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... en 2016 dans les cultures de betteraves. L'année 2020 a été catastrophique dans cette filière et elle risque de disparaître, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur l'industrie sucrière. Comptez-vous mener des travaux sur la mutagénèse et la sélection génétique ? Cette alternative – qu'il faut distinguer des travaux sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) – pourrait être une solution.
Pouvons-nous amplifier la démarche « Tous chercheurs », inaugurée à Nancy, associant citoyens et chercheurs dans la recherche de solutions pour demain ? Peut-on intégrer dans la haute valeur environnementale – HVE niveau 3 – le carbone et la RSE ? Pouvons-nous doter les métropoles et les communautés rurales d'instruments pour gérer, aux côtés de l'État et de la profession agricole, la politique des sols, dont la santé conditionne celle de l'homme ?
...sagez-vous une réorganisation afin de favoriser une meilleure synergie entre les chercheurs issus de ces deux entités ? Rencontrez-vous des difficultés pour attirer des talents et rester dans la course face à des homologues internationaux très actifs ? En dépit de plusieurs plans Écophyto, la dépendance de notre agriculture aux pesticides reste importante : comment l'expliquer ? Quelles sont les solutions alternatives identifiées par l'INRAe ? La crise du covid-19 a mis en exergue les risques sanitaires induits par la destruction de l'environnement. Allez-vous définir une nouvelle politique de veille sanitaire ? Orienterez-vous la recherche vers une meilleure évaluation des risques sanitaires ?
Il y a un angle mort dans la recherche agronomique : le sol, le rôle des micro-organismes notamment. Envisagez-vous de les prendre davantage en compte dans votre approche de l'agriculture ? Qu'attend-on des agriculteurs en matière de séquestration du carbone dans le sol ? Qu'en est-il de la génétique végétale ou animale, qui fut un temps très à la mode à l'INRA ? Le puceron vert de la betterave est totalement passé sous le radar : la faute à qui ? Commen...
L'INRAe veut mieux utiliser les approches agro-écologiques pour développer des systèmes de production plus résistants aux maladies. Pouvez-vous faire un point sur les avancées en matière de biocontrôle ? Vous participez à l'initiative internationale « 4 pour 1 000 » autour du stockage du carbone dans les sols. Quels résultats vise votre institut ?
La station expérimentale de Creysse dans le Lot œuvre pour trouver des solutions respectueuses de la biodiversité dans la culture de la noix. Elle est confrontée à des difficultés financières et au désengagement de l'INRAe en matière de recherche. Or l'exploitation de nouvelles variétés, qui nécessite a minima quinze années de recherche, permettrait d'assurer l'avenir de cette filière traditionnelle exposée à la concurrence étrangère. L'INRAe envisage-t-elle une ...
...nforcer le développement des énergies renouvelables et où l'agroécologie permet de penser les productions agricoles à la lumière des fonctionnalités offertes par les écosystèmes. L'agriculture joue plus que jamais un rôle pivot, par l'intermédiaire de la production végétale et animale nécessaire à notre alimentation, de la moindre émission de gaz à effet de serre, du stockage du carbone dans les sols – un des axes prioritaires retenus par le Haut Conseil pour le climat, dans son dernier rapport en date du 8 juillet 2020 – du maintien, voire de la reconquête de la biodiversité, de la récupération des déchets, mais aussi de la production d'énergies renouvelables, car elle permet de mobiliser des terres et des matières premières nécessaires à la production d'électricité, de gaz, ou de carburant...
– Nous avons écarté la forêt et la filière bois en considérant que le sujet, très vaste, méritait une étude à part entière. Le bilan énergétique de l'agriculture, ensuite, est à l'équilibre : l'agriculture consomme autant d'énergie qu'elle en produit, c'est le seul secteur à avoir ce bilan équilibré. La notion de conservation des sols est intégrée dans les choix d'usage des sols, y compris quand l'exploitation passe par l'usage de pesticides. Qui doit porter nos propositions, en être le garant ? Je crois que nous devons viser une transversalité, en passant d'abord par les ministères de l'agriculture et de la transition écologique, et éviter surtout que l'administration de Bercy n'ait seule la main.
– Pour répondre à Bruno Sido, nous avons auditionné 153 personnes. Certes, l'entreprise évoquée produit du bio-kérosène et aurait effectivement pu avoir sa place, mais il nous a fallu limiter les auditions. Un mot sur la qualité des sols selon les techniques de culture agricole utilisées, pour dire à quel point la question est plus complexe qu'on ne le croit souvent, en particulier quand on fait un lien mécanique entre labour et consommation d'énergie. J'ai eu l'occasion de comparer trois parcelles de maïs, l'une en culture traditionnelle, la deuxième en bio et la troisième en technique de conservation des sols, utilisant du gly...
Mes collègues parlementaires ont-ils des questions ? Nous parlions de Lubrizol. Y a-t-il, dans le domaine de la pollution des sols, une catastrophe ou une polémique un peu emblématique qui a permis d'identifier un besoin de revoir ou d'améliorer les dispositifs ?
... le point de départ de Mme Benin sur la question de la cartographie. Monsieur le ministre, il faut que nous soyons très prudents : cartographie ne veut pas dire analyse. La cartographie comporte une partie présomption, parce que si c'est planté en bananes, on s'attend à la présence de chlordécone. La cartographie est réalisée en fonction de la décision individuelle de chacun de faire analyser son sol car l'analyse n'est pas obligatoire. J'ai entendu des chiffres concernant la Martinique. Nous devons rester prudents mais en gros, cela tourne autour de 15 % de cartographie réelle. Quand on rajoute les grandes plantations par supposition de pollution, ce chiffre peut légèrement augmenter. Seriez-vous favorable à ce que la carte et les analyses de sol soient gratuites, notamment pour les profess...
Pour compléter, vous avez parlé de cartographie mais il s'agit aussi d'analyse de sol. Par conséquent, vous seriez partisan de rendre cela obligatoire afin qu'il existe une couverture juridique et que ce ne soit pas dépendant de la volonté de chaque agriculteur de le faire ou de ne pas le faire.
...santé des enfants et sur les perturbateurs endocriniens. Un arrêté interministériel du début de l'année 2019 a abaissé les limites maximales de résidus de 0,1 mgkg à 0,02 mgkg dans la viande de boeuf. C'est important mais l'objectif, comme vous l'avez souligné, est zéro chlordécone dans l'alimentation de la population. Vous avez déjà tracé quelques pistes avec la cartographie et des analyses des sols, qui doivent effectivement permettre d'apporter des préconisations pour les producteurs actuels, mais pouvez-vous, dans le cadre futur du plan chlordécone IV, nous indiquer quelles mesures vous souhaiteriez renforcer afin que la population, si possible, soit totalement protégée d'une contamination alimentaire étant donné que l'alimentation relève de votre ministère ?
... vient découper sa vache pour la vendre n'a plus de vache parce qu'elle est chlordéconée, tandis que celui qui a introduit le chlordécone est au contraire parfaitement accompagné pour ce qu'on souhaite tous, la banane durable, dans le cadre du programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité (POSEI). Le petit agriculteur qui a une vache qu'il a élevée avec des petits moyens n'a absolument rien. Par conséquent, la question de la réparation ne se conçoit-elle pas aussi dans le cadre d'un processus d'indemnisation ? Je le dis publiquement : je ne suis pas du tout favorable à une indemnisation individuelle. Décider de donner à chaque Martiniquais et Guadeloupéen 1 000, 2 000 ou 3 000 euros et s'arrêter là serait à mon avis grave et aurait même des conséquences irréparables. Je p...
Cette discussion est importante car le ministère de la Santé doit effectivement établir les taux de prévalence du cancer de la prostate dans la population et s'intéresser aux travailleurs qui ont été exposés (les exploitants, leurs salariés…) dans leur activité professionnelle. À partir de là, même si ma collègue en doute, on peut absolument concevoir que le fonds d'indemnisation des victimes permette aussi d'indemniser les travailleurs qui ont été exposés et qui ont une prévalence et une survenue excessive de cancer de la prostate. C'est ma vision des choses et je pense que ce serait justice de reconnaître que cette population a été frappée par un cancer de façon excessive par rapport au reste de la population. Après avoir par...
Je préfère que vous le précisiez car je ne voulais pas que votre déclaration soit mal interprétée. Le zéro chlordécone dans le sol, c'est pour dans 700 ans, pas pour demain.
Nous allons le demander au privé mais il fallait absolument vous le demander, ainsi qu'aux autres ministres que nous avons rencontrés.
...otre intervention, monsieur Godard, est très enrichissante et sans tabou, même si vous nous avez renvoyés aux pages 39 et suivantes, pour ce qui est des difficultés que vous avez rencontrées dans le cadre de vos missions. Vous nous avez dit que, dès 1999, à votre arrivée en Martinique, vos services et vous-même étiez déjà informés de la dangerosité du produit et de la pollution au chlordécone des sols.
Vous avez dit que l'on vous a interdit de parole et traité de tous les qualificatifs possibles, vous accusant de vouloir mettre le feu à la Martinique. Si cela vous dérange trop d'évoquer ces moments difficiles, je n'insisterai pas. Mais qui vous a isolé ? Des acteurs économiques ? Votre administration ? La préfecture ?