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Vous évoquez à plusieurs reprises la question des quantités et de la difficulté à obtenir des données fiables. Il existe encore une incertitude sur les données que vous présentez dans votre rapport, et certains des résultats sont incomplets, non consolidés, puisque les chiffres de 2019 présentés ne sont pas consolidés par la BNV-D. Vous tirez donc des conclusions que je qualifierais d'hâtives sur le niveau de baisse. Je pense qu'un rapport de ce niveau devrait au moins en faire état. Par ailleurs, vous parlez des quantités en volume alors que le sérieux voudrait que nous parlions en nombre de doses unités (NODU), qui ne varie pas lorsque les c...
Vous évoquez à plusieurs reprises la question des quantités et de la difficulté à obtenir des données fiables. Il existe encore une incertitude sur les données que vous présentez dans votre rapport, et certains des résultats sont incomplets, non consolidés, puisque les chiffres de 2019 présentés ne sont pas consolidés par la BNV-D. Vous tirez donc des conclusions que je qualifierais d'hâtives sur le niveau de baisse. Je pense qu'un rapport de ce niveau devrait au moins en faire état. Par ailleurs, vous parlez des quantités en volume alors que le sérieux voudrait que nous parlions en nombre de doses unités (NODU), qui ne varie pas lorsque les c...
Vous évoquez à plusieurs reprises la question des quantités et de la difficulté à obtenir des données fiables. Il existe encore une incertitude sur les données que vous présentez dans votre rapport, et certains des résultats sont incomplets, non consolidés, puisque les chiffres de 2019 présentés ne sont pas consolidés par la BNV-D. Vous tirez donc des conclusions que je qualifierais d'hâtives sur le niveau de baisse. Je pense qu'un rapport de ce niveau devrait au moins en faire état. Par ailleurs, vous parlez des quantités en volume alors que le sérieux voudrait que nous parlions en nombre de doses unités (NODU), qui ne varie pas lorsque les c...
...ons à étudier ceci avec les ministres et la profession, notamment le chef de projet « glyphosate ». Je suis assez d'accord avec M. Nicolas Turquois qlorsqu'il dit que l'état d'esprit a changé. Nous l'avons constaté et je l'ai vu dans ma circonscription avec des agriculteurs, des viticulteurs et des céréaliers. S'agissant de ce que disait M. Dominique Potier sur l'agriculture de conservation des sols, je comprends qu'il soit possible de croire, en extrayant certaines phrases de nos propos, que nous associons cette agriculture et le glyphosate. En réalité, ce n'est bien entendu pas le cas. Il faut aller vers une agriculture de conservation des sols sans glyphosate mais, aujourd'hui, la pratique de l'agriculture de conservation des sols – qui concerne tout de même 10 % de la surface agricole u...
...rons à étudier ceci avec les ministres et la profession, notamment le chef de projet « glyphosate ». Je suis assez d'accord avec M. Nicolas Turquois lorsqu'il dit que l'état d'esprit a changé. Nous l'avons constaté et je l'ai vu dans ma circonscription avec des agriculteurs, des viticulteurs et des céréaliers. S'agissant de ce que disait M. Dominique Potier sur l'agriculture de conservation des sols, je comprends qu'il soit possible de croire, en extrayant certaines phrases de nos propos, que nous associons cette agriculture et le glyphosate. En réalité, ce n'est bien entendu pas le cas. Il faut aller vers une agriculture de conservation des sols sans glyphosate mais, aujourd'hui, la pratique de l'agriculture de conservation des sols – qui concerne tout de même 10 % de la surface agricole u...
...rons à étudier ceci avec les ministres et la profession, notamment le chef de projet « glyphosate ». Je suis assez d'accord avec M. Nicolas Turquois lorsqu'il dit que l'état d'esprit a changé. Nous l'avons constaté et je l'ai vu dans ma circonscription avec des agriculteurs, des viticulteurs et des céréaliers. S'agissant de ce que disait M. Dominique Potier sur l'agriculture de conservation des sols, je comprends qu'il soit possible de croire, en extrayant certaines phrases de nos propos, que nous associons cette agriculture et le glyphosate. En réalité, ce n'est bien entendu pas le cas. Il faut aller vers une agriculture de conservation des sols sans glyphosate mais, aujourd'hui, la pratique de l'agriculture de conservation des sols – qui concerne tout de même 10 % de la surface agricole u...
S'agissant des propos de M. Dominique Potier sur les solutions mécaniques, un certain nombre de méthodes sont déjà utilisables en agriculture de conservation des sols (ACS), notamment le broyage mécanique. Des aides sont prévues dans le plan de relance pour permettre de s'équiper puisque ces techniques demandent des équipements supplémentaires et un peu plus de main-d'œuvre. Je suis sûr que la recherche se mobilisera rapidement sur le sujet. Ce que nou...
S'agissant des propos de M. Dominique Potier sur les solutions mécaniques, un certain nombre de méthodes sont déjà utilisables en agriculture de conservation des sols (ACS), notamment le broyage mécanique. Des aides sont prévues dans le plan de relance pour permettre de s'équiper puisque ces techniques demandent des équipements supplémentaires et un peu plus de main-d'œuvre. Je suis sûr que la recherche se mobilisera rapidement sur le sujet. Ce que nou...
S'agissant des propos de M. Dominique Potier sur les solutions mécaniques, un certain nombre de méthodes sont déjà utilisables en agriculture de conservation des sols (ACS), notamment le broyage mécanique. Des aides sont prévues dans le plan de relance pour permettre de s'équiper puisque ces techniques demandent des équipements supplémentaires et un peu plus de main-d'œuvre. Je suis sûr que la recherche se mobilisera rapidement sur le sujet. Ce que nou...
Le sujet est aujourd'hui de trouver des solutions pour chaque typologie d'utilisation, ce qui implique de financer la recherche. Nous nous rendons compte qu'en fonction des cultures et des pratiques culturales, l'arrêt du glyphosate peut s'envisager avec plus ou moins de difficultés. Dans le Calvados, ce sont surtout les céréaliers qui sont concernés par l'utilisation de cet herbicide. La région Normandie a engagé en 2019 un programme dén...
Le sujet est aujourd'hui de trouver des solutions pour chaque typologie d'utilisation, ce qui implique de financer la recherche. Nous nous rendons compte qu'en fonction des cultures et des pratiques culturales, l'arrêt du glyphosate peut s'envisager avec plus ou moins de difficultés. Dans le Calvados, ce sont surtout les céréaliers qui sont concernés par l'utilisation de cet herbicide. La région Normandie a engagé en 2019 un programme dén...
Le sujet est aujourd'hui de trouver des solutions pour chaque typologie d'utilisation, ce qui implique de financer la recherche. Nous nous rendons compte qu'en fonction des cultures et des pratiques culturales, l'arrêt du glyphosate peut s'envisager avec plus ou moins de difficultés. Dans le Calvados, ce sont surtout les céréaliers qui sont concernés par l'utilisation de cet herbicide. La région Normandie a engagé en 2019 un programme dén...
... pourquoi les associations de consommateurs et les organisations non gouvernementales (ONG) n'ont-elles pas été auditionnées ? Je ne l'ai peut-être pas vu mais elles sont aujourd'hui parties prenantes du problème. La France compte 23 millions de ruraux, 450 000 fermes. Tous ces gens doivent vivre ensemble. Si nous ne traitons pas le problème globalement, je pense que nous n'aurons pas vraiment de solution. Pourquoi le coût du glyphosate pour nos sociétés n'a-t-il pas été étudié ? Ce pourrait être un levier d'accompagnement des agriculteurs. Le coût du glyphosate englobe le coût en termes de santé mais aussi le coût du traitement des eaux polluées par les intrants. Cela coûte entre 200 et 800 euros par hectare et par an. C'est très cher. Si nous évitions ce coût, nous pourrions aider et accom...
... pourquoi les associations de consommateurs et les organisations non gouvernementales (ONG) n'ont-elles pas été auditionnées ? Je ne l'ai peut-être pas vu mais elles sont aujourd'hui parties prenantes du problème. La France compte 23 millions de ruraux, 450 000 fermes. Tous ces gens doivent vivre ensemble. Si nous ne traitons pas le problème globalement, je pense que nous n'aurons pas vraiment de solution. Pourquoi le coût du glyphosate pour nos sociétés n'a-t-il pas été étudié ? Ce pourrait être un levier d'accompagnement des agriculteurs. Le coût du glyphosate englobe le coût en termes de santé mais aussi le coût du traitement des eaux polluées par les intrants. Cela coûte entre 200 et 800 euros par hectare et par an. C'est très cher. Si nous évitions ce coût, nous pourrions aider et accom...
... pourquoi les associations de consommateurs et les organisations non gouvernementales (ONG) n'ont-elles pas été auditionnées ? Je ne l'ai peut-être pas vu mais elles sont aujourd'hui parties prenantes du problème. La France compte 23 millions de ruraux, 450 000 fermes. Tous ces gens doivent vivre ensemble. Si nous ne traitons pas le problème globalement, je pense que nous n'aurons pas vraiment de solution. Pourquoi le coût du glyphosate pour nos sociétés n'a-t-il pas été étudié ? Ce pourrait être un levier d'accompagnement des agriculteurs. Le coût du glyphosate englobe le coût en termes de santé mais aussi le coût du traitement des eaux polluées par les intrants. Cela coûte entre 200 et 800 euros par hectare et par an. C'est très cher. Si nous évitions ce coût, nous pourrions aider et accom...
...le renouvellement ou non de l'autorisation du glyphosate au niveau européen. Je ne sais pas ce qu'il en adviendra, je ne veux pas présumer des résultats des études scientifiques. Comme l'a dit Mme de Courson, la demande des consommateurs de sortir du glyphosate est forte. Il faut l'entendre. Nous avons essayé de dépassionner le débat au cours de ces auditions et de cette mission pour trouver des solutions de sortie qui pouvaient concilier la demande du consommateur et les réalités agricoles. Nous ne pouvons pas mettre notre agriculture en difficulté, seuls au niveau français, et nous ne pouvons pas nous démunir de notre souveraineté alimentaire au niveau européen. Sur la question de M. Brahim Hammouche, il existe déjà une possibilité de différenciation. Les régions peuvent accompagner finan...
...le renouvellement ou non de l'autorisation du glyphosate au niveau européen. Je ne sais pas ce qu'il en adviendra, je ne veux pas présumer des résultats des études scientifiques. Comme l'a dit Mme de Courson, la demande des consommateurs de sortir du glyphosate est forte. Il faut l'entendre. Nous avons essayé de dépassionner le débat au cours de ces auditions et de cette mission pour trouver des solutions de sortie qui pouvaient concilier la demande du consommateur et les réalités agricoles. Nous ne pouvons pas mettre notre agriculture en difficulté, seuls au niveau français, et nous ne pouvons pas nous démunir de notre souveraineté alimentaire au niveau européen. Sur la question de M. Brahim Hammouche, il existe déjà une possibilité de différenciation. Les régions peuvent accompagner finan...
...le renouvellement ou non de l'autorisation du glyphosate au niveau européen. Je ne sais pas ce qu'il en adviendra, je ne veux pas présumer des résultats des études scientifiques. Comme l'a dit Mme de Courson, la demande des consommateurs de sortir du glyphosate est forte. Il faut l'entendre. Nous avons essayé de dépassionner le débat au cours de ces auditions et de cette mission pour trouver des solutions de sortie qui pouvaient concilier la demande du consommateur et les réalités agricoles. Nous ne pouvons pas mettre notre agriculture en difficulté, seuls au niveau français, et nous ne pouvons pas nous démunir de notre souveraineté alimentaire au niveau européen. Sur la question de M. Brahim Hammouche, il existe déjà une possibilité de différenciation. Les régions peuvent accompagner finan...
En réponse aux interventions de Mme Nathalie Porte et M. Jean-Marie Sermier sur l'ACS, les labours et le CO2, je pense qu'il faut conserver la démarche de développement de l'ACS. Je préfèrerais voir des concours de comparaison de ce qu'il se passe en agriculture de conservation des sols plutôt que de voir se multiplier des concours de labours[SC5]. J'ai récemment rencontré des agriculteurs en agriculture de conservation des sols en Picardie. Ils sont inquiets car ils veulent pouvoir continuer ; nous disons de faire attention à ne pas priver ce type de culture de glyphosate pour l'instant car, dans ce type de culture, aujourd'hui, le positif l'emporte sur ...
En réponse aux interventions de Mme Nathalie Porte et M. Jean-Marie Sermier sur l'ACS, les labours et le CO2, je pense qu'il faut conserver la démarche de développement de l'ACS. Je préfèrerais voir des concours de comparaison de ce qu'il se passe en agriculture de conservation des sols plutôt que de voir se multiplier des concours de labours. J'ai récemment rencontré des agriculteurs en agriculture de conservation des sols en Picardie. Ils sont inquiets car ils veulent pouvoir continuer ; nous disons de faire attention à ne pas priver ce type de culture de glyphosate pour l'instant car, dans ce type de culture, aujourd'hui, le positif l'emporte sur le négatif. Ce n'est pas pou...