Interventions sur "salaire"

80 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...citer, par des mesures fiscales et sociales, au versement d'une prime de fin d'année est bienvenu, même si, instruits de l'expérience de votre nouvel inspirateur, Nicolas Sarkozy, vous en connaissez toute l'iniquité et toutes les limites, en particulier pour les PME ; bien que vous en excluiez consciencieusement les fonctionnaires ; bien que les primes soient souvent distribuées à concurrence des salaires. Mais faut-il s'étonner de tout cela quand, depuis dix-huit mois, tout en martelant le slogan « il faut que le travail paie », vous avez essentiellement fait payer les grands-mères ? Au fond, vous faites le pari de la modération salariale – c'est ce que dit votre PLFSS. Défiscaliser et désocialiser les heures supplémentaires pourrait également être bienvenu si cela ne se faisait pas au détrimen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

… bref, tout, absolument tout, plutôt que de partager les richesses et le travail, d'augmenter réellement les salaires, les retraites et les minima sociaux, de ponctionner les dividendes qui flambent, d'aller chercher l'argent parti en fumée dans les paradis fiscaux ou, tout simplement, de reprendre les milliards donnés aux hyper-riches par votre gouvernement, par le biais de l'ISF ou de la « flat-tax ». Or la défiscalisation que vous proposez, nous en connaissons le résultat, puisqu'on l'a essayée sous Sarkozy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Sachant qu'il y a actuellement un chômage important dans le pays, et que l'on compte en moyenne un emploi non pourvu pour quarante chômeurs, défiscaliser et désocialiser les heures supplémentaires n'est pas la bonne solution. En matière de pouvoir d'achat, pour améliorer ses revenus, il n'y a qu'une solution, la seule véritablement demandée par les « gilets jaunes » : augmenter les salaires, ce que vous refusez de faire. Je ne mentionne pas les destructions d'emplois que l'on peut attendre d'une mesure de défiscalisation des heures supplémentaires. L'OFCE évalue cet effet d'ici à 2022 à 57 000 destructions d'emplois directs ou indirects. Personne ne demande la défiscalisation des heures supplémentaires…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

… en tout cas sur les ronds-points. Les gilets jaunes demandent la justice fiscale, la justice sociale et, surtout, la hausse des salaires et du pouvoir d'achat réel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...t la désocialisation des heures supplémentaires à compter de la fin de l'année 2019. Vous pressez le pas ce soir en proposant défiscalisation et désocialisation à partir du 1er janvier, sans toutefois aller jusqu'au bout de la mesure. En effet, le coût des heures supplémentaires pour les entreprises restera élevé, parce qu'elles devront supporter les charges patronales en plus de la majoration de salaire horaire, qui s'élève généralement à 25 %. En clair, leur coût fera que les heures supplémentaires ne présenteront pas d'attrait particulier pour les entreprises. Madame la ministre, vous avez avancé par paliers ; vous devriez aller au bout du processus pour que les entreprises utilisent ce dispositif dont les salariés…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Aliot :

...ès nombreux, qui les soutiennent dans leur action ? La France des sous-préfectures et des oubliés est comme abandonnée, exclue des grandes politiques publiques, sans que l'État semble en mesure de pouvoir inverser la tendance. A-t-il d'ailleurs encore les moyens de le faire ? Rien n'est moins sûr : hausse du coût de la vie, augmentation des prix des biens de consommation courante, stagnation des salaires, dégradation des services publics, désindustrialisation, ruine de l'agriculture, pas un seul secteur n'échappe à la crise, à l'exception notable de la Bourse. Le contexte n'est pas dégradé : il est explosif. L'État n'est pas « en marche » : il est failli ou presque. Les Français le perçoivent et réagissent en conséquence. Aux demandes initiales liées au pouvoir d'achat, se sont logiquement gref...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski :

...p important pour certaines catégories de notre population, comme les retraités. Ce projet de loi met donc en oeuvre les engagements pris par le Président de la République, le 10 décembre dernier, en lien étroit avec les députés de la majorité. Il prévoit l'exonération de charges et d'impôt sur le revenu pour les primes exceptionnelles dans la limite de 1 000 euros, l'exonération s'appliquant aux salaires inférieurs à trois fois le SMIC, comme l'a rappelé Mme la ministre du travail. Toutes les entreprises peuvent verser cette prime. Les exonérations sont totales : si l'employeur verse une prime de 500 euros, le salarié en percevra l'intégralité. Le mode d'emploi est très simple, nous l'avons rappelé en commission des affaires sociales hier soir : la prime peut être attribuée sur décision unilatér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...confiance entre les Français et leur Gouvernement par un tour de passe-passe financier. En réalité, tant que vous ne ferez pas les économies nécessaires, qui se comptent en milliards d'euros sur des points essentiels, vous ne pourrez pas reverser le pouvoir d'achat qu'attendent les Français, c'est-à-dire la réindexation des pensions de retraite et des prestations familiales et l'augmentation des salaires. Pour faire des économies, il faut aller les chercher. Bien sûr, vous ne voulez pas regarder du côté de la fraude sociale, alors que circulent aujourd'hui des millions de fausses cartes Vitale qui coûtent des fortunes à nos concitoyens. Vous ne voulez pas non plus chercher du côté de l'accueil des migrants, qui coûte des milliards de plus cette année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Ce n'est pas avec 5 000 euros par an et par salarié qu'on peut décréter que l'emploi serait en péril. Soyons raisonnables : une telle somme ne remplacera jamais un salaire et ne peut être un facteur de substitution à l'emploi. Deuxièmement, je suis désolé de vous dire que vous galvaudez complètement la parole présidentielle : ce n'est pas ce que le Président a dit aux Français ni ce que les Français ont entendu !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

C'est encore plus vrai dans le contexte actuel, car nombreux sont les Français qui peinent à surmonter les difficultés du quotidien avec leur salaire. Le dispositif profitera dans une plus grande proportion aux salariés des grandes entreprises, car ces dernières ont plus de facilités pour distribuer des primes à leurs salariés. Or les TPE et PME représentent la moitié de l'emploi salarié dans le secteur marchand, soit 7 millions de salariés. Qu'en sera-t-il pour eux ? Quant aux fonctionnaires, ils sont une fois de plus les grands oubliés. Par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Avis défavorable car, comme je l'ai expliqué en commission, l'intérêt d'instituer un plafond en euros et non en heures, c'est de ne pas nécessairement favoriser les grosses rémunérations. Si quelqu'un a un gros salaire horaire et que le plafonnement est horaire, cela peut faire exploser financièrement le quota et coûter vraiment très cher en matière de défiscalisation et de désocialisation des heures supplémentaires. Un plafond exprimé en euros permet de redistribuer davantage vers les salaires petits et moyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ion dans les entreprises, au partage de la valeur ajoutée ou à la codétermination dans l'entreprise – principe qui a finalement peu prospéré dans les textes que vous nous avez soumis. Autre problème fondamental : l'État devrait être un employeur exemplaire. Or beaucoup de fonctionnaires de catégories B et C, dans les collectivités locales et dans la fonction publique d'État, perçoivent de petits salaires, qui s'élèvent à 1 200 ou 1 300 euros par mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...'elle ne concernera pas les fonctionnaires, puisqu'elle ne portera que sur les contrats de droit privé. Il s'agit donc là d'une mesure exceptionnelle, temporaire, qui ne répond pas à l'urgence que constitue le partage des richesses et de la valeur créée dans l'entreprise. Que se passera-t-il l'an prochain ? Inciterez-vous de nouveau les entreprises à verser une prime ? Soyez-en certains : si les salaires n'augmentent pas, l'année prochaine, le versement d'une autre prime sera tout aussi légitime. Continuerez-vous à inciter ou allez-vous enfin exiger un juste partage de la valeur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

… mais dans le « travailler moins pour travailler toutes et tous ». Il faut travailler mieux et surtout vivre dignement de son travail. Pour cela, il faut augmenter les salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

... travaille dans une grande entreprise ou dans une TPE ou une PME, l'un va revenir avec 1 000 euros de prime quand l'autre n'aura rien parce que son entreprise aura décidé de ne pas verser cette prime ou parce qu'elle ne peut pas la verser. Avec cette mesure vous allez donc créer de véritables cassures dans le monde du travail. La solution n'est pas dans des primes facultatives : elle est dans le salaire parce que le salaire c'est la vie digne. Aujourd'hui le SMIC c'est 1 153 euros net. Nous proposons de le passer à 1 353 euros. Cela permettra de vivre bien mais surtout de relancer l'économie parce que c'est par les salaires qu'on relancera l'économie de notre pays.