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Le Gouvernement, ou plutôt le Président de la République, a annoncé un plan de réouverture des lieux de culture. Enfin ! Voici trop longtemps que nous sommes privés de spectacle vivant, de cinéma, d'expression et de rencontres culturelles. Mais les conditions de la réouverture, alors que le couvre-feu persistera dans un premier temps, que les jauges seront incomplètes et que des embouteillages se profilent, ne permettront pas à l'ensemble des professionnels de recommencer à travailler. Dans un premier temps, ce n'est peut-être qu'un travailleur sur quatre qui sera conce...
... actrices de la culture réclamaient et espéraient. Vous devez néanmoins entendre qu'ils demandent aussi un plan de reprise et de nombreux dispositifs. Vous avez engagé des concertations, dites-vous. Vous avez certes reçu des acteurs et des actrices de la culture à quelques reprises, mais ils ont encore beaucoup de questions en attente de réponse, la principale étant relative aux intermittents du spectacle et à la prolongation de l'année blanche. Ce soir, madame la ministre, nous aimerions savoir si vous choisissez la première ou la seconde option du rapport Gauron pour ces milliers d'intermittents du spectacle.
Si vous privilégiez une troisième option, détaillez-la plutôt que de nous répéter ce qu'a dit le Président de la République à la presse régionale. Nous avons un débat au Parlement à un moment où des milliers d'intermittents du spectacle attendent des réponses. Ce soir, c'est peut-être l'occasion de les leur apporter. Il serait aussi très utile que le Gouvernement explique aux professionnels de la culture la manière dont la réouverture et les jauges indiquées vont s'articuler avec le couvre-feu. Qualifiée de sèche par les professionnels, cette réouverture intervient à la fin de la saison des établissements culturels, ce qui va p...
Même si Mme la ministre et plusieurs collègues l'ont déjà dit, il faut le répéter : le soutien à la culture, particulièrement aux spectacles vivants, a été en tout point exceptionnel depuis le début de la crise. C'est grâce à ces aides, uniques au monde par leur montant et leur pertinence,…
...ses précisions à leur apporter. Le Premier ministre a annoncé que les pertes de billetterie liées aux jauges réduites seraient compensées. Les différents fonds de compensation, dotés par l'État et mis en œuvre par le Centre national de la musique (CNM) ou l'Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP), n'ont pas pu pleinement montrer leur efficacité en raison de la fermeture des salles de spectacle dès le 30 octobre. Il a néanmoins été constaté que les compensations de jauges effectuées par l'ASTP sont très inférieures, parfois dans un rapport d'un à dix, à celle du CNM. C'est contre-intuitif car les créations théâtrales sont a priori plus coûteuses que les concerts ou les spectacles solos. Certaines salles ont même déprogrammé les premières pour programmer les seconds, ce qui n'est...
...turels disposent désormais d'une visibilité pour la reprise de leur activité, un point majeur reste néanmoins à éclaircir : quel sera le modèle économique pour tous les lieux culturels qui ne fonctionneront pas à 100 % de leur capacité ? D'abord, comme pour l'ensemble des entreprises fermées administrativement, quel sera le régime de sortie des aides ? Seront-elles lissées dans le temps ? Car le spectacle vivant est une affaire de temps long, entre la création, la production et la diffusion ; dès lors, entre la reprise et sa valorisation économique effective, les acteurs de la culture – je pense en particulier aux entreprises privées de la culture – auront besoin du soutien de l'État. Ensuite, vos services, madame la ministre, ont-ils commencé la concertation et l'élaboration d'un calendrier d'al...
... – enfin ! – d'un calendrier que nous n'avons cessé de réclamer, de même qu'une méthode, de la visibilité, de l'anticipation, bref, un horizon. Mais ce calendrier arrive bien tard – trop tard, peut-être, pour certains : des théâtres privés non subventionnés ne s'en sortiront manifestement pas et, de manière générale, bien des incertitudes et des inquiétudes demeurent. Je souhaite revenir sur le spectacle vivant, tout particulièrement les festivals. Les organisateurs de ces grands rendez-vous estivaux attendent des précisions sur la mise en œuvre concrète des mesures annoncées. Il y a la question de la fin des jauges au 30 juin et, en même temps, de la limite maximale qui sera fixée en fonction de la situation locale et de la nature de l'événement. Je songe également à l'absence d'information sur ...
Voilà maintenant plus de six mois que les musées, les théâtres, les cinémas, les opéras et les salles de spectacle ont dû fermer leurs portes pour respecter les mesures sanitaires que vous avez prises, souvent de façon illogique et sans perspectives – du moins jusqu'à la semaine dernière : six mois que la vie culturelle est mise sous cloche, que les acteurs du secteur ne peuvent plus travailler, que les amateurs ne peuvent plus répéter et que le public est privé de culture. Si la réouverture rapide et contrô...
...tzmatt, en Alsace – un établissement à découvrir ! En vue d'une réouverture qui respecte toutes les mesures sanitaires de nature à garantir la sécurité du public, des artistes et du personnel, cet établissement a élaboré un cahier des charges, en étroite concertation avec les professionnels de l'événementiel et de la santé. Il repose sur une désinfection méticuleuse et systématique de la salle de spectacle. Une adaptation du rythme est également prévue, la fréquence des représentations devant être espacée et le nombre de séance limité à une par soir. Les personnels devront être systématiquement dépistés, par des tests salivaires régulièrement confirmés par un test PCR. Les modalités d'accès au spectacle – billetterie et réservations en ligne – sont précisément définies. Le public fera l'objet de te...
Madame la ministre, nous ne cessons de le répéter depuis le début de la crise et du confinement de la culture : les acteurs du monde de la culture ont besoin de visibilité. Si la culture peut être déconfinée d'ici deux semaines, il y a urgence à en préciser les conditions : différenciation territoriale, couvre-feu maintenu à vingt et une heures, pass sanitaire, spectacles debout, conditions de fixation des jauges, boîtes de nuit dans l'expectative… Autant de questions non résolues qui empêchent les professionnels de se projeter à moyen et à long terme. Madame la ministre, pouvez-vous enfin les éclairer, s'il vous plaît ? Pour terminer, pouvez-vous répondre à la question de ma collègue Constance Le Grip sur le concert-test du 29 mai : le financement est-il bouclé...
Nous l'avons dit, les animaux sauvages n'ont pas vocation à être donnés en spectacle, au prix d'un dressage difficile et de souffrances. Du reste, le dressage est aussi difficile et provoque autant de souffrances, que les spectacles soient itinérants ou fixes. Mon amendement vise donc à abolir la distinction entre ces types de spectacles.
L'amendement revient à interdire les spectacles employant des animaux sauvages dans les établissements fixes. J'en comprends la logique, mais il me paraît difficile de prendre une telle mesure sans disposer d'une étude d'impact et en mesurer les implications pour les parcs zoologiques et les autres établissements fixes. Je m'interroge notamment sur les conséquences d'une telle interdiction pour les animaux actuellement détenus : combien sont-...
Bien que l'auteur de l'amendement s'en défende dans l'exposé sommaire, il s'agit bien d'interdire, par exemple, les spectacles de rapaces, que ce soit dans un cadre itinérant ou fixe. Les parcs zoologiques qui proposent de tels spectacles sont donc bel et bien visés, même quand ils ont un but pédagogique, pour un public de familles et d'enfants. On marche sur la tête !
Je soutiens l'amendement de M. Villani. Il est ici question non seulement des conditions de détention des animaux, plus ou moins propices à leur bien-être et au respect de leurs impératifs biologiques, mais aussi du dressage qui est nécessaire pour réaliser un spectacle : ce dressage est contraire au bien-être de l'animal, que le spectacle soit fixe ou itinérant. Je peine à comprendre les arguments de Mme la rapporteure, mais je suis sûr qu'elle m'éclairera : pourquoi cet amendement-ci nécessiterait-il une étude d'impact, alors que la proposition de loi ne comporte pas la moindre étude de cette nature ? Pourquoi pourrait-on se passer d'une étude d'impact pour le...
Cédric Villani a réalisé un travail notable sur ce sujet, et je soutiens son amendement. J'en reviens à mon leitmotiv : parlons-nous de la maltraitance des animaux en général, en tous lieux et toutes circonstances, ou parlons-nous seulement de la maltraitance de certains animaux, employés dans des spectacles ?
Je soutiens cet amendement, presque identique à celui que je présenterai ensuite. Je ne vois en quoi le caractère itinérant ou fixe des spectacles ferait une différence, puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets. Je ne vois pas non plus pourquoi il faudrait des études complémentaires pour confirmer ce qu'on sait déjà. J'ajoute qu'il y a nécessairement un moment où les établissements itinérants deviennent fixes : à un moment donné, ils s'arrêtent. Je soutiens donc pleinement cet amendement de bon sens.
Je ne partage pas tout à fait ces propos : dans un cirque itinérant, le voyage provoque évidemment du stress chez l'animal ; ce n'est pas comparable avec un spectacle dans lequel un aigle évolue dans une grande volière, puis rejoint un milieu qu'il connaît, et non une cage qui sera promenée de parking de supermarché en parking de supermarché. De plus, comme pour l'amendement de M. Diard, nous manquons de recul : nous n'avons pas les études nécessaires pour savoir si la proposition de M. Villani pourrait être appliquée dès demain ; nous devons aussi en mesurer...
...ixe la notion, je me permettrai d'insister pour essayer de vous convaincre. Je le répète : les mêmes causes produisent les mêmes effets. Que l'établissement soit itinérant ou fixe, cela ne fait aucune différence. Par ailleurs, l'itinérance devient fixe à un moment donné, pour un temps plus ou moins long. Dans tous les cas, les animaux sont donc dans la même situation d'exploitation, à des fins de spectacle. C'est pourquoi je défends mon amendement avec vigueur.
Il aurait été plus simple de le présenter en discussion commune avec l'amendement de M. Villani, dont il partage l'objectif : il s'agit d'interdire les spectacles d'animaux sauvages dans les lieux fixes et les établissements itinérants. La question est non seulement celle des conditions de détention des animaux – de ce point de vue, l'interdiction des spectacles itinérants est une avancée – , mais aussi celle de leur dressage, qui les oblige à répéter des gestes stéréotypés, en contradiction avec leurs impératifs biologiques. Je le répète, ces amendements...
L'amendement no 46 vise à élargir l'interdiction des spectacles d'animaux sauvages aux cirques fixes, tout en excluant les zoos du champ de cette interdiction…