801 interventions trouvées.
...due à la suite de ces interdictions. Nous saluons cette démarche scientifique qui conduit, dans le détail, à plusieurs interdictions. En viticulture, l'usage du glyphosate est interdit pour la gestion des adventices dans l'inter-rang mais il demeure autorisé, avec une diminution des doses, sous le rang. Dans les parcelles non mécanisables – les vignes installées en forte pente, en terrasse ou en sol caillouteux – et pour les vignes mères de porte-greffes, l'usage demeure autorisé. En arboriculture fruitière, l'usage du glyphosate en traitement de l'inter-rang dans les vergers est interdit ; en revanche, comme dans le cas de la vigne, le remplacement du glyphosate sous le rang n'est pas possible pour les cultures buissonnantes – les petits fruits, les noisetiers notamment – et cet usage deme...
...due à la suite de ces interdictions. Nous saluons cette démarche scientifique qui conduit, dans le détail, à plusieurs interdictions. En viticulture, l'usage du glyphosate est interdit pour la gestion des adventices dans l'inter-rang mais il demeure autorisé, avec une diminution des doses, sous le rang. Dans les parcelles non mécanisables – les vignes installées en forte pente, en terrasse ou en sol caillouteux – et pour les vignes mères de porte-greffes, l'usage demeure autorisé. En arboriculture fruitière, l'usage du glyphosate en traitement de l'inter-rang dans les vergers est interdit ; en revanche, comme dans le cas de la vigne, le remplacement du glyphosate sous le rang n'est pas possible pour les cultures buissonnantes – les petits fruits, les noisetiers notamment – et cet usage deme...
...l'INRAE. Oui, nos agriculteurs auront à faire face à de nouvelles charges et à des surcoûts conséquents lorsqu'ils abandonneront l'utilisation du glyphosate. Nous devons l'avoir en tête. L'INRAE a étudié, filière par filière et utilisation par utilisation, les surcoûts provoqués par l'arrêt du glyphosate. En grande culture, le surcoût moyen annuel du remplacement du glyphosate par un travail du sol à labour fréquent varie de 80 euros par hectare pour les surfaces en semis direct à moins de 6,50 euros par hectare pour les surfaces actuellement déjà en labour fréquent. Ces surcoûts sont d'autant plus faibles que les parcelles sont labourées fréquemment au départ. Ils représentent une part relativement faible de l'excédent brut d'exploitation (EBE) pour les agriculteurs qui labourent déjà leur...
...l'INRAE. Oui, nos agriculteurs auront à faire face à de nouvelles charges et à des surcoûts conséquents lorsqu'ils abandonneront l'utilisation du glyphosate. Nous devons l'avoir en tête. L'INRAE a étudié, filière par filière et utilisation par utilisation, les surcoûts provoqués par l'arrêt du glyphosate. En grande culture, le surcoût moyen annuel du remplacement du glyphosate par un travail du sol à labour fréquent varie de 80 euros par hectare pour les surfaces en semis direct à moins de 6,50 euros par hectare pour les surfaces actuellement déjà en labour fréquent. Ces surcoûts sont d'autant plus faibles que les parcelles sont labourées fréquemment au départ. Ils représentent une part relativement faible de l'excédent brut d'exploitation (EBE) pour les agriculteurs qui labourent déjà leur...
...l'INRAE. Oui, nos agriculteurs auront à faire face à de nouvelles charges et à des surcoûts conséquents lorsqu'ils abandonneront l'utilisation du glyphosate. Nous devons l'avoir en tête. L'INRAE a étudié, filière par filière et utilisation par utilisation, les surcoûts provoqués par l'arrêt du glyphosate. En grande culture, le surcoût moyen annuel du remplacement du glyphosate par un travail du sol à labour fréquent varie de 80 euros par hectare pour les surfaces en semis direct à moins de 6,50 euros par hectare pour les surfaces actuellement déjà en labour fréquent. Ces surcoûts sont d'autant plus faibles que les parcelles sont labourées fréquemment au départ. Ils représentent une part relativement faible de l'excédent brut d'exploitation (EBE) pour les agriculteurs qui labourent déjà leur...
...ôt d'un montant de 2 500 euros destiné aux entreprises agricoles qui déclarent ne plus utiliser de produit phytopharmaceutique contenant du glyphosate. Ce crédit d'impôt est applicable pour 2021 et 2022. Nous saluons l'ensemble de ces mesures qui apportent un réel soutien à la transition du monde agricole, mais nous souhaitons aller encore plus loin de manière à ne laisser aucun agriculteur sans solution et à essayer d'entraîner l'ensemble de la profession. Pour renforcer le soutien financier, nous proposons, dans le cadre de la nouvelle lecture du PLF, d'élargir l'assiette du crédit d'impôt voté par le Sénat. En effet, ce crédit d'impôt ne concerne que les entreprises agricoles « exerçant leur activité principale dans le secteur des cultures pérennes », ce qui exclut de nombreuses e...
...ôt d'un montant de 2 500 euros destiné aux entreprises agricoles qui déclarent ne plus utiliser de produit phytopharmaceutique contenant du glyphosate. Ce crédit d'impôt est applicable pour 2021 et 2022. Nous saluons l'ensemble de ces mesures qui apportent un réel soutien à la transition du monde agricole, mais nous souhaitons aller encore plus loin de manière à ne laisser aucun agriculteur sans solution et à essayer d'entraîner l'ensemble de la profession. Pour renforcer le soutien financier, nous proposons, dans le cadre de la nouvelle lecture du PLF, d'élargir l'assiette du crédit d'impôt voté par le Sénat. En effet, ce crédit d'impôt ne concerne que les entreprises agricoles « exerçant leur activité principale dans le secteur des cultures pérennes », ce qui exclut de nombreuses e...
...ôt d'un montant de 2 500 euros destiné aux entreprises agricoles qui déclarent ne plus utiliser de produit phytopharmaceutique contenant du glyphosate. Ce crédit d'impôt est applicable pour 2021 et 2022. Nous saluons l'ensemble de ces mesures qui apportent un réel soutien à la transition du monde agricole, mais nous souhaitons aller encore plus loin de manière à ne laisser aucun agriculteur sans solution et à essayer d'entraîner l'ensemble de la profession. Pour renforcer le soutien financier, nous proposons, dans le cadre de la nouvelle lecture du PLF, d'élargir l'assiette du crédit d'impôt voté par le Sénat. En effet, ce crédit d'impôt ne concerne que les entreprises agricoles « exerçant leur activité principale dans le secteur des cultures pérennes », ce qui exclut de nombreuses e...
La loi « Égalim » voulait réunir les conditions d'une agriculture de qualité, rémunératrice pour les producteurs, tout en préservant la qualité des sols et la santé humaine. La réduction de l'utilisation de produits phytopharmaceutiques apparaissait donc comme une des conditions à remplir avec, parmi ceux-ci, le glyphosate. Je rappelle que l'objectif bien compris de cette mission était d'éclairer les députés et les pouvoirs publics, d'apporter une réponse aux agriculteurs désireux d'améliorer la qualité de leur production en préservant leur reve...
La loi « Égalim » voulait réunir les conditions d'une agriculture de qualité, rémunératrice pour les producteurs, tout en préservant la qualité des sols et la santé humaine. La réduction de l'utilisation de produits phytopharmaceutiques apparaissait donc comme une des conditions à remplir avec, parmi ceux-ci, le glyphosate. Je rappelle que l'objectif bien compris de cette mission était d'éclairer les députés et les pouvoirs publics, d'apporter une réponse aux agriculteurs désireux d'améliorer la qualité de leur production en préservant leur reve...
La loi « Égalim » voulait réunir les conditions d'une agriculture de qualité, rémunératrice pour les producteurs, tout en préservant la qualité des sols et la santé humaine. La réduction de l'utilisation de produits phytopharmaceutiques apparaissait donc comme une des conditions à remplir avec, parmi ceux-ci, le glyphosate. Je rappelle que l'objectif bien compris de cette mission était d'éclairer les députés et les pouvoirs publics, d'apporter une réponse aux agriculteurs désireux d'améliorer la qualité de leur production en préservant leur reve...
Je tiens à saluer l'important travail qui a été réalisé au cours de cette mission d'information sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate. Vous l'avez rappelé à juste titre, l'interdiction sans solution, sans alternative pour nos agriculteurs et l'ensemble des exploitations de notre territoire ne conduira qu'à des impasses. Ne montrons pas les agriculteurs du doigt car ils sont les premières victimes de décisions technocratiques. Ils comprennent les enjeux environnementaux et sanitaires et la nécessité de trouver des solutions. Ils ont conscience qu'il est désormais indispensable de faire é...
Je tiens à saluer l'important travail qui a été réalisé au cours de cette mission d'information sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate. Vous l'avez rappelé à juste titre, l'interdiction sans solution, sans alternative pour nos agriculteurs et l'ensemble des exploitations de notre territoire ne conduira qu'à des impasses. Ne montrons pas les agriculteurs du doigt car ils sont les premières victimes de décisions technocratiques. Ils comprennent les enjeux environnementaux et sanitaires et la nécessité de trouver des solutions. Ils ont conscience qu'il est désormais indispensable de faire é...
Je tiens à saluer l'important travail qui a été réalisé au cours de cette mission d'information sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate. Vous l'avez rappelé à juste titre, l'interdiction sans solution, sans alternative pour nos agriculteurs et l'ensemble des exploitations de notre territoire ne conduira qu'à des impasses. Ne montrons pas les agriculteurs du doigt car ils sont les premières victimes de décisions technocratiques. Ils comprennent les enjeux environnementaux et sanitaires et la nécessité de trouver des solutions. Ils ont conscience qu'il est désormais indispensable de faire é...
... façon dont il a mené le débat avec les co-rapporteurs. De façon très transpartisane[SC3], il a fait progresser la prise de conscience au sein de notre société et des organisations professionnelles. C'est déjà remarquable. Je pense que la méthode retenue, fondée sur une évolution des AMM, est la bonne. Nous pouvons supprimer un certain nombre d'AMM parce que nous avons des solutions pour un certain nombre d'usages. Nous devons en maintenir d'autres parce que, pour l'instant, nous sommes dans des impasses. Pour ceux qui regrettent que ce ne soit pas « tout ou rien », je pense que lorsque nous aurons diminué de 60 % l'usage du glyphosate à la fin de 2021 ou 2022, nous aurons déjà beaucoup progressé sur le sujet en résolvant 60 % du problème. L'importance de la recherche...
...sident de la mission pour la façon dont il a mené le débat avec les co-rapporteurs. De façon très transpartisane, il a fait progresser la prise de conscience au sein de notre société et des organisations professionnelles. C'est déjà remarquable. Je pense que la méthode retenue, fondée sur une évolution des AMM, est la bonne. Nous pouvons supprimer un certain nombre d'AMM parce que nous avons des solutions pour un certain nombre d'usages. Nous devons en maintenir d'autres parce que, pour l'instant, nous sommes dans des impasses. Pour ceux qui regrettent que ce ne soit pas « tout ou rien », je pense que lorsque nous aurons diminué de 60 % l'usage du glyphosate à la fin de 2021 ou 2022, nous aurons déjà beaucoup progressé sur le sujet en résolvant 60 % du problème. L'importance de la recherche...
...sident de la mission pour la façon dont il a mené le débat avec les co-rapporteurs. De façon très transpartisane, il a fait progresser la prise de conscience au sein de notre société et des organisations professionnelles. C'est déjà remarquable. Je pense que la méthode retenue, fondée sur une évolution des AMM, est la bonne. Nous pouvons supprimer un certain nombre d'AMM parce que nous avons des solutions pour un certain nombre d'usages. Nous devons en maintenir d'autres parce que, pour l'instant, nous sommes dans des impasses. Pour ceux qui regrettent que ce ne soit pas « tout ou rien », je pense que lorsque nous aurons diminué de 60 % l'usage du glyphosate à la fin de 2021 ou 2022, nous aurons déjà beaucoup progressé sur le sujet en résolvant 60 % du problème. L'importance de la recherche...
... Le marché a fait son œuvre et les firmes ont retiré les produits plus chers ; il ne s'est pas produit de substitution. Nous sommes bien à la recherche d'alternatives. Je n'ai rien à dire sur les exceptions que vous posez. Celles sur la vigne sont liées à des problèmes pédoclimatiques que nous ne pouvons pas ignorer à court terme et celle sur les systèmes racinaires de l'arboriculture n'a pas de solution mécanique pour l'instant. Je suis plus étonné et dubitatif pour l'agriculture de conservation des sols. Je suis persuadé qu'un champ de recherche couplant la mécanique et la génétique permettra l'élimination des couverts à court terme. Nous disposons déjà de solutions sur les dicotylédones. La coupe sous-surfacique est envisagée pour les graminées. Nous pourrons demain faire du mulch, avoir...
... Le marché a fait son œuvre et les firmes ont retiré les produits plus chers ; il ne s'est pas produit de substitution. Nous sommes bien à la recherche d'alternatives. Je n'ai rien à dire sur les exceptions que vous posez. Celles sur la vigne sont liées à des problèmes pédoclimatiques que nous ne pouvons pas ignorer à court terme et celle sur les systèmes racinaires de l'arboriculture n'a pas de solution mécanique pour l'instant. Je suis plus étonné et dubitatif pour l'agriculture de conservation des sols. Je suis persuadé qu'un champ de recherche couplant la mécanique et la génétique permettra l'élimination des couverts à court terme. Nous disposons déjà de solutions sur les dicotylédones. La coupe sous-surfacique est envisagée pour les graminées. Nous pourrons demain faire du mulch, avoir...
... Le marché a fait son œuvre et les firmes ont retiré les produits plus chers ; il ne s'est pas produit de substitution. Nous sommes bien à la recherche d'alternatives. Je n'ai rien à dire sur les exceptions que vous posez. Celles sur la vigne sont liées à des problèmes pédoclimatiques que nous ne pouvons pas ignorer à court terme et celle sur les systèmes racinaires de l'arboriculture n'a pas de solution mécanique pour l'instant. Je suis plus étonné et dubitatif pour l'agriculture de conservation des sols. Je suis persuadé qu'un champ de recherche couplant la mécanique et la génétique permettra l'élimination des couverts à court terme. Nous disposons déjà de solutions sur les dicotylédones. La coupe sous-surfacique est envisagée pour les graminées. Nous pourrons demain faire du mulch, avoir...