Interventions sur "scientifique"

649 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...es. Pour ce qui est de la distribution au plan international, dans un certain nombre de pays développés, des équipes travaillent sur les technologies et la programmation quantiques. La Chine ne communique pas tellement sur le sujet. Sur certains aspects, comme la cryptographie quantique, la Chine a fait des annonces fortes voici quelques années. Comme sur tous les grands enjeux technologiques et scientifiques actuels, la Chine a un important programme de recherche en cours. Si l'on prend du recul, sur le plan des équilibres géopolitiques, le grand fait de la dernière décennie et de la décennie en cours est la montée en puissance de la Chine, par rapport à la redistribution des cartes internationales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...teur quantique parvient, pour l'instant, à résoudre certaines classes d'algorithmes. Il se trouve que le chiffrement en est un, mais on ne peut pas dire, pour n'importe quel problème, que l'ordinateur quantique saura le résoudre. L'ordinateur quantique pourra en résoudre certains. Pour les autres, tout porte à croire que l'ordinateur quantique sera aussi inefficace que l'ordinateur classique. Les scientifiques théorisent sur ce sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

– La Chine monte en puissance et occupe toutes les premières places après les pays vedettes. En termes de volume, la recherche chinoise s'accroît de façon considérable, au point d'engorger les revues scientifiques et de mettre tout le système sous tension, compte tenu du volume et de la qualité qui augmentent simultanément. Les moyens mobilisés en Chine sont sans équivalent. De manière générale, la concentration des moyens chinois sur les sciences n'a pas d'équivalent dans le reste du monde. Je vous propose de conclure en évoquant maintenant la cryptographie quantique, dont le paradigme est complètement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

– Effectivement, certains épisodes ont permis de récupérer des clés précieuses, dont un concernant un sous-marin. Des fautes des opérateurs allemands ont également été exploitées. La publication des notes scientifiques n° 15 sur l'ordinateur quantique, n° 16 sur la programmation quantique et n° 18 sur les cryptographies quantique et post-quantique est autorisée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...ole, les oreillons, la rubéole (ROR), l'hépatite B, la coqueluche, les infections à méningocoques, à pneumocoques et à Haemophilus influenzae de type B. La décision prise par Agnès Buzyn, ministre de la Santé, entendait remédier au problème de la mauvaise couverture vaccinale pour certains vaccins, notamment celui contre la rougeole. Pour l'Office, il y avait un réel intérêt à produire une note scientifique sur le sujet, aussi documentée et équilibrée que possible. La note est complétée par un grand nombre de références, ce qui traduit le fait que ce sujet présente de nombreux aspects sous-jacents pour lesquels l'analyse doit procéder maladie par maladie. Il s'agit aussi d'un sujet vivement débattu : c'est la raison pour laquelle mener l'opération à bien a constitué un véritable casse-tête pour not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou, député :

– Je voudrais revenir sur le sujet de l'inquiétude, qui, effectivement, est stratégique dans une politique médicale ou de santé publique qui consiste à vacciner un grand nombre d'individus. Il faut bien avoir en tête qu'en médecine et en sciences existe la notion de rapport bénéfices-risques. Et dans le cas des vaccins, les scientifiques et les médecins observent que peu de produits de santé peuvent se targuer d'un aussi bon rapport bénéfices-risques. En effet, toute intervention médicale comporte un risque – y compris pour la personne qui vaccine : elle peut se blesser avec la seringue, si l'on veut envisager toutes les éventualités. Mais ce qui est important, c'est d'estimer ou d'évaluer ce rapport bénéfices-risques et de véri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...ges pro-vaccinaux à envisager par différents canaux, l'examen de ce qui a été réalisé par des réseaux sociaux pour limiter les fake-news antivaccinales par exemple. La communication de Facebook sur la limitation de propagation de telles fake news nous conduit à nous demander comment se met en place cette nouvelle politique des réseaux sociaux. Il faudrait également inviter de bons vulgarisateurs scientifiques. Au-delà des recommandations de bon sens que je viens de présenter, cela nous permettrait de parachever le travail entamé avec cette note scientifique et d'apporter une réelle réévaluation par l'Office du virage de la politique vaccinale négocié à l'automne dernier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

Nous pourrions organiser une audition publique sur ce thème, ou préparer une note scientifique, ou envisager une séquence combinant les deux. La question peut toutefois se poser de l'élargissement du sujet à l'antibiorésistance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

Mes chers collègues, il convient maintenant de statuer sur la publication du projet de note n° 17 ? La publication de la note scientifique n° 17 sur la politique vaccinale en France est autorisée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

Avec le feu d'artifice final que représentent ces cinq notes scientifiques numérotées de 14 à 18, se concluent nos travaux au titre de cette session parlementaire. À la rentrée, s'ouvriront de nouvelles perspectives, avec notamment la phagothérapie, la résistance aux antibiotiques, notre projet de colloque parlementaire sur le conseil scientifique au politique et un certain nombre d'autres sujets. Notre prochaine réunion aura en principe lieu le 26 septembre avec un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

Nous avons quatre études en cours : – une saisine par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur l'intégrité et les publications scientifiques, – une saisine par la commission des affaires économiques du Sénat sur la valorisation énergétique des terres agricoles, – une saisine par la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat sur la pollution plastique, – et une étude, prévue par la loi, pour évaluer le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) 2019-2021. Par ailleurs,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

Entre 1990 et 2008, dix-huit ans se sont écoulés. Ce que nous essayons de comprendre, c'est ce qui s'est passé pendant cette longue période. Les prélèvements en 1998 ont été le déclencheur d'un processus, qui a vu la publication du rapport d'Éric Godard, lequel a donné le signal d'alarme. Il a également fallu la mobilisation de scientifiques – je pense au professeur Belpomme –, qui ont été des lanceurs d'alerte. Ce délai ne vous semble-t-il pas trop important, d'autant que deux rapports avaient été faits – les rapports Snegaroff en 1977 et Kermarrec en 1980 –, qui déjà relevaient la persistance du chlordécone dans le sol ? Est-ce que ces délais ne vous semblent pas trop importants face à un tel drame ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin, rapporteure :

...ncer l'étude Madiprostate, en donnant suite à une « demande dérogatoire », eu égard à l'importance de l'enjeu. Pour quelle raison a-t-on arrêté cette étude ? Vous avez dit que le problème n'était pas financier. Or le président de l'INCa nous a précisé qu'il s'agissait d'appels à projets compétitifs. Dans le cadre des plans chlordécone, y a-t-il des fonds dédiés concernant le volet de la recherche scientifique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

...hlordécone. Si on veut changer l'alimentation et faire entrer les gens dans un processus de réappropriation collective de leur propre alimentation afin d'éviter que la pollution ne se poursuive, il est tout de même important de dire : « Monsieur, vous êtes contaminé. » C'est une prescription médicale ! On évacue ce problème en jugeant que l'on ne sait pas quoi dire aux gens parce que les études scientifiques ne sont pas terminées : permettez-moi d'exprimer mon désaccord. J'ai bien compris, que vous, l'ANSES, avez une responsabilité en matière d'orientation des politiques publiques auprès de la ministre de la santé. Par ailleurs, expliquez-moi comment, alors qu'en 1990 l'usage du chlordécone a été interdit, celui-ci a été prolongé de droit pendant deux ans. Or, cela est scientifiquement et humaineme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

Mes chers collègues, nous allons entendre maintenant Monsieur Jean-Pierre Cravedi, chef du département adjoint « alimentation animale » à l'institut national de la recherche agronomique (INRA), et Monsieur Thierry Caquet, directeur scientifique « environnement », auxquels je souhaite la bienvenue. Je vous rappelle que nous avons décidé de rendre publiques nos auditions et que, par conséquent, celles-ci sont ouvertes à la presse et diffusées en direct sur un canal de télévision interne, puis consultables en vidéo sur le site internet de l'Assemblée nationale. Je vais vous donner la parole pour une intervention liminaire d'une durée max...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin, rapporteure :

Vous avez été les premiers à engager des recherches sur le chlordécone dans les années 1990 et vous en avez même fait état dans des revues scientifiques. Dès ce moment, saviez-vous qu'il avait un impact important sur la santé ? Vous avez dit que c'était pour des siècles. Pensez-vous que vos écrits sont à l'origine du premier plan chlordécone ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin, rapporteure :

...reuse de vous entendre, car l'enjeu est important et la contamination de nos sols un sujet majeur. Vous nous dites que les différents plans chlordécone ont eu au moins le mérite d'exister, mais qu'ils étaient trop déconnectés des réalités locales pour atteindre efficacement leur objectif. Autrement dit, on crie « Au feu » et on empile les mesures sans coordonner clairement l'action des différents scientifiques que vous êtes, ce qui permettrait d'atteindre les objectifs visés en matière sanitaire, environnementale et de dépollution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

... mais un plan global risquerait de marginaliser la question du chlordécone qui est un drame aigu aux conséquences ahurissantes. Vous estimez qu'en dépit de certaines évolutions, il existe un problème de gouvernance et de coordination et un manque d'efficacité. Face à cela, vous avez fait des propositions concrètes. Le Gouvernement ne vous entend-il pas ou y a-t-il un manque de coordination entre scientifiques et institutions d'État ? L'INRA a-t-il fait remonter ce manque d'efficacité et de coordination ? En Martinique, nous avons vécu trois années d'encéphalogramme plat de fonctionnement du plan chlordécone, avec pas même une réunion sous l'autorité du préfet de l'époque, pour un drame touchant 750 000 personnes ! Une réforme de la gouvernance ou de l'organisation visant à améliorer l'efficacité et à...