin par an, un porte-avions tous les trois ans et qu'elle procède tous les quatre ans à un équipement naval représentant la totalité de la marine nationale française. Compte tenu du changement d'axe résultant de la rupture du contrat entre la France et l'Australie, quelle stratégie devons-nous mettre en œuvre pour rester militairement puissants dans la zone, alors que la Chine dispose de 418 bâtiments de combat, les États-Unis, 283, et nous, 80 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

... étrangères, la défense et les forces armées ; il y en a deux à l'Assemblée nationale, mais nous marchons, comme l'a dit le général de Gaulle à Mexico, « la mano en la mano ». Monsieur le ministre, vous pourrez répondre aux interrogations et, peut-être, à une certaine anxiété qui ont vu le jour chez les parlementaires de nos deux commissions après l'événement sidérant et traumatisant qu'a été la rupture brutale, par les Australiens, du contrat qui avait été conclu avec la France et son remplacement par une « alliance » avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour la construction de sous-marins à propulsion nucléaire – choix dont nous ne mesurons pas encore totalement la portée. Je tiens à saluer la transparence dont le ministère des affaires étrangères a fait preuve vis-à-vis de la représentation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

... étrangères, la défense et les forces armées ; il y en a deux à l'Assemblée nationale, mais nous marchons, comme l'a dit le général de Gaulle à Mexico, « la mano en la mano ». Monsieur le ministre, vous pourrez répondre aux interrogations et, peut-être, à une certaine anxiété qui ont vu le jour chez les parlementaires de nos deux commissions après l'événement sidérant et traumatisant qu'a été la rupture brutale, par les Australiens, du contrat qui avait été conclu avec la France et son remplacement par une « alliance » avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour la construction de sous-marins à propulsion nucléaire – choix dont nous ne mesurons pas encore totalement la portée. Je tiens à saluer la transparence dont le ministère des affaires étrangères a fait preuve vis-à-vis de la représentation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

Monsieur le ministre, votre audition se justifie au moins par deux raisons. En votre qualité de ministre de l'Europe et des affaires étrangères, vous êtes au cœur de la crise diplomatique entraînée par la rupture du contrat entre la France et l'Australie. Il s'agit d'une crise avec ce pays, certes, mais aussi avec nos alliés américains et britanniques, et c'est une crise diplomatique autant qu'une crise de confiance, bien plus large. Votre audition se justifie également par votre qualité d'ancien ministre de la défense. Vous avez signé en décembre 2016, avec le Premier ministre australien, l'accord interg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

Monsieur le ministre, votre audition se justifie au moins par deux raisons. En votre qualité de ministre de l'Europe et des affaires étrangères, vous êtes au cœur de la crise diplomatique entraînée par la rupture du contrat entre la France et l'Australie. Il s'agit d'une crise avec ce pays, certes, mais aussi avec nos alliés américains et britanniques, et c'est une crise diplomatique autant qu'une crise de confiance, bien plus large. Votre audition se justifie également par votre qualité d'ancien ministre de la défense. Vous avez signé en décembre 2016, avec le Premier ministre australien, l'accord interg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget :

Le 15 septembre dernier, l'annonce unilatérale de la rupture du contrat de partenariat conclu en 2016 avec l'Australie pour la fourniture de douze sous‑marins, évalué à 56 milliards d'euros, nous a plongés dans une crise diplomatique d'une gravité exceptionnelle. Le rappel inédit de nos ambassadeurs aux États-Unis et en Australie ainsi que leur audition par les parlementaires des commissions des affaires étrangères et de la défense ont bien traduit la colè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget :

Le 15 septembre dernier, l'annonce unilatérale de la rupture du contrat de partenariat conclu en 2016 avec l'Australie pour la fourniture de douze sous‑marins, évalué à 56 milliards d'euros, nous a plongés dans une crise diplomatique d'une gravité exceptionnelle. Le rappel inédit de nos ambassadeurs aux États-Unis et en Australie ainsi que leur audition par les parlementaires des commissions des affaires étrangères et de la défense ont bien traduit la colè...