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Cet amendement vise à réaffirmer la spécificité du volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers en France et, sur le fondement du principe de subsidiarité, la non-application de la directive du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail.
...ent chevillé au corps malgré un manque certain de reconnaissance. C'est la raison pour laquelle je suis heureux que ce texte permette d'avancer vers une meilleure reconnaissance en instaurant la promotion au cadre d'emploi, au grade ou à l'échelon des professionnels et volontaires fonctionnaires blessés ou décédés en service, et en attribuant la qualité de pupille de la nation aux descendants des sapeurs-pompiers tués pendant les opérations de secours lors de crises majeures. Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés a déposé un amendement visant à étendre la dernière mesure aux enfants des personnels administratifs et techniques. Nous nous réjouissons de son adoption – c'est une avancée importante. Il s'agit d'un véritable engagement de la nation envers les familles de ces personnel...
Cet amendement vise à permettre d'accéder à l'honorariat sans limite d'âge. Nous savons combien celui-ci est important pour nos sapeurs-pompiers volontaires.
Le seuil d'âge pour une nomination à l'honorariat est fixé à 55 ans. Il est parfois particulièrement injuste de le refuser à un sapeur-pompier au motif qu'il n'aurait pas atteint cet âge, d'autant que certains n'ont pas démérité dans leur carrière, tant s'en faut. Aux termes de l'amendement, l'honorariat des sapeurs-pompiers volontaires peut être accordé sans considération de la limite d'âge. Nous faisons confiance, bien entendu, à ceux qui l'accordent pour faire preuve de clairvoyance quant aux qualités justifiant cette distinction.
La Caisse des dépôts et consignations refuse d'avoir plus d'un interlocuteur pour récupérer les informations et ressources nécessaires au traitement des droits des sapeurs-pompiers volontaires au compte d'engagement citoyen auprès des corps communaux et intercommunaux de leur ressort. Votre amendement a pour effet d'abaisser le nombre d'organismes auprès desquels collecter ces ressources de 1 200 à 100, mais ce nombre reste trop important pour la Caisse des dépôts. Le mécanisme que vous prévoyez n'est d'ailleurs pas incompatible avec la rédaction de l'article 23 bis . Les ...
Nous en avons débattu en commission, nous souhaitons que les autorisations d'absence élargies soient limitées à certaines catégories de sapeurs-pompiers afin d'éviter que les employeurs ne se retrouvent en difficulté car, sinon, ces absences pourraient devenir légion. Nous avons discuté de cette question avec M. le rapporteur ce matin avant le début de la séance et le sous-amendement qu'il présentera dans un instant nous agrée parfaitement.
Nous savons combien la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires dans nos centres d'incendie et de secours est problématique : parfois, aucun ne peut être mobilisé pour intervenir. C'est la raison pour laquelle les amendements identiques, que mon collègue Cinieri vient de présenter, nous semblent importants.
Cet amendement identique vise à favoriser l'engagement des sapeurs-pompiers en instituant des autorisations d'absence.
À l'instar des précédents, cet amendement de mon collègue Acquaviva reprend une demande de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, relative aux autorisations d'absence.
L'adoption de ces amendements permettrait aux sapeurs-pompiers volontaires d'être davantage disponibles et d'exercer pleinement leur mission.
À ces amendements qui visent à accorder aux sapeurs-pompiers volontaires huit jours d'autorisation d'absence, je donnerai le même avis défavorable qu'en commission, et ce pour deux raisons. Premièrement, je crains qu'un tel dispositif ne décourage les employeurs d'embaucher des sapeurs-pompiers volontaires, car ceux-ci auraient automatiquement droit à huit jours d'absence. Deuxièmement, dans les conventions passées entre un ou plusieurs employeurs et un ...
Je confirme que de telles conventions sont régulièrement signées, l'une d'entre elle, par exemple, liant Orange au SDIS de mon département. Celle prévoit une autorisation d'absence de quinze jours par an pour permettre aux sapeurs-pompiers volontaires d'assurer leur mission.
Pour avoir débattu de cette question au sein du groupe, nous allons retirer nos amendements. Au-delà des grands groupes auxquels vous avez fait allusion, madame la ministre déléguée – ma collègue Meunier en a également cité un –, nous avons aussi à l'esprit les innombrables TPE et PME qui consentent à ce que certains de leurs salariés soient sapeurs-pompiers volontaires. Nous comprenons les difficultés que cela peut leur causer et c'est également pour elles que nous retirons nos amendements.
...e les épisodes de grand froid, de forte chaleur et d'inondations incontrôlables et à grande échelle, ou encore la crise sanitaire liée à l'épidémie de covid-19 nécessitent de mobiliser largement et sur la durée nos forces de sécurité civile, aussi bien professionnelles que volontaires. Nous le constatons au quotidien, les centres de vaccination actuellement déployés reposent sur l'encadrement des sapeurs-pompiers volontaires. Afin de répondre à l'évolution des risques climatiques, naturels et sanitaires et d'encourager l'appui des sapeurs-pompiers volontaires lors de ces épisodes d'intensité exceptionnelle, l'amendement vise à leur accorder une autorisation d'absence pour participer aux activités opérationnelles lors de ces événements qui peuvent être de longue durée.
Je demande à m'exprimer sur l'article, car mon collègue Pierre Dharréville ayant commis une erreur lors du dépôt de son amendement n° 480, je ne pourrai le présenter en son absence dans un instant. Cet amendement vise à supprimer l'article 24 bis , qui autorise le don de jours de congé en faveur de collègues sapeurs-pompiers volontaires. En effet, si l'objectif de cet article est louable, il constitue avant tout une atteinte au droit à congé des salariés, lequel ne saurait être remis en cause. Cet article fait appel à une forme de solidarité individuelle, qui est de nature à culpabiliser les autres salariés. Le don de jours de congé peut également affecter les relations au travail. Il s'agit d'une manière bien singu...
Je n'ai pas la même appréciation de l'article 24 bis , qui vise à autoriser des agents publics civils, des militaires ou des salariés à faire don de jours de repos au profit de collègues qui ont par ailleurs souscrit un engagement de sapeur-pompier volontaire. Il existe une véritable solidarité de la part des salariés vis-à-vis de leurs collègues sapeurs-pompiers et il est important de leur donner la possibilité de réaliser un tel geste à leur égard. Cette même solidarité se vérifie d'ailleurs aussi lorsque les sapeurs-pompiers interviennent. Cette disposition consacre donc une forme de reconnaissance du caractère exceptionnel de ces femmes et de ces hommes, qui sauvent des vies au mépris de la leur.
Il s'agit d'une mesure positive et qui, selon moi, ne peut être que bénéfique. J'avais d'ailleurs déposé un amendement en commission visant à introduire pareille disposition. Je souhaite donc qu'elle soit adoptée très largement, au bénéfice exclusif de nos sapeurs-pompiers.
Comme l'a dit le président Chassaigne, ainsi que d'autres sur ces bancs, l'article 24 bis sera nécessairement source de culpabilité. Il est évident que tous les sapeurs-pompiers méritent de bénéficier de jours pour se reposer. Ils donnent de leur temps, de leurs heures, au péril de leur vie, pour en sauver d'autres. Mais pourquoi reviendrait-il à leurs collègues, plutôt qu'à l'État, de leur donner des heures de repos ?
Il propose d'intégrer les sapeurs-pompiers volontaires dans la liste des personnes prioritaires pour les mutations, détachements, intégrations directe et mises à disposition ; il vise également à transposer cette mesure dans le code de la construction et de l'habitat, afin d'inclure les sapeurs-pompiers volontaires dans la liste des catégories de personnes prioritaires pour l'attribution d'un logement social.
Ce sera sans doute ma seule intervention dans ce débat, mais je vais également retirer cet amendement, non sans avoir remercié le rapporteur ainsi que l'ensemble de mes collègues, et salué cette proposition de loi, très attendue par les sapeurs-pompiers volontaires.