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Il s'agit donc de supprimer l'article 16 ter, introduit par le Sénat, qui institue un prélèvement sur recettes de 36 millions d'euros au profit des communes bénéficiaires de la dotation de solidarité rurale et de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. Cette mesure entendait faire suite à la suppression de la réserve parlementaire, qui n'avait peut-être pas été convenablement prise en compte par nos collègues sénateurs.
Il s'agit là encore de supprimer l'article introduit par le Sénat qui modifie les règles de compensation des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties en matière de logement social et des exonérations de taxe d'habitation en faveur des personnes aux revenus modestes.
...nt, entre les bailleurs et les CAF – caisses d'allocations familiales – , cela ne se passera pas simplement, cela créera un décalage dans le temps qui vous empêchera de réaliser les 800 millions d'euros d'économies que vous souhaitez. Vous pouviez obtenir un accord historique tout simple. Une partie des économies aurait été tirée de la hausse de la TVA – les bailleurs sociaux sont d'accord et le Sénat a voté la mesure. Une autre partie serait provenue de la péréquation entre bailleurs, la CGLLS – Caisse de garantie du logement locatif social – consentant à consacrer 250 millions au financement du FNAL – fonds national d'aide au logement – à la place de l'État. Enfin, une partie aurait été versée par les bailleurs, qui auraient accepté, à hauteur de 350 millions d'euros, de baisser et les APL e...
Cet article introduit par le Sénat institue un prélèvement sur les recettes de l'État destiné à financer le transfert des pactes civils de solidarité pour les communes sièges de tribunaux d'instance.
Il faut que nous changions cette logique. Cela concerne non seulement l'APL accession, mais aussi les prêts, notamment le prêt à taux zéro. D'ailleurs, un amendement très intéressant présenté par le sénateur Marc-Philippe Daubresse, adopté par le Sénat dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2017, prévoit la mise en place d'un prêt à taux réduit. Sans doute pourrions-nous imaginer la fin du prêt à taux zéro et sa transformation en un prêt à taux réduit et à remboursement différé, ce qui permettrait par ailleurs de donner à l'État davantage de marge de manoeuvre financière – n...
Le présent amendement vise à rétablir la rédaction adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture pour l'article 19, mais en reprenant quelques apports du Sénat : la suppression du rétablissement du plafonnement des contributions versées par les chefs d'entreprise immatriculés au répertoire des métiers au titre de la formation professionnelle et affectées au fonds d'assurance formation des chefs d'entreprise artisanale – FAFCEA ; l'insertion de nouvelles taxes affectées plafonnées à l'article 46 de la loi de finances initiale de 2012 et la correction d'u...
...ement des contributions des chefs d'entreprise au titre de la formation professionnelle, collectées par les chambres de métiers et de l'artisanat. Nous avions pris conscience, en première lecture, des difficultés engendrées par ce plafond, puisque nous avons adopté un amendement du rapporteur général visant à relever le plafond du fonds d'assurance formation des chefs d'entreprise artisanale. Les sénateurs ont, quant à eux, maintenu le déplafonnement, ce qui montre que les deux chambres ont constaté les mêmes difficultés. Le présent amendement vise à déplafonner les fonds des conseils de la formation, afin que l'intégralité des contributions des artisans soit fléchée vers le financement de formations.
C'est un objectif et un parcours de logement. Nous avons donc suivi avec intérêt la mesure que le Sénat a votée très récemment après que le Gouvernement s'en était remis à la sagesse de la Haute Assemblée : le prêt à taux réduit. Nous devons bien comprendre cet outil particulièrement intéressant quitte, éventuellement, à l'ajuster, car il permet de rétablir une certaine égalité de traitement entre les Français tout en maîtrisant les coûts sur les prochaines années. Voilà où nous en sommes. Transfo...
Défavorable. D'ailleurs, même le Sénat a confirmé sa suppression !
Le présent amendement vise à supprimer cet article introduit au Sénat, qui modifie dans le code forestier la définition du défrichement.
Cet article introduit au Sénat supprime le prélèvement au profit de l'État sur les ressources de la taxe additionnelle à la cotisation foncière des entreprises affectées aux chambres de commerce et d'industrie.
Je m'étonne de la teneur de cet amendement puisque le dispositif adopté par le Sénat a un objectif de sincérité budgétaire. En effet, les 30 millions d'euros en jeu résultent d'un dispositif qui date de la réforme de la taxe professionnelle, alors que France Télecom n'était pas encore une entreprise. L'article vise donc à simplifier les choses. Maintenant que France Télécom est devenue une entreprise à part entière, nous devrions nettoyer ce système de prélèvement qui n'a plus li...
L'amendement tend à supprimer la demande de rapport, introduite par le Sénat, sur l'attractivité des filières du numérique et des systèmes d'information au sein de l'État.
Il s'agit de supprimer les dispositions introduites par le Sénat relatives à la participation minimale des collectivités territoriales comme maîtres d'ouvrage au financement des projets d'investissement.
Avant que nous examinions les amendements déposés sur l'article, je tiens à lancer un appel à l'intelligence bicamérale sur un sujet qui me semble important : l'enseignement du français à l'étranger. À cet égard, les sénateurs ont adopté deux amendements. L'un relève le montant des bourses scolaires, afin de permettre une meilleure répartition en fonction de la situation des familles. L'autre redonne un peu d'oxygène à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger – AEFE – en augmentant son budget pour 2018 de 30 millions, afin de réduire l'impact de la suppression de 33 millions d'euros de crédits d'exécutio...
Il s'agit du dernier de mes amendements. Je profite de notre discussion sur l'article 29 pour saluer une nouvelle fois le travail sérieux et responsable que mes collègues sénateurs ont réalisé en faisant adopter les deux amendements auxquels j'ai déjà fait référence. Ces deux mesures étaient fortement attendues par nos compatriotes établis à l'étranger. Prenons un exemple très concret. Une famille ayant trois enfants scolarisés depuis 2015 dans l'établissement Liberté, au Mali, qui accueille des classes du CP à la terminale, a payé, pour ses trois enfants, 9 400 euros ...
... mois, des personnels en contrat local en plus grand nombre. L'amendement vise à permettre à l'AEFE de mieux accompagner ces enseignants et de leur assurer une formation adaptée aux enjeux. On ne peut pas prendre le risque de ne pas garantir l'égalité pédagogique aux familles. C'est la raison pour laquelle je vous demande d'adopter cet amendement, qui, contrairement à l'amendement chimérique des sénateurs, est gagé. Encore un mot : si j'ai un point d'accord avec M. El Guerrab, c'est bien que nous devons nous mettre autour de la table pour réformer de l'AEFE.
...otation d'équipement des territoires ruraux. L'an dernier, à la même époque, nous avions fait voter un amendement permettant aux parlementaires de faire partie de la commission DETR. Le Gouvernement nous avait répondu que, dans certains départements, il y avait trop de parlementaires. Il a été décidé que, lorsque ceux-ci étaient cinq ou plus, seuls quatre d'entre eux, désignés par le président du Sénat et de l'Assemblée nationale, pourraient siéger dans la commission. L'amendement tend à ce que tous les parlementaires puissent assister à ses travaux, mais que seuls cinq d'entre eux aient voix délibérative, dès lors qu'ils auront été tirés au sort dans un département.
Il s'agit de revenir sur la rédaction du Sénat concernant la commission locale d'évaluation des charges transférées – CLECT – pour rétablir le texte voté en première lecture.
Il s'agit de supprimer les règles d'affectation qui ont été modifiées par le Sénat, s'agissant du produit des amendes radars.